Errances

4 juillet 2016

Le brouillon avait été enregistré à 23h43 et j’écoutai Barbara.

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On a un arbre au milieu du jardin.
Il est beau et c’est un pommier.
Il est vieux et surplombe le terrain.
Mon frère vas s’y réfugier pour bouder.
Moi j’y vais pour me cacher pendant nos parties de cache-cache les soirs d’été.

Au printemps, il est fleurit.
Les bourgeons sur les branches sont en fleurs.
Il est blanc, et au grès du vent, les pétales se décrochent et virevoltent dans l’air avant d’atterir sur la pelouse fraichement tondue.
Les feuilles sont vertes, les corolles ouvertes et les abeilles butinent le coeur des fleurs.
Les fourmis, elles serpentent sur son tronc, reliant le sol à la cime dans un va et viens incessible.

En été, c’est un repère géographique tel le X rouge sur une carte au trésor brulée.
C’est l’arbre de la Guinguette de ma soeur.
L’arbre qui nous protège du soleil, quand le sucre se répand sur la crêpe.
L’arbre qui donne de l’ombre quand le nutella dégoulinent sur la tartine et que le couteau bleu de la dinette découpe dans le vide la frite en plastique jaune qui se trouve dans l’assiette verte.
C’est l’arbre dans lequel les pinces à linge viennent s’accrocher pour retenir les draps qui forment nos cabanes.
C’est l’arbre maudit, où les branches accueillent les campements éphémères des playmobiles les plus aguerries.

En automne les bourgeons deviennes des pommes.
Les branches s’inclinent à terre sous le poids des fruits.
On va cueillir le dessert à même les branches de l’arbre.
On choisit la plus grosse, la plus rouge et la plus haute.
On prend du plaisir à aller la chercher.
On prend du plaisir à la manger.

Chaque année le pommier permet à ma grand-mère de complimenter l’arbre sur sa générosité.
« Oh c’est incroyable ça ! Vous avez encore des belles pommes cette année ! Hein Magali, je disais qu’est ce que vous avez de belles pommes encore cette année ! Il est beau hein votre pommier. Non mais vous avez un beau jardin ! »

En hiver, les feuilles tombent et le pommier déshabillé exhibe son squelette gris et rachitique au milieu du terrain.
Les pommes tardives s’écrasent sur la pelouse.
Nous devons les ramasser pour éviter que mon père durant son inattention ne les broient avec sa tondeuse, et abime ainsi le mécanisme de sa bécame.
Les oiseaux viennent s’y poser pour picorer les boules de graisses qui pendent à ses maigres branches.

On avait un arbre au milieu du jardin.
Il était beau et c’etait un pommier.
Il était vieux et surplombait le terrain.
Mon frère allait s’y réfugier pour bouder.
Moi j’y allais pour me cacher pendant nos parties de cache-cache les soirs d’été.

Aujourd’hui l’arbre au milieu du jardin n’existe plus.
Le pommier est partit, et tout ce qu’il apportait aussi.

lundi 4 Juillet

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3 juillet 2016

dimanche 3 Juillet

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Philippe Solers

2 juillet 2016

Je venais de finir le ménage sur du Barbara.

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1 juillet 2016

vendredi 1er Juillet

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il regarda ses mains

ses bout de doigts

tout lui revint 

en tête les sâles lois 

 

 

30 juin 2016

Saisissez votre texte ici

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29 juin 2016

J’ai tourné ma tête de gauche à droite.

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« petitesemaineenseoleilléeletsgoshoppingweneedyouisabelmaranthugobossparfumsainttropezimagestudiobekolistoBNplomberieserrurieUultradegraissant peauxsensiblenestlepocketagnesledig »

Ultra Dégraissant

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craig_green_vogue_hommes_web__dsc3470_jpg_3934_jpeg_1473.jpeg_north_660x_white

mercredi 29 juin

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Wow

It’s your life

giddy up

28 juin 2016

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C’est alors qu’il décida d’ouvrir les vannes.
Il brisa lui même la barrière de sable qui le protégeait de la mer.
La vague d’eau salée déferla sur la muraille et s’engouffra dans la brèche.

Elle avait envie de chanter.
Elle voulait faire comme on chante à la Star Academy.
Elle voulait faire du théatre avec Oscar Sisto,des chorées avec Kamel et des débriefs avec Raffi affalé dans le canapé dusalon coloré.
Elle poussa alors la chansonnette.
« Laisser moi danser, laisser chanter ».
On lui ordonna de se taire et de mettre la table
Elle s’exécuta, et mis la table.

Aurélie avait la peau blanche et portait des lunettes.
Le stress des concours de Gymnastique lui faisait perdre ses cheveux.
Aurélie avait une grande soeur et le violet était l’une de ses couleurs préféré.

