rouge
bleu
jaune
clignotant dans la nuit,
se reflètent sur la surface métallique
des rêves brisés
Jean Michel Poème se reveille un matin choqué par ce qu’il avait rêvé ce soir-là. Il baisse les volets pour que la lumière n’entre plus dans son appart.
Les yeux tout piquants, le corps ne sait plus s’il faut aller prendre le petit déjeuner ou se préparer pour le coucher.
Il tente des trucs, des variations.
ça marche quelques minutes et faut tout modifier.
Oulala.
hier j’ai vu
un cochon faire l’amour
à un sceau
qu’il avait renversé
à cet effet
puis il m’a regardé
mal
je le dérangeais
j’ai honte de l’avoir dérangé
je veux que la parole n’existe plus que pour dire des choses pas importantes
je veux que la parole n’existe plus que pour laisser place au silence
je veux que la parole disparaisse sous la sensibilité
je veux quelle s’éteigne sous les regards des autres
je veux qu’on ai plus rien à se dire, que l’on soit des muets sensibles capables d’entendre les non-dits
je veux que les auras se comprennent
je veux qu’on ai plus de bouche, plus de forme, plus de corps, qu’il ne reste que des sons, des matières, des couleurs
je veux me deviner à travers les autres
je veux qu’on se découvre dans cette essence
qui n’existe pas vraiment
mais quand même
elle est là
Elle m’a eu.
Elle en a pris trois.
Elle veux m’en prendre une à moi.
Elle me l’a dit comme on parle à une proie
Corps en avait vraiment envie mais il s’est encore disputé avec Cerveau.
Et Corps n’a pas pu. Il comprend bien qu’aujourd’hui il n’a plus de contrôle sur les autres..
Quoi que Cœur l’écoute encore parfois.
Corps avait eu le sentiment d’être chaud à l’extérieur et liquide à l’intérieur, c’est la deuxième chose qu’il préfère.
Cerveau ne supporte pas ça, dans ces moments il a vraiment l’impression d’être mis de côté.
des morceau de roches
des morceaux de falaises
et soudain, un grondement et des impactes secs.
Je regarde à droite, un nuages de poussière s’élève,
un pan de montagne s’éclaircie.
J’ai froid.
J’ai presque envie de pleurer.
Il suffit d’un courant de chair
Pour énumérer les parties de ton corps que j’ai envie de respirer
Des mots pris pour opposés ont suffit un moment
Empêchés, absorbés à me faire marcher du mauvais côté.
Tu prend des coups. Tu te relève. C’est le cercle. Le seul vrai cercle que tu pourra identifier dans ta douce vie. Tout le monde vit dans la peur de la souffrance, c’est pour ça que les Hommes se cachent derrière des faux-semblants. Les gens ont peur de prendre des coups dans leur « belles » gueules. Les cicatrices ça les effraient, ça fait pas beaux sur le CV.
La vie m’as foutu des crasses, m’as mise a terre en me frottant le visage dans la boue. J’ai rendu chaque coups au centuple. Le cercle de la haine, c’est le casque qui protège ta petite caboche contre la souffrance. C’est la haine qui fait que tu peux te relever a chaque coup avec la puissance d’en porter a ceux qui te saignent. Mais les Hommes, couards, autant persuadés de leur force que de leur faiblesse, préfèrent baisser la tête, se disant que c’est mieux ainsi pour tout le monde.
Mon seul intérêt c’est ce qui me rendra heureux, pas toutes vos simagrées altruistes.
https://www.youtube.com/watch?v=_J1dGPsMBwg
Elle lui a demandé si ça lui avait fait du bien. En vérité ça lui avait fait mal au crâne.
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