J’ai acheté trois carnets en ce début d’année mais je viens ici pour me dérouiller ♥
C'est pas toi c'est moi Tralalalala Jamais deux sans trois Tralalalala Ça fait quelque mois que j'ai froid.
C'est pas toi c'est moi Tralalalala Jamais deux sans trois Tralalalala Ça fait quelque mois que j'ai froid.
pour se lancer dans cette nouvelle année
je ne promets pas que je n’errerais plus jamais ici
mais je promets que j’essaye de me retrouver
je profite de l’absence d’Errances pour massacrer mon idole, David guetta
Bonne vacs <3
Alex ne vie pas sur terre. Pas vraiment du moins.
Plutôt dans sa tête, ou tout est chouette.
Dans sa tête, un million de comédies romantiques passent en boucle.
Jamais les mêmes, mais toute plus passionnées les unes que les autres.
Alex en rêve.
De la passion.
Dans sa tête se déroule dix milles scénarios ou il rencontre l’amour, et ou son coeur vibre si fort que ça le réveille.
Dans sa tête, l’amour il le trouve tout les jours, à chaque nouvelles comédies romantiques, à chaque nouvelles idylles.
Dans la réalité tout est moins charmant.
Dans la réalité, Alex est un glaçon.
Incapable de sonder ses propres émotions.
Pas faute d’avoir essayer, mais son coeur n’a jamais vibrer si fort que dans ses rêves.
Il n’a jamais vraiment vibrer d’ailleurs.
Ça rend Alex très triste.
Il recherche sans cesse l’individu qui lui fera se sentir aussi vivant que dans sa tête.
Il essaye sans cesse de faire en sorte que sa réalité devienne le rêve de son imaginaire.
En fait
Peut être que Alex à déjà été amoureux.
Il ne le sait juste pas.
Il continue de chercher ce qu’il a déjà trouvé sans même sans apercevoir.
Peut être que ce qu’aime Alex, finalement
C’est de se sonder
De chercher
Toujours mieux
Une façon différente de réveiller son coeur
Endormi
Dans ses rêves.
Isaac est indépendant.
Vraiment indépendant.
C’est important d’insister sur ce point, il y tient.
Isaac est indépendant au point qu’il rigole à ses propres blagues.
A plus petite échelle, on pourrait dire qu’il fait à manger pour lui et seulement pour lui.
A plus grande, Isaac est son propre ami, amant, frère, père, mère, professeur.
Seul Isaac peut comprendre Isaac et l’élever à une version supérieure de lui même.
Bien-sur, c’est volontaire, Isaac n’est pas inconscient.
Isaac estime qu’il n’a besoin de personne, ni pour l’éduquer, ni pour l’aimer, ni pour lui procurer du plaisir.
Isaac s’auto suffit.
C’est très important à ses yeux.
A tel point qu’il fuit les autres.
Peut être qu’au fond, une fois les avoir côtoyé -les autre- il aurait trop peur de se rendre compte qu’il en a besoin.
Alors il ne fréquente pas les autres. Il se fréquente lui même. Il en est heureux.
Il ne demande jamais un renseignement, quitte à se tromper.
« Il faut faire ses propres erreurs pour avancer » à dit un jour quelqu’un, il ne sait plus qui. Mais cette phrase il l’aime bien.
Isaac ne fait que ça. Ses propres erreurs. Il ne prend jamais celle des autres pour modèles, non, ce ne sont pas les siennes.
Déjà par principe, il n’utiliserait jamais les expériences d’autrui à ses propres fins, et puis surtout, ce n’est pas comme si il en avait besoin puisqu’il est auto-suffisant.
Ne vous méprenez pas, ce n’est pas facile. C’est un travail constant sur sois même.
C’est comme si vous faisiez un tout nouveau monde, ou tout est à inventer, tout est à définir.
A l’avenir, Isaac espère même vivre grâce à ses propres moyens, avec ses propres inventions, sa propre monnaie, ses propres ressources.
Il aimerait même tout déconstruire, inventer son propre langage, la signification de ses propres mots.
Parfois il se demande même si le fait de vivre sur la terre ne limite pas le pouvoir de son auto-suffisance.