Il tourna violemment la clé et ouvra la porte.
Il entra en trombe pour commencer son ascension.
Il monta quatre à quatre les marches.
Il tenait sa robe dans les mains, concentré pour ne pas marcher dessus dans l’escalier en colimaçon.
Il n’avait pas vu l’heure.
Les minutes avaient filé trop vite en si bonne compagnie.
Les cloches retentirent avec 18 minutes de retard.

Les pivoines étaient par terre.
Couchées sur le trottoir, l’eau ruisselait dans le caniveau qui se situait quelques mètres plus loin.
Il était 7h09 du matin.
Catherine n’avait pas fait gaffe en reculant pour arroser.
Catherine s’était pris les pieds dans le tuyaux d’arrosage et s’était rétamée dans les pivoines.
Catherine avait lâché un gros « Merde » et s’était énervée contre elle même.

Il décocha son arc, ferma un oeil et coupa son souffle.
Il tentait de viser la mouette posée sur les premières marches qui permettaient d’accéder au phare.
Au loin les goelands volaient, guettant l’arrivée des pêcheurs.

Il était beau.
Il mettait exprès des chemises blanches trop petites pour que les muscles soient saillant.
Il fallait appâter le client.
À 7 euros le Coca, ça valait bien ça.
Il avait toujours la coupe impeccable et tenait son plateau comme personne.
Il organisait l’espace de sa terrasse comme on rentabilise la vitrine d’un magasin Ladurée.
C’était le seul à ne pas porter de cravate.

Bernard avait chaud.
Son tee-shirt couleur parme était framboise bien mûre sous ses aisselles.
Il avait perdu le bichon frisé de maman.
Il avait pas fait gaffe en ouvrant la porte pour sortir les poubelles jaunes.
Bijou s’était dit que c’était le moment ou jamais.
Bijou avait filé.

Elle était enrhumée.
On aurait dit Isabelle Nanty dans « Le Fabuleux d’Amelie Poulain » de Jean-Pierre Jeunet.
Elle avait son mouchoir humide en main, le nez rouge et un châle vert sapin sur les épaules.
Elle fronçait les sourcils dès que la cloche de la porte carillonnait.
« C’est pourquoi ? Qu’est ce qui veut le gamin ? »

Véronique vendait le magazine ELLE avec un jour de décalage.
Véronique était chanteuse à ses heures perdues.
Véronique était insulaire et elle chantait « Océane ».

26 juin 2016

Il portait du rouge et regardait au loin l’océan.

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Jardin d’enfant

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Il ou Elle portait du rouge.
Il ou Elle observait la seine du Balcon.
Il ou Elle se cachait dans l’immensité des toits gris de la ville de Paris.

Grain de beauté Klein

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rf'ze,s

COTELAC #2

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Léon, lui était assis devant l’église.
Léon était puni.
Il avait retiré la chaise d’Auguste au moment de se rasseoir, au moment où le père François avait dit « Amen » et que tous les enfants l’avaient reprit en choeur.
Ce moment, où enfin on peut se rasseoir.
Dans un assourdissant boucan Auguste c’était donc retrouvé ni plus ni moins le cul par terre.
Les fesses sur le marbre gelé de l’église.
Le coxis en vrac sur la pierre millénaire.
Léon avait trouvé ça très drôle, Madame Fossard beaucoup moins.
Elle s’était levée en direction de Léon, lui avait chopé l’oreille et lui avait dit d’aller voir dehors si Jesus y était.
Léon il en avait rien à foutre de jésus, du père et du Saint Esprit.
L’ostie il trouvait ça dégueulasse et les chansons du pères François sans intérêts.
L’église c’était pas son truc.

Les gens s’amusent !

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COTELAC

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La voiture noire s’arrêta devant l’église Saint-Roch.
Véronique en descendit comme une starlette à Cannes, le tapis rouge et les photographes en moins.
Elle était pimpante.
Elle portait son ensemble parme et mauve en coton d’Egypte acheté chez Nina Ricci pendant les soldes de l’été 98.
Elle avait fini l’ensemble pas un sublime collier de perles qui illuminait et soulignait gracieusement l’ovale de son visage.
Elle claqua la porte de la voiture.
Elle était contente, elle n’avait que 5 minutes de retard. Elle avait tout bien préparé.
Elle regarda sa montre, puis son portable. Elle rehaussa la hanse de son sac sur son épaule.
Elle tira sur sa veste et remis sa broche en place.
Elle était prête.
Elle partie en faisant claquer ses talons à bout carré sur le parvis de l’église.
Pas peu fière de son investissement vestimentaire qui à l’époque ne lui avait couté que 3600 Francs.
La vendeuse lui avait dit qu’il fallait voir cela comme un bel investissement sur la durée.
Véronique avait sauter le pas, et donc fait flamber le carte bleu.
Elle était fière comme un bar tabac, séduite et sûre de l’image qu’elle renvoyait.
On aurait dit une grosse myrtille.
Une grosse myrtille généreuse et gourmande au milieu d’un jardin en friche.

