Je peux prendre parti
ou conter autre chose
je m’approprie ou je recycle?
Réponse?
Pourquoi je lis ?
Surtout le soir pour m’endormir, me fatiguer, c’est apaisant.
Pour mon esprit c’est autrement,
Pour m’évader, me régaler, m’émotionner c’est les romans,
Et à la plage, c’est enivrant.
Pour m’inspirer et travailler, des documents,
Pour m’occuper les salles d’attentes, c’est surprenant,
Au hasard des trouvailles, les vides greniers, c’est questionnant,
Question culture c’est nourrissant
Mais sans lunettes c’est embêtant.
Pour passer le temps, en livre de poche, c’est arrangeant
Et en anglais c’est l’événement !
Pour avoir des nouvelles, parfois c’est déprimant,
Sur les réseaux sociaux, c’est désolant,
Les politiques, peu convaincants
Pour s’en amuser, il ya Charlie
Dessins critiques c’est hilarant.
Pour le plaisir c’est le courrier
Des mots gentils encourageants,
Ceux par ailleurs désobligeants,
Comme les factures c’est déroutant
Pour simplement comprendre, les notices c’est opérant.
A l envers les magazines, c’est plus marrant,
Avec mon fils, des illustrés c’est détendant
A haute voix, c’est progressant
Chacun 2 lignes, c’est motivant
Et des BD, c’est amusant !
Et lui de dire : « on lit pour appendre des mots, maman »
Oui mais avec tout ça, combien par an ?
Ce soir est un anti-moment exceptionnel. J’ai bossé quasi non stop aujourd’hui de 13h jusqu’à 23h, jour de mon anniversaire.
Ce n’est pas une image fixe non plus. Cette courte réflexion me mène à dire que j’avais oublié la vidéo, ou ses faux-semblants.
Je descends de ma voiture pour saisir cet instant.
En profiter plus lontemps.
Une pause dans ma journée .
« Ecoutez, bien sur qu’il y aura des sanctions, nous ne pouvons pas restez muets face à de tels actes. C’est une profonde injure à la démocratie, à la liberté des peuples et à la justice, tout ce dont moi et chacun des citoyens américains croient. Nous parlons quand même d’entre 286 et 10 000 morts, de plusieurs milliers de blessés, nous nous devons de sanctionner le gouvernement chinois afin de le responsabiliser de ses actes. […] Cependant, je dois vous avouer que j’adore consommer chinois et que le peuple américain partage avec moi cette passion. Je porte actuellement une sublime paire de Nike Epic que j’ai trouvé pour à peine 20$, je les adore. Je les porte dès que je peux. Seuls les chinois arrivent à cette qualité pour un prix si petit. Je me suis aussi commandé récemment la toute dernière Air Max grâce à l’un de mes contact en Chine directement en sortie d’usine. Imaginé vous ! Elles ne sont même pas encore disponible en magasin. De plus, il y a tout juste deux mois, nous avons signé avec l’état chinois, un contrat record de plusieurs milliards d’équipements militaires. Je me trouve donc dans une position délicate et je ne peux risquer mes très chères chaussures. Il y aura bien des sanctions, mais nous ne pouvons risquer de compromettre la si belle entente que nous menons avec l’état chinois depuis plusieurs décennies. C’est pourquoi j’ai décidé de couper toutes relations commerciales avec la République populaire de Chine et ce, pendant une durée 3 heures et 37 minutes. »
Extrait de l’interview du président américain Serge Ghoub par CNN, le 6 juin 1989
Descendre les poubelles, musique aux oreilles
Aller à la poste chercher un colis, et poster la carte tant attendue par la grand mère.
S’obliger à poster sur errance et amorcer sa réflexion pour l’édition
Se contraindre à travailler pour une échéance proche et s’affranchir du sujet pour servir l’échéance suivante.
je peux voir que je suis tombée sur une photographie avec un fort impact. De plus, elle s’appelle argentina chepaquoi. J’ai hâte de voir ce qu’elle signifie.
« Tous ensemble, pour nos enfants.
On se rassemble, on est content.
Engagez-vous, pour l’Argentine.