La quête éternelle c’est un peu la quête de tout un chacun
Le genre de truc qui t’anime, au point de, même quand la réponse cherchée est trouvée, continuer la quête car sans elle on ne se sent plus exister.
Et se sentir exister c’est exister
Alors cette quête peut faire office de vitalité, d’adrénaline, d’addiction, peut importe on à l’impression qu’elle nous est nécessaire.
Le ressentis est que si on ne l’accompli pas, on restera toujours un peu vide, quelque part.
La quête éternelle c’est le sentiment de regret permanent qu’on sent plus ou moins fort, en fonction des moments.
Prenons un jeu RPG. La quête n’est pas éternelle, l’histoire à une fin. Le problème de la quête éternelle, comme son nom l’indique c’est que, on fera tout, inconsciemment ou pas, pour que l’histoire n’ai pas de fin.
Parce que dans le fond peut être qu’on préfère se sentir tourmenté par cette chose non résolue, plutôt que de se sentir vide une fois la réponse trouvée.
La quête éternelle c’est ce qui permet, même au plus froid des glaçon, de ressentir des émotions contradictoires, de la passion de la colère de l’amour, peut importe.
La quête éternelle, c’est notre capacité à s’auto mettre des battons dans les roues, juste pour un peu d’amusement, pour combler les trous de l’ennui de notre vraie vie.
Ses sujets sont divers, ridicules ou passionnant , mais ils sont tous légitime grâce à l’importance qu’on leur donne.
au parc
ou mon nez goutte
À cause d’une fleur
Ou sûrement cent de plus
Je prend le temps
De regarder
Ce que j’attend
monsieur qui joue de la guitare électrique trois fois par jours (tu fais des progrès, continue)
monsieur qui se mouche à la fenêtre
monsieur qui crache ses glaviots à la fenêtre quinze fois par jours (heureusement que t’es au 1er connard tu me répugnes)
madame qui gueule sur monsieur
monsieur qui jette des verres et des fruits par la fenêtre (décidément)
inconnu à l’humeur changeante et binaire qui écoute un temps des musiques dépressives un temps du reggaeton (sympa ton enceinte je peux shazam de mon lit)
madame qui rit vraiment très fort
monsieur qui joue aux jeux vidéos et partage ses réussites comme ses défaites (pauvre bureau la meuf de l’agence va être contente tiens)
l’odeur de graillon, d’oignons et de ribs deux fois par jours (ne vous respectez-vous pas?)
les messieurs bourrés en bas de l’immeuble qui, au choix, se vomissent dessus ou gueulent sur des jeunes en survêtements (parfois les deux)
les klaxons de trains (merci pour tous ces arrêts cardiaques qui ont rythmés mon quotidien)
Doucement, le feu me monte aux joues. Qu'est ce que je fais là ? -Ça va ? -Oui, c'est beau ici. -On sort plus haut sur la brèche à droite. De l'autre côté c'est moins raide, on se décordera après la rimaye. Karl souri, la crème solaire s’accumule au creux de ses fossettes. D'ici, on entend régulièrement le roulement des pilonnes du téléphérique. Parfois, le bruit me surprend. J'ai l'impression que le glacier gronde et je vérifie alors consciencieusement notre corde et mon positionnement.
Effleurer les rigoles d’un imperceptible mouvement
Déclarer une tempête sans pouvoir l’arrêter
Et je vais marcher tout droit croyant faire des ronds
Juste pour laisser passer
Ventiler un temps qui ne vous contiendra plus
Juste laisser passer
Je prends le juste pas quelques dernières fois à vos côtés
Sans rien dire sans oublier
Juste passer
Vous étiez là, persistantes, à chérir les fragments passés
Un demi souffle expirant
Juste
J'ai failli faire tomber mon téléphone du blacon pour cette photo de cette pancarte faite à l'arrache avec les moyens du bord
Corps confiné, esprit révolté, toujours!
Avancer
Prendre place
Entre deux carapaces
Croire
et se vêtir d’un pull doré
Agiter ses muscles
sans trembler
ficelles en main
Tracer un chemin
Powered by WordPress