ORANGE ET POIRES, POIRES ET CITRONS

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25 juin 2016

samedi 25 juin

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Capture d’écran 2016-06-26 à 00.20.06

24 juin 2016

vendredi 24 juin

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Le Brexit est in 

 

23 juin 2016

jeudi 23 juin

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« Ma soeur de 32ans me dit au bout du fil 
que cette Florence est une vraie conne à lui demander si elle veut un enfant  -Non non c’est pas prévu qu’elle lui a dit à son comptoir Etam.
-ba dis donc va falloir mettre les bouchées doubles
« Connasse c’est qu’une connasse celle-là (inspirant-expirant la clope et les insultes en même temps)
C’est vraiment violent d’écouter quelqu’un qui ne se rend pas compte que celle-ci est touchée par un lien social.
 

22 juin 2016

mercredi 22 juin

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En direct sur le poète Ginsberg !

http://www.franceculture.fr/emissions/la-compagnie-des-auteurs/beat-generation-34-portrait-d-allen-ginsberg-en-poete-bouddhiste

21 juin 2016

Bon baisers de Paris

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Sans titre-1

Excusez moi madame, je me suis un peu emporté !

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On s’était garé à Richemont.
On était descendu par la petite rue, où petits nous déboulions à fond en trottinette.
On avait coupé par le jardin de Limur qui nous servaient de raccourci quand on allaient mangé à la cantine d’Anne de B.
On a descendu les marches en parlant des gravures des élèves de Catherine.
On est arrivé devant le palais de justice.
On est passé à coté de la poste, où enfant on embrassait ma grand-mère derrière le guichet.
On a traversé la route, sans prendre la peine d’emprunter un passage clouté.
On à fait un tour.
On est aller chercher des pellicules 36 poses en 400 chez Perse pied en face de la cathédrale, où il y avait le curé entouré de beau monde.
On a parlé fort à la vendeuse pour qu’elle comprenne bien ce qu’on voulait.
On est ressorti, on a regardé la nouvelle collection du magasins Verity.
On s’est foutu de la gueule de la vendeuse, délicieuse dans un ensemble crème à liserai chocolat. Elle arborait un magnifique décollement de racine comme on en fait plus, son regard était sublimé par un eye-liner bleu roi.
On a demander un renseignement sur des panier tressé marocain.
On s’est retenu de rire quand le vendeur à titubé dans l’osier.
On est redescendu de la place des lices.
On a attendu ma soeur obnibulé par le présentateur à mandoline.
On a regardé des jetés de lit en lin nid d’abeille jaune.
On est passé par la halle au poisson.
Ils étaient tous les 2 là, l’un contre l’autre à attendre le client derrière les tourteaux qui bullaient sur le présentoir en zinc.
Il y avait du bruit.
On a trouvé une place au café de la poissonnerie.
J’ai donné un grand coup de pied dans la table.
J’ai fait valsé les verres.
Les verres se sont brisés.
J’ai rigolé et me suis penché pour ramasser les débris de mon inattention.
Ma soeur s’est planté dans sa commande.

Et puis après on est rentré.

20 juin 2016

jeudi 23 état

Filed under: corridors — errant @ 14:34

Tu sais, il y a ses voisins. Ceux d’un étages plus bas. Discrètement sur leur balcon. Le monsieur il s’endort, et la dame elle lit des journaux, des magazines.

Ils ne font pas de bruit ça donne un bon tableau des clichés des retraités.

Tout à l’heure dans un film une femme âgée disait qu’elle « en a marre d’être vieille »

Ca phrase est tellement vrai. Je pense à ma grand mère qui se trouve laide avec tout ses traits sur le visage. Je vois ça comme le passage d’expériences, son visage c’est aussi les traits d’une autre époque, c’est un visage qui a grandit dans les champs au soleil à travailler de la terre. Et pourtant, elle continue de

dire que c’est des cons à la télévision

que c’est toujours les même qui gagnent les sous dans les jeux

que les feux de l’amour (jamais en vo) avec amour, gloire et beauté et la météo

dire qu’avant elle faisait 40 cm de plus qu’aujourd’hui

que hier elle faisait la fête avec du cidre que son père faisait, que les bas était de qualité,

que même si le yaourt est périmé faut le manger, qu’il ne faut rien laisser perdre et puis que de toute façon on a pas connu la misère .

