15 novembre 2011
Sandra, je dirais même plus….
T’as commandé un steak frites alors que
T’aimes pas les frites et en plus t’es végétarien
Et ben t’es con!
T’es resté honnête avec les gens
Alors qu’t’es l’seul garagiste à trentes bornes à la ronde
Et ben t’es con!
TU préfères te taper ta femme
Alors que t’as les moyens de te payer une pute
Eh ben t’es con!
OUAAAAAIS!
Didier Super, « Ben t’es con » in « Vaut mieux en rire que s’en foutre »
hum…
14 novembre 2011
Poésie du soir
« Et tous les jours tu nous fais des petits dessins,
Des petits bonshommes, des maisons et des soleils,
On te dit jamais rien, sinon après tu chiales,
Mais en fait tous tes dessins, ben c’est vraiment de la merde. »
Didier Super, Comme un enfant au Brésil in Ben quoi ? 2008
9 novembre 2011
8 novembre 2011
Dans le fond d’un tiroir
Il y a 5 ans dans un atelier d’écriture, on m’a demandé de rédiger une lettre d’amour. J’avais fait ça :
Pas de serrements de mains
Mme et M. Geneviève Schwenck, Mme et M. Eliane François, M. et Mme Claude Leclercq, ses enfants, ses petits-enfants et arrière-petits-enfants, parents et alliés
ont la tristesse de vous faire part du décès de
Madame Marie LECLERCQ née ESCALLIER
survenu à l’âge de 96 ans. Les obsèques auront lieu en l’église du Mélèzet aux Orres, le jeudi 31 mars à quinze heures. Condoléances sur registre.
Pas de serrements de mains.
La famille remercie par avance toutes les personnes qui auront pris part à sa peine. Pompes Funèbres Bach Embrun-Guillestre
Cérémonie :
Obsèques en l’église du Mélèzet aux Orres jeudi 31 mars 2011 à 15:00 en l’église du Mélèzet aux Orres 05200 Les Orres France
Justice en pièces
C’est mon coin, mes 5 m2, c’est mon camion et c’est ma caisse. C’est mes clients, mes préférés et ceux que je peux pas encadrer. Ici je rends la justice. J’ai mon barème et il fait loi. Ici je fais payer l’impolitesse, le manque de savoir-vivre. Vous ne le savez probablement pas, à moins de revenir meilleur ou pire la semaine d’après, mais c’est comme ça.
Ici la malhonnêteté devient justice, et ça ne m’empêchera pas de dormir cette nuit.
Vous ne faites pas la queue? Dix minutes d’attente.
Vous ne dites pas bonjour? Dix centimes de plus.
Vous ne lâchez même pas un sourire coincé? J’arrondis à la dizaine supérieure.
Vous sortez à 7 heures du matin, dans un gling-gling de pièce un billet de 50 euros en vous excusant de ne pas avoir la monnaie? Je vous rendrai le tout en pièces jaunes et je ne prête pas la brouette.
Et si vous touchez le pain, je risque de vous vendre celui qui est tombé par terre.
Et le tout avec le sourire.
7 novembre 2011
5 novembre 2011
4 novembre 2011
3 novembre 2011
L’Association
« L’humanité ne sera heureuse que le jour où le dernier bureaucrate aura été pendu avec les tripes du dernier capitaliste »
Cette petite phrase de mai 68 figurait jusqu’à il y a peu sur toutes les étiquettes des BD de l’Association. Elle faisait partie d’un texte expliquant leur choix de ne pas imprimer les codes barres sur les livres mais plutôt de coller des étiquettes avec une colle non salissante pour obtenir de beaux livres, de belles couvertures saines. Finalement pour faire des économies, l’Association vient de se résoudre à les imprimer.
Le 15 septembre 2011, Lewis Trondheim a dit :
« Que ceux qui veulent pendre des bureaucrates avec les tripes des fonctionnaires ou inversement s’en chargent eux-même. »
À chaque fois que je retournais un de leurs livres, cela me faisait rire (je suis bon public), alors je vous la fais partager ; on ne sait jamais, que la maison coule (actuellement, c’est plus proche de la guerre civile que de l’utopie participative et associative des débuts), on ne sait jamais, que l’Europe coule.
2 novembre 2011
manœuvres chaotiques
« Je suis un œil / Un œil mécanique / Moi, c’est-à-dire la machine, je suis la machine qui vous montre le monde comme elle seule peut le voir / Désormais je serais libéré de l’immobilité humaine / Je suis en perpétuel mouvement / Je m’approche des choses, je m’en éloigne / Je me glisse sous elles, j’entre en elles (…) Voilà ce que je suis, une machine tournant avec des manœuvres chaotiques, enregistrant les mouvements les uns derrière les autres les assemblant en fatras. Libérée des frontières du temps et de l’espace, j’organise comme je le souhaite chaque point de l’univers. Ma voie, est celle d’une nouvelle conception du monde. Je vous fais découvrir le monde que vous ne connaissez pas. »
Extrait du manifeste du Ciné-Œil – 1923
1 novembre 2011
L’autruche
Je suis l’autruche rouillée au torticolis, condamnée à regarder par-dessous, chacune des vertèbres paralysées par mille petits clous oxydés. Le temps de faire craquer chacune d’elles, je tire sur mon cou, mais mes cils résistent et s’emmêlent: ma tête devient une racine.