c’est mort pour le contrôle d’histoire de l’art.
qui aura lieu dans une heure et demi.
Le loir en question est un animaleuropéen qui passe sept mois par an en hibernation. Cette expression fait donc référence à cette longue et profonde période d’hypothermierégulée, comparée au sommeil normal d’un humain.
Ce dessin fait un peu trop logo de boite de céréales
Un élève utilisait son temps à casser des verres. Il devint bientôt expert en la matière et sa dextérité frisait l’escamotage. Il parvint même à en briser un uniquement en le frottant du bout de l’ongle. Joyeux, il s’en alla trouver son maître pour lui montrer ce qu’il savait faire. Sûr de lui, il attend les félicitations. Le maître le regarde avec pitié et lui dit: « Il y a mille façons de casser un verre, mais une de le fabriquer! »
Jodorowsky démontant mes propres talents.
https://www.youtube.com/watch?v=CUQvITehr34
Ce lancé de cheveux me fera toujours le même effet
Trois jours intenses à se nourrir
Patrick nous a fait découvrir
Bob Dylan à en mourir
Qui a dit ça ?
Philippe Poutou. Enfin, il ne l’a pas vraiment « dit », si dire c’est parler, mais il l’a écrit. Hier. Sur facebook.
Philippe Poutou, au-delà de son nom vraiment trop mignon, c’est une personnalité publique du NPA. Il est aussi ouvrier à Ford Blanquefort. Il habite à Bordeaux. Il est chouette.
La mauvaise nouvelle, c’est que sur les 8 salaréis de Goodyear en procès pour séquestration, 7 ont pris entre 2 et 12 mois de prison avec sursis, et 5 ans de mise à l’épreuve, hier.
La non-surprise, c’est dans le titre : on s’y attendait. Ce n’est pas comme si cette affaire dure depuis un certain temps, et qu’elle s’inscrit dans une logique étatique qu’on retrouve de la répression aux salariés d’Air France qui ont déchiré une chemise de patron (crime total), à la répression de la loi travail (encore et toujours en cours).
C’est en tout cas une analyse partagée par beaucoup de syndicaliste, et plus largement beaucoup de monde.
Les syndicalistes, les faucheurs de chaises, les zadiste, le simple manifestant qui s’est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment… tout le monde en prend pour son grade.
« Une logique répressive est bien en place du côté de l’Etat et des patrons », dénonce Philippe. Et je suis bien d’accord.
En ce qui concerne les mouvements sociaux, c’est à travers la police et la justice que l’Etat et les patrons entendent garder un contrôle sur les populations. Pas besoin de chercher bien loin, juste à regarder ce discours de François Fillon face aux grands patrons du MEDEF : https://www.facebook.com/Solidaires93/videos/635106830007701/
Et qu’on ne me dise pas que ce n’est pas pareil aujourd’hui, étant donné que nous sommes sous un gouvernement de gauche : depuis la loi travail, je n’y crois vraiment plus.
Bonne année !
P.S. : Jon Palais, inculpé pour avoir fauché des chaises de banque (je vous en parlais l’autre jour), est moins dans la mouise : le parquet a requis une dispense de peine. Ils n’avaient pas trop le choix.
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« Mais oui on se connait bien
T’as même voulu t’faire ma mère, hein
T’as commencé par ses seins Et puis du poumon à mon père, tu t’en souviens? »
Est-ce que tu peux venir dégraver le chassie que tu as utilisé au première semestre pour faire tourner le chassis aux autres?
Merci. heyheyhey
Depuis une ou deux semaines les sapins pullulent dans les rues. En plus de coûter en moyenne 24.70 € pour ne rester que quelques jours dans vos salons, alors que vous avez déjà dépensé 500€ pour vos cadeaux de noël, veuillez aller les déposer vous même à la déchetterie plutôt que les laisser pourrir en plein milieu de la rue.
J’avais faim
Tu avais 4 pommes de terres
Tu les as coupés
Tu les as cuit sur les coups de 22h
Tu es revenu avec des frites
J’avais soif
Bouclettes et biche.
C’est Irène Terrel, avocate, qui a prononcé cette jolie phrase en décembre 2008.
Elle n’était pas au bout de sa peine (capitale).
Ce n’est pas à Irène dont nous allons nous intéresser aujourd’hui, mais plutôt à Julien.
Vous avez surement déjà entendu parler de Julien Coupat : il a été mis en examen par le juge antiterroriste Thierry Fragnoli le 15 novembre 2008, avec sa compagne et plusieurs de ses amis, à la suite du sabotage d’une ligne de TGV à Dhuisy, dans le Seine-et-Marne.
C’est aussi l’un des co-écrivain présumé du livre L’insurrection qui vient (livre, on le souligne au passage, signé sous le nom du Comité Invisible), et le soi-disant « leader anarcho-autonome » (appellation des enquêteurs) de la « Bande de Tarnac » (Tarnac, c’est sur le plateau des Millevaches, dans le Larzac).
Tout ça fait un peu beaucoup : « terroriste » présumé, auteur présumé d’un livre qui n’a pas de nom d’auteur, et leader anarchiste (un non-sens), ça nous fait une belle jambe.