Une fois si elle m’a dit que j’avais déjà eu beaucoup de misères, mais pas les même qu’elle. Même si au final ça rend les moment, les choses plus précieuses.

et qu’aujourd’hui elle doit se forcer à ne pas trop rester dans un lit sinon

sinon elle a mal parce que vieillir c’est juste le corps qui se rouille. Après elle a déconner aussi elle n’a pas vraiment marcher pendant plusieurs années. Et puis elle a été mal soignée du dos .

15 juin 2016

Avoir 2 oreillers et n’en utiliser qu’un.

Filed under: corridors,sillons — Étiquettes : , — errant @ 23:32

Charles est dans le bus portant le numéro 59. La tête contre la vitre Charles regarde défilé Paris.
La journée a été longue, les yeux rivés vers le sol, Charles regarde la délimitation étroite entre le trottoir et le bitume. L’arrêt est demandé pour Stalingrad. Charles se redresse, et annonce à l’octogénaire assise à coté de lui qu’il descend au prochain arrêt.
Monique sursaute, reprend son sac en cuir rigide qu’elle avait solidement posé sur ses genoux.
Monique rapproche son sachet en plastique de couleur vert dans lequel elle trimballe 2 poireaux, 1 concombre, une motte de 250 grammes de beurre salé et une liste de course sur laquelle ces 4 articles y sont inscrit.
Monique espère ne rien avoir oublié.
À l’aide de sa main droite Monique s’accroche fermement à la barre, comme on amarre un bateau au ponton et s’extirpe tant bien que mal de la place duo qu’elle occupait.
Charles se lève, enfile son sac à dos, passe sa main dans ses cheveux et passe devant Monique qui tangue de droite à gauche dans l’allée centrale du bus.
Monique baragouine des paroles inaudibles, sauf peut être pour elle même.
Monique fait face à la tempête dont elle est maintenant victime.
Monique redoutait ce moment fatale où à défaut d’avoir la place contre la vitre, il faut se lever pour laisser sortir son voisin.
Monique maudit celui qui a conçu le bus 59.
Monique maudit aussi Charles qui décide de sortir à Stalingrad.
Mais Monique resiste, ses doigts robustement serrés autour de la barre, le bras tendu et le corps droit.
Monique lutte mais ne sombre pas, pas maintenant.
Monique ne lâche rien, droite comme un I dans ses nouvelles chaussures à semelles orthopédiques.
Le brushing impeccable Monique brave la tempête, le vent et les nids de poules.
Monique fixe, concentrée la bague en or qui encercle son majeur.
La bague lustrée au Miror brille comme un phare en plein milieu d’une mer agitée.
La bague guide Monique.
Monique louche sur la bague.
Le bus s’arrête à Stalingrad.
Les portes s’ouvrent.
Il pleut.
Charles remercie Monique et le chauffeur.

Charles était beau.
Monique était vieille et elle n’aimait pas le bateau.

Nombre de mots: 356

13 juin 2016

À celui qui ne viendra jamais.

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Et puis je suis parti, j’ai pleuré et tu es resté là, les bras ballant dans l’encadrement de la porte d’entrée. J’ai crié dans la cage d’escalier, mes yeux étaient flou, la minuterie avait sautée.
Dans l’obscurité je descendais les marches, une à une en espérant ne pas tomber. Toi tu es resté là, le torchon brulant dans la main droite et le verre d’eau dans la main gauche, le gaz était encore allumé. En sanglot j’ai tiré la porte de l’immeuble, l’air était humide et froid.
Tu as fini par lâcher le torchon, tu as reculé doucement, et fermé derrière toi la porte d’entrée.
Tu as regardé par la fenêtre, je disparaissais au loin. Jamais plus tu ne me reverras.

Et puis tu es parti, tu as pleuré et je suis resté là, les bras ballant dans l’encadrement de la porte d’entrée. Tu as crié dans la cage d’escalier, tes yeux étaient flou, la minuterie avait sautée. Dans l’obscurité tu descendais les marches une à une en espérant ne pas tomber. Moi, je suis resté là, le torchon brulant dans la main droite et le verre d’eau dans la main gauche, le gaz était encore allumé. En sanglot, tu as tiré la porte de l’immeuble, l’air était humide et froid.
J’ai fini par lâcher le torchon, j’ai reculé doucement et fermé derrière moi, la porte d’entrée.
J’ai regardé par la fenêtre, tu disparaissais au loin. Jamais plus je ne te reverrais.

9 juin 2016

Coquillage et crustacés.

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bbb

Pieds nus dans le chantier, on avait fini par voler le tabouret.

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A_collection

Les rouleaux se déroulaient plus vite, que l’eau coulait.

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giphy

Et puis elles sont parties.

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faraway

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