Soumettez-vous, courbez l’échine. »
Extrait de la chanson « Condor » de Rogere Viaje Del Fala, 1977
Trouver du plaisir dans chaque acte même le plus simple
Profiter d’une tâche pour s’acquitter d’une deuxième
Profiter de quelque chose qu’il faut faire pour avancer sur autre chose
Profiter de quelque chose que l’on doit faire pour que ce n soit pas peine perdue.
Joindre l’agréable à l’utile
Joindre l’utile à l’utile
joindre l’obligatoire à l’utile
joindre la contrainte à l’utile
en guise de pensée plus pragmatique
Cher Journal,
Je t’avais dit que j’allais surement te parler de l’affaire dite « de Théo », tu sais, ce jeune gars qui s’est fait violer par des flics.
Enfin, par la matraque d’un des 4 policiers qui l’ont agressé. Car on ne le dit pas assez, mais les 4 fonctionnaires sont actuellement mis en examen ; 3 pour violence volontaires, et le dernier pour viol.
On a beaucoup entendu parler de cette affaire, même si les médias ont plutôt fait leurs gros titres sur les émeutes qu’elle a généré en banlieue parisienne. Théo, de son nom complet Théodore, est violemment arrêté par les 4 policiers le 2 février 2017, sur la voie publique à Aulnay-sous-Bois, et sort de cette action extrêmement héroïque qui a largement contribué à maintenir l’ordre public (ironique) avec d’importantes lésions anales et des blessures au crâne et au visage. Vidéo à l’appui.
L’un des policier lui a enfoncé sa matraque télescopique dans l’anus, sur environ 10cm de profondeur. Les autres l’ont « seulement » tabassé.
Après l’affaire d’Adama Traoré (mort dans un commissariat cet été), de Zyed et Bouna (mort dans un local électrique après une course-poursuite policière en 2005), de Babacar Gueye (mort par balles de la BAC, ici à Rennes en 2015, alors qu’il faisait une crise d’angoisse), et de tant d’autres victimes de « bavures » policières, Théo devient l’étincelle (malgré lui) qui allume un feu qui couve.
Loin de l’ampleur des émeutes de 2005, ce qui se passe depuis 2 mois se démarque néanmoins par sa durée, et par la diversité de population que l’affaire mobilise.
Il y a eu les moments forts à Aulnay-sous-Bois, qui se sont répandus dans les villes voisines et dans la banlieue lointaine parisienne, et qui ont duré 2 semaines. L’occasion de ne pas trop en parler, et de qualifier tout ça par « guérilla urbaine », parce que c’est la banlieue et qu’on s’en fout.
On a moins pu fermer les yeux lors de la manifestation à Bobigny le 11 février, devant le tribunal, qui a réuni près de 3000 personnes venant des banlieues mais aussi de Paris même – vieux et jeunes, blancs et noirs, femmes et hommes.
On a aussi du mal a ne pas voir la mobilisation lycéenne. Voilà deux semaines qu’une vingtaine de lycées parisiens, plus certains de Montpellier, Marseille, et autres grandes villes, font blocus et partent en manifestation contre les violences policières, et en solidarité avec Théo. Notamment au lycée Bergson, dans la capitale, ou l’année dernière, lors des manifestations contre la loi travail, les violences policières avaient déjà fait leur entrée de façon foudroyante (un lycéen tabassé impunément).
Un nouveau blocus généralisé est prévu mardi prochain.
Du reste, dans toute la France, ont eu lieu de tas de manifestation de soutien ou contre les violences et l’impunité policières. Mais le principal discours politique et médiatique était à la décridibilisation. Encore des actions d’extrême gauche, de casseurs, de jeunes perdus… de Hamon à Le Pen, en passant par Fillon, tous ont absolument voulu employer l’expression « guérilla urbaine ». Du réchauffé de la loi travail.
Tu sais ça me rend un peu triste d’écrire tout ça, cher journal, alors tu m’excusera, mais je finirai plus tard. J’ai encore trop de choses à dire sur le sujet.
Bonne année, cher journal
Maureen, tu dois voir ceci. C’est un message personnel. C’est un message qui t’es dirigé. Si je continue l’heure va passer. Alors je ne dirais rien.
Joindre l’utile à l’agréable,
Joindre l’ utile à l’utile,
Joindre l’utile à l’obligatoire,
joindre l’utile à la contrainte..
Powered by WordPress