Objets trouvés dans les films visionnés ce week-end
Errer ce sont de mauvais reflexes. Avant c’était simple d’écrire, c’était méthodique, je savais formuler une introduction, une problématique, poser des questions, séquencer, trier, faire comprendre. Maintenant j’ai appris à écrire sans réfléchir, à laisser mes doigts taper sur un clavier, vite, sans presque jamais relire. J’apprends petit à petit à décomposer, à désapprendre, à faire comme ci.
Mais est ce que c’est seulement errance. Est ce qu’au fond ce n’est pas moi qui devient moins méthodique, qui me laisse aller, qui note tout ce qui fuse et qui veut garder des traces. Archiver sans méthode, entasser. Comme mon rangement, mes idées sont en sédimentations. Je laisse tout s’accumuler dans des carnets, dans des discussions, dans des rêveries. Tout s’ensable. Ma chambre finit toujours par être rangée, ma tête aussi peut être un jour. Pour l’instant je sédimente, je laisse s’accumuler pour un futur à trier. Ce n’est pas le moment de ranger, je ne dois pas me forcer à classer.
Mais faire un dossier c’est ça : classer, expliquer, présenter, faire comprendre, problématiser. Se vendre se faire voir. Je suis une mauvaise communicante en quelques pages je suis incapable de montrer ce que je suis. Enfin, c’est le même problème pour tout le monde. Mais peut être que moi je ne suis pas capable de savoir ce que je veux montrer de moi. Quand je vois ces filles sur instagram ou sur youtube je me dis qu’elles ne se posent pas ces questions, c’est facile de choisir quoi montrer. Mais dans mon social nette work je suis toute seule et je dois définir les règles du jeu. Pour l’instant j’ai l’impression d’avoir déjà perdu la partie.
5
Mobilité. Ouverture d’esprit. Facultés d’adaptation. Libertin.
Le 5, dans tous les divers symbolismes de cette planète, est la manifestation de l’homme, au terme d’une évolution biologique et spirituelle. Il désigne un acte, comme tous les chiffres impairs, les chiffres pairs indiquant un état. C’est le nombre de l’existence matérielle et objective, symbole de la vie manifestée. 5 est la somme de 2 + 3, il est aussi le milieu des 9 premiers nombres. C’est l’union, le centre de l’homme (bras écartés, celui-ci paraît composé de 5 parties en forme de croix), l’univers (avec ses deux axes, l’un horizontal, l’autre vertical, passant par un seul centre, soit la perfection). C’est la volonté divine qui ne peut que désirer l’ordre et la perfection. Les 5 sens et les 5 formes sensibles de la matière expriment la totalité du monde perceptible. Mais il peut aussi symboliser la création inachevée et devenir néfaste : il est associé aux dangereux échecs dont les fausses-couches et la mort. Le 5 peut être Cruel ou Créatif. La lettre C symbolise aussi un pouvoir de transmutation possible. L’homme qui s’intègre dans le monde matériel et qui va l’animer, c’est le 5, c’est L’homme avec ses cinq sens, avec la liberté de les utiliser pour chercher, expérimenter, combattre… et parfois se tromper.
Le cinq, c’est la vie, le combat, l’aventure, le changement, la liberté, la sensualité et la sexualité, l’aventurier, celui de toutes les aventures, physiques, affectives, spirituelles ou intellectuelles. C’est l’expérimentateur, le chercheur, l’homme ou la femme libre, ardent, entreprenant, audacieux magnétique et chanceux, aimant la vie et ses plaisirs. C’est l’imprudent, le coléreux, le dangereux, le temps de la liberté, des voyages, du changement, du combat et des aventures, le temps de la vie intense.
http://www.lousonna.ch/esoterism/numer/inumersigne.html
Qu’est-ce que aujourd’hui ? La saint-Valentin et ses intentions.
Un mur sur facebook = le quotidien en quantité, des images sur instagram = le quotidien en quantité, des tweets en quantité, des photos de soirées, des posts tumblr en quantité. Nous vivons dans l’ère quantitatif. Avoir plusieurs boy-friend. Changer d’amis, changer d’études. Changer de chemin. Errer en quantité. Changer de médiums, changer sa façon de penser. Changer l’habitude quantité pour qualité. Il faut que la qualité revienne non ? Sinon il faudra écrire de l’absurde.
des feuilles tombent comme des etoiles tombent dans le ciel
ils tombent légèrement, on suis ses traces.
un jour, j’ai trouve une feuille par terre. sa forme est la meme forme que la coeur
la feuille est le coeur du arbre.
si l’arbre est content, il fleurit. mais s’il n’est pas content, ses coeur sont tombees.
L’objet pittoresque est par nature, une « pauvre chose », une figure du « dénuement » à l’image du bohémien, du mendiant, du campagnard ou de la ruine. Sont typiquement pittoresques non les objets possédés ou acquis par le don, mais ceux qui incombent à la catégorie des objets trouvés. Il se pourrait que la nouvelle forme de l’objet trouvé soit découverte dans les reliques de l’humanité contemporaine, emportées par un cycle d’obsolescence en constante accélération. C’est peut-être la raison pour laquelle la version actuelle de l’objet trouvé ne correspond ni à la relique, ni à l’archaïque, ni au fossile mais à l’objet dernier cri.