Depuis ce 15 novembre 2008, les procès s’enchainent, une fois en correctionnelle, une fois en appel, une fois à Vierzon, une fois en cassation, une fois à Rome (non c’est pas vrai) ; voilà 8 ans que Julien Coupat est le centre du débat sur le terrorisme, avec cette question-pilier, « Que fait réellement l’Etat contre le terrorisme ? »
Parce que voilà, les critiquent ne se font pas attendre : l’Etat serait-il en train de mettre en place une démonstration de son processus anti-terrorisme ? Une genre de vitrine complaisante pour signifier comme il fait bien son travail ?
Les mesures qui ont été prises sont importantes : dès avril 2008, le groupe de Tarnac est repéré et fait l’objet de surveillance policière ; la nuit du sabotage, la voiture de Julien avait un mouchard, ce qui a permis à la police de dire « c’est lui le coupable » ; l’épicerie du village de Tarnac (présumé lieu de réunion des saboteurs) a été mise sur écoute 8 mois avant les faits ; l’appartement parisien de Julien et Yildune Lévy, sa compagne, est constamment surveillé par deux caméras ; les multiples PV de la police accablent de preuves notre Julien, etc etc etc etc etc etc etc
POURTANT, les avocats des dix inculpés (oui ils étaient dix) continuent encore et toujours de démonter les soi-disant preuves. Quelle utilité de mettre sous surveillance les Tarnaciens, si aucun soupçon n’est avéré, si ce n’est qu’ils ont des gueules d’anarchistes (parce que c’est ça l’accusation en fait) ; dans le même sens, comment justifier le fait que la voiture soit mouchée (d’ailleurs, les flics n’ont pas tenté de le justifier, ils ont même tenté de le nier – en faussant les PV) ; une fois su que l’épicerie était sur écoute depuis quelques années, des plaintes ont été déposées pour interception de correspondances et atteintes à l’intimité de la vie privée ; plusieurs PV, dont ceux sur lesquels reposent toutes les inculpations, semblent très vagues quand au faits rapportés : soit ils ne sont fondés sur rien, soit les rédacteurs de ces PV tentent de cacher quelque chose (élémentaire mon cher Watson).
Je ne rentre pas dans les détails parce que je ne suis pas juriste, juste convaincu
Pour finir le feuilleton (qui n’est pas encore sur sa réelle fin), ce 10 janvier, la Cour de cassation écarte définitivement la qualification terroriste des accusations de Julien – un petit pas pour l’homme, mais un grand pas pour nous les gens bien.
Ce qui se fait voir là, depuis trois ans (et tous les médias s’accordent pour le penser), c’est que cette affaire s’est transformée en occasion pour l’Etat d’affirmer qu’il fait des choses contre le terrorisme (je reviens à l’idée de vitrine). Dommage, c’est en train d’échouer, parce que tout ça c’est du bidon.
Par contre, et ça on n’en parle pas assez, y’a quelque chose qui coince : et si l’Etat se servait de ce genre de tactique « antiterroriste » pour museler des gens, des choses qui dérangent ?
Y’a comme un gout d’Etat d’urgence qui dure depuis trop longtemps
Bonne année !
En septembre j’ai emménagé dans mon nouvel appartement, la configuration de l’immeuble et plus particulièrement de mon étage (mon appartement devait être un grenier à une époque) fait que la porte de l’appartement d’à côté est vraiment très très très proche de la mienne. Parfois, le peu de fois où j’ai entendu quelqu’un passer cette porte, j’ai eu l’impression qu’on cherchait à s’introduire chez moi. A part ce détail de portes beaucoup trop proche je n’avais jamais entendu de bruits provenant de cet appartement. Je n’ai pas l’impression que l’appartement d’à côté soit habité en fait, mais ce soir, j’ai entendu des pleurs de bébé. Cela fait maintenant trois bonnes heures que j’ai entendu les premiers pleurs. Ils se sont transformés en gémissement. Je me crois dans un mauvais film d’horreur, genre fantôme de bébé dans les murs de mon appartement. J’espionne probablement trop mes voisins et je suis surement une très mauvaise enquêtrice. Mais mon imagination me fait flipper. Sur ce je retourne coller mon oreille à ce fameux mur pour essayer d’en savoir plus.
Pendant ce temps, un média utilise cette image pour illustrer la mort d’une quarantaine de personne dû au froid en Europe, principalement des sans-abris.
Un jour, quelqu’un m’a dit : » tu sais le commun des mortels n’est pas créatif ». Quelle tristesse.
Ça fait un petit bout de temps mais depuis ça m’est resté, c’est rare. Y’a pas beaucoup d’autre phrase dont je n’arrive pas à me débarrasser. Je comprend pas. Je comprend pas pourquoi, je comprend pas comment, bref je comprend rien à cette affaire. J’aurai tellement voulu répondre autre chose que . Et ba oui j’ai rien répondu, j’ai pas acquiesser, j’ai pas grogner, j’ai rien dis. Je l’ai laisser penser qu’il venait de dire quelque chose d’intelligent. Quelle tristesse.
comme….. « Il es perché. »
et j’essaie d’utiliser aujourd’hui pour le sens « d’être à la lune à cause de la fatique »
mais c’est ratté, on me dis que ça se dit pas comme ça ce mot là.
D’accord.
Je vais le mettre dans la liste « des mots qu’on m’apprend mais je sais pas comment l’utiliser correctement »
ex:
– tu es chiant(e)
– je suis perché
– ça fait chié
quelques choses comme ça.
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