lundi 30 janvier
https://www.youtube.com/watch?v=23ZuTzmhyvI
L’endroit n’avait rien de particulier. Un simple banc en beton, abimé par le temps, un panneau où l’on pouvait lire Les Faroulais et des champs, à perte de vue. L’hiver approchait, le temps s’asséchait. La mairie avait beau avoir suspendu cet arrêt, le banc trônait toujours fièrement sur le bas côté. Il n’était pas prévu que cela change. Dans le silence. Dans la nuit. Sous la pluie. Il attend.
Lorsque nous touchons un objet, nous y laissons un peu de nous-même : un fragment de peau et sa cohorte de bactéries occupées à dévorer et excréter. C’est notre signature olfactive. […]
Nous n’avons même pas à toucher un objet pour qu’il porte notre odeur : rien qu’en nous déplaçant, nous perdons des cellules cutanées. L’air s’embaume de notre sueur « déshumidifiante ». D’autant que notre odeur garde aussi le souvenir de ce que nous avons mangé, de qui nous avons embrassé, de qui nous avons pris dans nos bras. […]
Un chien dressé saura même distinguer deux jumeaux rien qu’en les reniflant.
Dans la peau d’un chien, Alexandra Horowitz, 2009
Chameau à la méthode tempéra restauré, retard comblé pr l’expo « fantômes » imminente (pas simple de faire le lien avec le titre de l’expo j’en conviens.)
Sinon, la finale des championnats du monde c’est dans moins d’une heure et « du coup », on va souper devant la tv :
au menu : soupe de légumes du marché et queue de lotte au jambon de Pays et aux cèpes, avec des choux de Bruxelles poêlés.
mais de tout ça tout le monde s’en fou.. plus que de la primaire de la gauche ?
ps : malheureusement je n’ai pas enregistré votre numéro de téléphone, sinon je vous aurais appelé.
Certains traversent la rue,
peut être que d’autres attendent le bus.
Certains se retrouvent sur un banc pour discuter.
Le soir tombe,
l’air est doux.
Il y a de la poussière autour de nous.
La rue est bruyante,
envahie par les voitures qui klaxonnent,
les gens qui parlent forts,
des enfants qui rient.
À Alep un soir d’été 1992
les gens vivent.
Créer un site avec ovh c’est vraiment trop compliqué
j’aime pas l’informatique
et je crois qu’il me le rend bien
Errance d’un footing
En suivant la flèche j’ai pu voir des cailloux flotter, des citrons aussi, des arbres enfermés mais pas de mirador; des canards marcher sur l’eau, des plots d’une piscine extérieure qui m’a rappelé ma jeunesse, Gandalf et une image qui m’évoque l' »image insoutenable »postée en décembre dernier (issue d’une vidéo à la criée)
ici il y a des espaces trop vides
avec des boutiques et leurs vitres en sueurs
en fait c’était leurs seules couleurs
et puis ces cadavres de punaises
allongées sous les cadres des affiches du théâtre.
ici il y a des espaces vraiment vides.
ici du son en stéréo et partout de la wifi
là, toujours ici de la 4G du haut débit
même si c’est dur penser à se déconnecté même si c’est dur
souvent les fils finissent par s’emmêler
débat de primaire
primaire ce débat
Nous sommes des champs en pâtures.
Nous sommes des possibilités et des ratures
mais surtout du brouillon des essais mal fait
et pétris d’avenir, nous sommes la jeunesse.
écrire pour mélanger les épaisseurs du Temps, écrire pour éplucher les peaux mortes des souvenirs
A Rennes ce soir on voyait des étoiles danser au dessus des voies.
Peut être parce qu’elles entendaient la musique,
peut être que c’était juste la pluie
et la lumière des lampadaires.
Peut être que ce n’était qu’un mirage.
Au dessus des rails
des lumières scintillent.
Il y a aussi un wagon qui attend son heure,
c’est triste un wagon qui meure.
Il y a la rue déserte,
il y a le calme plat,
il y a une cheminée qui souffle,
et nous attendons le train de marchandises.
porte de pantin ligne 5 arrêt république : 24 mins
république – rue du temple : 5 mins
rue du temple- hank burger : 13mins
hank burger – rue saint sabin : 14 mins
rue saint sabin -le poulailler: 2 min
le poulailler- hank pizza : 15 mins
hank pizza – art et métier 11 : 6 mins
Art et métier ligne 11 arrêt porte des lilas : 11 mins
porte des lilas sortie 4 + attente tram 3b: 7 mins
tram 3b direction porte de la chapelle arrêt porte de pantin
<iframe width= »560″ height= »315″ src= »https://www.youtube.com/embed/asJ9FNUfQD4″ frameborder= »0″ allowfullscreen></iframe>
« Je ne faisais rien hier et comme j’avais pas fini, je continue aujourd’hui ».
Je ris de cet humour qui me parle de personnes que j’envie très souvent… car je ne sais pas faire ça.
« Il est exact que je ne sors pas de ma maison; mais il est moins exact que les portes de celle-ci, dont le nombre est infini, sont ouvertes jour et nuit aux hommes et aussi aux bêtes. Entre qui veut. » J.L. Borges
Magdalena Jetelova
Pas d’histoire aujourd’hui, juste un dessin. Une petite ile, avec une cabane et un drapeau sur un mat. Faut pas grand chose pour une histoire. Au final rien que ça suffit.
heureusement, j’ai retrouvé mon zenitude.
ça sera une bonne nouvelle journée demain.
Aujourd’hui, grand chose à dire. Je suis tombé sur mon disque dur, oublié dans un coin de mon bureau. Je ne m’en sert que quand je pense que mon ordi va pas tarder à me lâcher, c’est les seuls moments ou je pense à faire des sauvegardes. J’ai pas mal de photos dessus, quelques unes m’ont bien fait rire, je me suis demandé si j’allais pas vous en faire profiter, je n’ai pas suffisamment d’autodérision ce soir. Ce soir se sera juste la photo d’un souvenir pas très lointain et agréable.
si je peux me permettre de dire ça, que la mise en page de Multiplier est fini.
Ça sera jamais PARFAIT PARFAIT.
mais pour l’instant, on va faire comme ça.
et je commence à imprimer demain.
En rentrant, la porte était restée ouverte.
Elle est heureuse d’être enfin rentrée,
la quiétude qui plane à l’intérieur l’accueille.
Elle songe à la plume d’oreiller qui se ballade sur le clavier.
Elle songe aux murs qui tremblent,
à la lumière qui éclaire la rue.
Elle songe au dehors qui scie les oreilles,
qui paralyse les muscles,
qui fait pourtant accélérer le pas,
qui tranche les feuilles volantes,
au froid qui ne fait pas de bruit.
Elle se porte bien parmi l’environnement tétanisant.
Elle aborde le réveil avec sérénité.
Elle songe à ne plus penser à rien.
Powered by WordPress