Je vais ne rien changer et observer
Je ne vais pas courir nue sur le mont blanc
Il fait trop froid
Je vais marcher à m’en niquer les pieds
Avec les mauvaises chaussures
Avec un manque d’étanchéité
Des ampoules
Je vais aller loin sans bouger de mon fauteuil
Ferme les yeux, tu entends ?
Écoute
Je vais bouger de mon fauteuil pour en retrouver un autre
Je vais ne jamais jamais te retrouver
Claque ou silence
Le silence c’est tout et rien
Une surface où se projeter
Dure à appréhender
Je préfères les mots qui blessent
Je préfère savoir quoi affronter
Je préfère savoir
Savoir
Préférer savoir
A quoi ?
Illinois
Silly noix
Est ce qu’on peut faire tout ce qu’on veut ?
Est ce que je peux crier dans une rame de métro ?
Est ce que je peux crier et courir dans la rue ?
Est ce que je peux te souffler dessus ?
Est ce que je peux te toucher ?
Est ce que je peux tout oublier et recommencer ?
Est ce que pour un jour je peux être quelqu’un d’autre ?
Est ce que je peux t’envoyer te faire foutre ?
Est ce que je suis capable de te dire merde ?
Est ce que je devrais être capable de te dire merde ?
Est ce que tu crois qu’on va aller loin ?
Loin ?
C’est plus près que près ? Prêt
C’est un don pour soi
Donner à toi
Données pour soi
Haïr les points
Serrer les poings
Frapper des mots
Frapper avec des mots
Punchline
Punk line
Niaiserie assumée
Roseries évaporées
Pourpres desseins animés
Rougorangeries des salons
Buée de joues
Pivoineries des grands chemins
Point
.
Un Art
L’art de perdre est simple à maitriser
Combien de choses semblent faite pour être égaré
Que leur perte n’est nullement un désastre.
Oser accepter avec le temps
De perdre des choses, des clefs,
L’émotion vous gagne quand elle vous quitte.
J’ai perdu deux villes, deux rivières, un continent,
Ils me manquent
Mais ce n’est point un désastre.
Même te perdre toi
Cette voix facetieuse, ce geste que j’aime
Je t’aurais dis la vérité.
Il est évident que l’art de perdre
N’est pas trop dur à maitriser.
Bien qu’il soit toujours perçu comme
Comme un désastre.
Poème d’Elisabeth Bishop
Le poète Claude Pélieu
Le silence n'a pas 2000 ans,
Nous sommes évidemment ailleurs,
Programmation musicale,
Je comprends.
J'attends.
J'entends.
Syntaxe à la menthe.
je me promonade dans le foret, la foret est comme le foyer.
je m’immerge dans la mere, mon vayage commencera.
j’entends du vent, c’est le signe de rentrer chez moi.
c’est le temps de quitter, c’est le temps de revenir.
si j’etais un pigeon, je volais dans le vent, vers ma foret, dessus ma mere.
plaque sur le sol : »Souvent »…. petits pas, petits pas, chaussures trempées, plaque sur le sol : « c’est ainsi »
Souvent c’est ainsi !
Merde.
Merde merde merde.
Je ne peux pas vous raconter toute l’histoire. Mais c’est tragique, c’est comique, c’est romantique. Ça ferait un super film du dimanche soir sur TF1. Sauf que pour l’instant j’ ai pas encore trouvé le happy end. J’ai transformé quelqu’un en fantôme. Je lui ai enlevé toute substance je l’ai laissé comme une pellicule vide errer loin de moi. Il n’était plus que les pires images que j’avais de lui. C’était plus simple. C’est plus simple d’oublier quelqu’un, de l’effacer, de le faire disparaître que n’importe quelle autre interaction.
Puis il y a eu cette sombre histoire de sac à dos. Tout cela a commencé avec vous à Brocéliande, une petite pièce en plastique de mon sac a lâché, les bretelles ne peuvent plus répartir le poids de mon sac de randonnée. Alors je suis partie en quête de sac à dos. Un tour chez Décathlon, un tour à Paris au Vieux campeur, un retour chez Décathlon, puis fin du voyage dans un magasin en zone industrielle en Moselle. J’ai un nouveau sac à dos. Sauf qu’entre temps j’ai cherché l’autre sac, celui que je lui avais prêté. Celui qui était encore là bas, dans une zone bien fermée, bien hermétique dans ma tête. Un lieu que j’ai vidé de sa topique. Hier j’ai posé un pied dans ce non lieu. Je suis descendue de la voiture, j’ai marché là où j’avais si souvent marché, tout est revenu d’un endroit volontairement oublié. J’ai revu les volumes, le son des marches en pierres, le panorama sur la ville du balcon auquel je jetais toujours un coup d’œil avant de rentrer, le chocolat au marzipan et les emballages en allemand. Le chat qui a grossit et qui ne m’aime toujours pas. Il n’était pas là mais je me le suis pris dans la gueule. C’est comme si ma tête faisait un retour en arrière, tu te rappelles des VHS ? Je rembobine tout pour revoir le début avec comme une envie d’en refaire quelqu’un de réel. Je suis comme dans une faille temporelle où quelqu’un de passé me donne une claque dans le présent sans savoir si un jour je me heurterais de nouveau à son existence.
Je remercie ma patience de ne pas avoir appuyer violemment le frein !
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