Portrait
Ce soir j’ai voulu me dessiner
je me suis mis à pleurer
Ces simples coups de crayon
on montré que je ne me
connaissais pas
Ce soir j’ai voulu me dessiner
je me suis mis à pleurer
Ces simples coups de crayon
on montré que je ne me
connaissais pas
hurdy gurdy hurdy gurdy hurdy gurdy gurdy
roly poly roly poly roly poly poly
he sang
Ça fourmille
ça s’indigne
des blancs
des soupirs
des gros yeux.
Une déception, je ne comprend pas
on a mal.
des reportages, des articles,
J’écoute, je lis, je réfléchis, c’est dur.
C’est dur depuis longtemps.
Aujourd’hui j’ai flottée toute la journée,
la bouche pâteuse.
J’ai pensée au viol toute la journée.
Parfait
Tout est parfait
Rien ne glisse plus
Rigide
c’est parfait
Tout est contendant
Linéaire
Froid
Spasmes ronds
Comme une équerre
Il est tombé
Entre la plinte et le plancher.
Il mangeait beaucoup, beaucoup trop pour son corps. Il ne grossissait pas, il n’avait pas de problème de santé, en vérité tout allait bien en fait. Jusqu’au jour où il se mit à boire.
t’es molle
t’es molle
t’es molle
t’es molle
t’es molle
t’es molle
t’es molle
t’es molle
t’es molle
t’es molle
t’es molle
il y a des gens
qui savent appuyer
où ça fait mal
le thé
un goût suspect
je sens mon verre
ah oui, ça sent la bière
comme c’est marrant
diraient mes parents
les rimes qui claquent
depuis que j’ai passé le bac
c’est vraiment une réussite
gravir les échelons dans la fuite
on comprend pas ce que tu fais
on a jamais su ce que tu faisais
ils comprennent pas ce que je fais
mais ils ont jamais su ce que je faisais
quand je vivais à 2 mètres
ou officiellement à 500
ont-ils jamais compris
ou était-ce plus simple de ne pas savoir
je révèle tout maintenant, voilà
ah oui, j’étais pas vraiment là
c’est marrant, on s’en doutait pas
Je l’ai regardé droit dans les yeux. Je voulais parler mais je n’ai réussi qu’à sortir un seul mot que je n’avais pas prévu de dire.
{Saisissant}
Sur l’asphalte écumée
Trois autos passent
Le calme est là
Tout est ralenti
Même le gars cycliste en retard qui a trop regardé le tour de france
[Une sieste par jour chaque été]
On entend jusqu’à la fin de l’inspiration
Quand tout s’apprête à être expiré
Remis en jeu
La fin de cette seconde
Une éclosion
Une mort
Un déclic
Et puis la teinte du ciel évolue
Bleu prusse
Intrusion
Dieu c’est un gars qui est au chaud bien abrité un jour de pluie qui regarde les gens courir dehors.
Au plus grand des plaisirs que la vie m’offre de la contempler de n’importe quelle manière
Ça tombe
Ça ne se relève pas
Dimension du brisé
Brisé prisé
Par petits bouts je collecte
Les restes de tes pleurs d’aujourd’hui
Par d’étranges bonds tu absorbes mes doutes
Et ainsi
Sans se saisir
Nous nous efforçons de valser autour d’un monde des oublié.e.s
Ce qui me frustre le plus c’est de ne pas connaitre le poid
C’est important le poids. C’est même le plus important dans l’épreuve d’une forme.
La toucher, la sentir, d’accord, mais quand quelqu’un la soulève quel poids ça a ?
Quelle posture ça donne ? Quelle hauteur de bras ? Quelle courbure de dos ?
Parfois je rêve d’un mémoire qui aurait pour titre » Le poids et la posture »
ou alors » l’épreuve du poids dans la manipulation d’un objet « .
Je le dévorerais
En réalité je postillonne si fort que Rennes est pleine de bave, que la bave fait glisser les mauvais esprits jusqu’à la sortie, qu’elle termine enfin cette fichu ligne de métro, qu’elle passe les bars en happy hour permanent, qu’elle apprend les bonnes manières et qu’elle soigne les maux des gens.
Je postillonne si fort que je vais sauver le monde.
Mon postillon est présomptueux
Mais plein d’espoir
Je voudrais cracher sur vous
Parce que vous me crachez dessus
Mais on aurait l’air bêtes
Pleins de la salive de l’un
Pleins de la salive de l’autre
Alors crachez moi dessus
Je vous envahirai
de ma tendresse
La tête pleine de bave
L’esprit tranquille
Ça vous fera pleurer
Écumez moi
Je vous éduquerai
A coup de d’indulgence
Et de bonté
la voiture va m’écraser, cette personne va me tuer, une balle quand je serais tournée, pourquoi pas?
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