À la levée, c’est chaud et tremblant à la fois. C’est dur de sentir son corps.
J’ai des yeux coquillettes parce que la nuit est trop courte.
Il y avait une brume monstrueuse, elle mangeait le paysage ! Ne laissant apparaître que de moitié les chemins sinueux du Botconan.Le temps idéal pour aller frapper l’asphalte avec mes petites chaussures roses flash !
J’ai fait le parallèle entre la brume et mon cerveau encore embué, et comme le chemin était sinueux la rêverie a commencé. l’impression d’être dans un lieu à la fois connu (parce que c’est le cas) mais aussi inconnu puisque j’avançais a l’aveuglette. J’aime beaucoup courir, c’est un des rares moment ou tu te sens en vie, pas parce que tu es actif mais parce que tu prends le contrôle de toi-même.
C’est comme si mon cerveau me laissait les commandes, qu’il me disait vas y je te passe le relay, ce n’est plus à moi de réguler ta respiration (ma respiration n’est plus passive je l’exécute), et tes pas, il va falloir que tu régules ta vitesse, (je contrôle la force que je mets dans chaque pas, je contrôle moi-même l’impact sur le sol),( et je sens mes muscles se contracter, j’ai l’impression d’être une machine).
mais mon cerveau est encore présent et au bout d’un moment ce manque de controle le frustre, alors il essaie de me faire capituler, route trop longue, point de côté, longueur de l’effort, côte insurmontable, tu me test pour voir de quoi mes cellules sont faite, voir ce que j’ai dans mes noyaux cellulaire, voir si je vais m’arrêter dans cette côte pour te redonner le relay! Mon casque m’insuffle de quoi tenir comme si il essayait de m’aider :
« Oh, it’s just me, myself and I
Solo ride until I die
Cause I got me for life
Oh I don’t need a hand to hold
Even when the night is cold
I got that fire in my soul »
Ce n’est pas de la neige même si cela blanchit le sol. Ce sont comme des paillettes en suspension. D’infimes morceaux de verre qui flottent à hauteur d’un regard. En avançant dans ce nuage les particules viennent fondre sur la rétine. La lumière est froide, presque artificielle et pourtant naturelle. Elle s’artificialise surement parce qu’on ne la connaît plus. Une lumière glacée qui habille l’hiver. Des rayons qui font plisser les paupières. Une lumière fraiche et basse qui te rappelle des projecteurs de studio. Tu avances dans cette ambiance gelée, tout est recouvert d’une épaisseur blanche, tout se dessine, se contoure. Les toiles d’araignées invisibles deviennent massives. Tout ce qui se cache apparaît. Pour un temps seulement car une fois tout recouvert, tout ce qui se montre et tout ce qui se camoufle sera dessiné d’un même trait, sera recouvert de la même couche. Tout unifié en une matière, en une couleur, nous sommes au pays des ombres.
L’école m’a déconstruit, l’école m’a écrasé !
-Je ne peux pas rentrer dans ce moule, je ne veux pas!
Ce n’est pas moi, je ne veux pas me construire ça comme ça !
je trouve le même résultat mais autrement, ma méthode est différente mais elle marche quand même!
On nous dit d’affirmer notre personnalité mais on nous éduque pour devenir des photocopies de photocopie !
Mais moi je n’ai pas envie, on ne m’a pas demander mon avis !
je veux pouvoir écrire sans avoir a faire 3 grandes parties dans lequel il y a deux sous parties, le contenue n’a jamais été soucis la forme que l’on m’impose oui !
– NON tait toi! tu ne rentres pas dans le moule, pourtant il va falloir, tu as un examen dans deux ans, tu sais le bac ! Ici c’est soit tu te conformes soit tu n’y arriveras pas !
– Après m’avoir bien tassé dans ce moule qui ne me convenait pas, On m’a reproché de ne pas avoir confiance en moi,
je l’avais dit ce moule il n’était pas pour moi! Je n’aime pas ce moule !
je pensais que l’école était malléable que je pourrais y venir même dans un moule différent !
Je me suis adapter ! je me suis raccroché à Darwin
Le gland magique du Chêne à Guillotin a poussé ! Je vais avoir plein de petit Merlins dans mon appart !
Je voudrai faire un haul action
Si il voit le jour tu en seras le premier informé
Je parles au site errance s
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