Errances

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A nous 2 Martin Barré

Ça frappe, ça cogne, ça rape
elle s’immisce dans les poumons et les englues
Elle inonde, détruit puis te brûle de ces flux

Elle y met du siens pour faire plonger dans les vapes
Racle, expulse et dégluti

on grille on transpire on se polarise

Les personnes déambulent sur les sols

remplit de pavé ou de goudrons

à travers la fenêtre imaginer ces corps

qui s’allument ou s’éteignent.

Le jour se couche, la nuit accouche

c’est douloureux les successions

states de temps et d’espaces

Le journal intime est fait pour être conservé dans un tiroir, et être relu plus tard. Lorsqu’on change (parce que nos désirs se différencie avec les âges) pour s’apercevoir du nous d’avant.

La vie c’est comme une rappe a fromage, et toi tu es le gruyère !

Dzso 

Peut-être ils vont ressuscités .

Eh alors les autres, ils font quoi ? C‘est comme si ils n’avaient jamais existés?

« 

 » – Un joyeuse Pâques ça vous va ?
– Euh… En fait je préfère comme ça, c’est très bien, merci. »

mémère <3

Quand  les réactions du corps, 

vivre dans son corps, exister à travers lui. Lui donner une hygiène de vie, une façon de marcher, un geste familier, quand le corps est distribué par là, il mange ses 3 repas, quand il est lavé, il dort dans des draps propres, il transpire, il frissonne il tombe, il cours, chute, se remet en marche. Toute notre vie on marche, cours, chute, se remet en marche. Aller cours, tombe, marche : après s’être déplacé à 4 pattes pendant de longs mois, avant de ne plus pouvoir bouger instantanément.

Un jour les autres et soi-même on ne marche plus

pendant ce temps là errances

quand je ne sais plus plonger et que je me noie j’écoute de la musique

Cher errances, je te lâche un peu pour une histoire de silence, de si de lance de cil de si lance. Chut ! Silence radio. Silence noir, (chuchoter) silence blanc silence café silence, tais-toi si. Silence.