IN .3
힘들어도 꼭 끌어안고… 울지말고… 난 괜찮아.
Trajet imaginaire.
Assis à son bureau
3 minutes de marche en direction du métro
Assis dans le métro
Escaliers
Couloirs
Assis sur le quai
Assis dans le RER
Ascenseur
Assis dans le bus
Escaliers
Assis dans le fauteuil
Coucher dans le lit
J’ai enfin touche la lointaine extrémité
De l’éternel auquel je pensais.
A cette extrémité je me frotte les yeux,
Et m’éveille d’un long sommeil.
Au bout de mes doigts qui les touchent,
Les étoiles éternelles s’éparpillent en perdant leur lumière.
Au bout de mes doigts, en revanche,
Je sens de nouveau une douce chaleur physique
D’autant plus approcher de moi.
Avec cette chaleur physique,
J’embrasse, solitaire, mon éternel qui finit à moi.
Et je laisse tomber du bout de mes doigts,
Comme de la poussière, maintenant,
Mon langage aile, doublé de mon beau rêve,
Caressa le bel éternel qui finit à moi,
Moi qui ne peux aller plus loin,
Avec mes mains couvertes de rides,
Du bout de mes doigts
Je ferme enfin ma bouche, avec ma poésie
poème de Hyeonseung Kim
Ouverture de l’ascenseur les moutons s’agglutine autour. Prendre l’escalator est has-been. Mieux vaut perdre 5 minutes à attendre son tour de monter. Les escaliers j’en parle pas.
Et la joie de vivre
Nous sera la nouvelle du jour
Des yeux clairs, ce sont cœurs lumineux
Dans l’attente de lendemains …
poème de Hyeonseung Kim
Je ne l’ai jamais connue mais je sais que tante Berthe collectionnait les chapeaux. Chaque célébration familiale, chaque fête au village, était l’occasion d’en acheter un nouveau. Et Berthe avait une si grande famille que presque chaque semaine, elle avait un prétexte pour se faire un autre cadeau. Elle n’avait pas deux chapeaux identiques. Il y avait toujours un détail qui le rendait unique, une perle, un maillage de filet particulier, un tressage spécial, une provenance rare. Edmond ne comprenait pas trop cette passion qu’avait sa femme. Elle avait des cheveux, de beaux cheveux très longs, et pourtant elle cherchait toujours à les cacher. Lui n’en avait pas. D’ailleurs, Berthe l’avait toujours connu sans cheveux. Sa femme l’agaçait tellement qu’Edmond avait fini par détester les chapeaux. Mais il continuait à lui donner de l’argent. Elle passait ainsi ses journées à remplir les placards de la maison de ses précieux couvre-chefs et pendant ce temps, Edmond était tranquille.
« Au revoir Henriette † 1942 »
« Dix ans Nicole 1943 »
« Bon débarras Hubert † 1946 »
« Alfred & Paule, à la vie, à la mort ? 1950 »
Je nage dans ma tête et dans mes vêtements.
Après tout il existe bien des poissons volants !
Attrapez moi par mon hameçon, car vous ne m’aurez pas avec vos bons mots.
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