Pâté
En ce moment
Je suis inapte
socialement
Je bouffe
des gens
Je bave
des excréments
beaucoup de voyages dans beaucoup de paysages qui sont en réalité des espaces temps, espace et temp à la fois
et dans tout ça on se perd, on bafouille un peu, beaucoup même, et puis on fait plus que ça de bafouiller, parce que l’espace est temps et inversement, et on se sent incapables inversés, pas possible d’aligner deux mots, comme si la parole s’échappait entre deux carreaux de salle de bain, et qu’elle en revenait poisseuse et collante, et qu’elle collait à notre envie de dire des choses, sans pouvoir dire ces choses parce qu’elles s’accrochent, et qu’elles sèchent et cogitent jusqu’à ce que ça soit un truc énorme et dégueulasse, qu’on crache, à la gueule des gens
pardon!
j’aime pas les gens qui marchent pas à mon rythme. j’aime pas car ils me gênent, et ça me gêne d’être gênée. ce qui me gêne surtout, c’est d’être énervée à cause de gens qui n’ont rien demandé, je les tiens responsable de ce double énervement, énervée d’être gênée, énervée d’être énervée.
c’est leur droit de marcher à leur rythme pourtant
mais j’men fiche!!!
je trouve déjà bien compliqué de faire la poésie avec des traits s'il faut en plus que ces traits forment des mots ou bien des phrases ou bien plus je crois que la poésie devra se passer de moi
- l'Alpe, l'Alpe pour Dragon 38 est ce que tu me reçoit ?
- Dragon 38 de l'Alpe, je te reçoit 5 - on va déposer un médecin et un blessé chez toi
Le vent souffle sur les rideaux,
Il se tient devant son ordinateur,
La lumière blanche éclabousse son visage,
Ses yeux sont rouges et fatigués.
Rien ne bouge,
Le temps semble figé,
Un temps désespérément long,
Qu’il regarde cet ordinateur.
le vieux dégueulasse
demande une clope
il lui en donne
reviens plus tard
« eh connard,
comment tu me regardes?
– je ne te regarde pas,
si tu savais comme je me fou de toi (…)
on m’attrape le nez
– désolé, je suis trop bourré
demain ça va être dur
il s’est confronté à un mur
– tu ne dis pas ce que tu penses
il ne pense plus ce qu’il dit
rentrée chez moi passé minuit
bordel c’était qui
Un petit village s’est construit tout en au sommet d’une montagne. Il y faisait froid mais les gens étaient heureux. Le problème, c’est qu’ils n’avaient pas beaucoup de visite.
– je tenais à te dire que tu m’as fais beaucoup évoluer à une période où j’étais mal…
Tu m’as fais découvrir l’amour PLATONIQUE
– merci ???
" ... Delta Charlie Delta ... , revenons à Briançon ... "
C’était quel glacier ?
Tu as entendue toi ?
La cordée de 3 espagnoles ce matin ils sont arrivés ?
peut être qu’il s’est assit sur moi parce que pour une fois j’étais la plus calme dans ma tête. ça me rend heureuse
peut être que c’est parce que je suis la plus angoissée.
mais ça je veux pas le savoir.
Longues nuits cisaillées
Courtes journées d’éveil vif
Un temps fut long que je ne pensais plus vivre autre chose
Voilà que surprise
Voilà que remise
Des courses de petits enfants
De la boue généreuse
vient accueillir ces corps rieurs trop heureux de chuter pour encore se relever
"Bonsoir à tous,relai Grand Galibier la météo d'ici quelques minutes" odeur de gant mappa, odeure de soupe Bic bleu, papier plus ou moins dégueu ça sera très bien
Paraphrase des temps courus
Des jambes se promènent en bas de chez moi
Là où il y avait des monceaux de boue jaunis par le soleil
Se trame en deux fois deux
Un quadrillage de plein fouet
Une terre nourricière
Sous l’eau il était tranquille. Il faisait sa petite vie, très simplement, sans rien demander à personne. Un jour on l’a sorti, et on a voulu le manger. Il n’a rien dit parce qu’il ne savait pas parler.
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