six people are dead
what
six people are dead
maman viens voir oui tout de suite
asseyez vous
respirez
okay okay breath
Il fait beau
Allo
[…] j’aimerais joindre le PGHM de Briançon s’il vous plait […]
stay here
rest a bit
don’t go now
breath
eat a bit
you can sleep here tonight if you want to
Monsieur et Madame
se croisent rue Jean Milon
le chien de Monsieur
s’approche de Madame
elle fait un pas de côté,
commence à rigoler
Monsieur esquisse un sourire
désolé Madame, ce chien est con
il n’embête que les jolies filles
en vrai c’est pas ce qu’il a dit
d’ailleurs il n’a rien dit
mais il est déjà trop tard
voilà Madame qui repart
son casque sur les oreilles
le pas décidé, les hormones calmées
Monsieur, abandonné au coin de la rue
se retourne une fois
laisse passer trois secondes
se retourne deux fois
vers Madame qui n’y pense déjà plus
il parle à son chien
ne trouve plus son chemin
Monsieur, perdu rue Jean Milon
entreprend alors son deuil
Madame ne sera pas à son bras
ni dans ses draps
un vrai con, un bon à rien
on parle toujours du chien
Faut-il
Rire
A
Force de
Regarder en
Arrière
histoire fausse et invraisemblable, faits, aventures imaginaires. destiné à distraire.
C’est comme si personne, ni même la nature n’avait construit ce lieu, et pourtant il existait. Il y faisait très sombre. Très peu de lumière. Au centre, était posé un verre, rempli d’eau gazeuse.
L’esprit me secourt enfin ! Je suis tout à coup inspiré et j’écris consolé :
Au commencement était l’action.
« catharsis c’est le mot sympa pour dire fuite en avant »
Merci
Je déteste détester
Mais pour détester en ce moment je déteste
Je déteste au moins autant que les endives au jambon
Et c’est pas peu dire.
jusqu’au dernier souffle ils feront vivre cette braise, ils feront renaître le feu
« Tout les jours, dix fois par jour, je suis ébahi d’avoir pu m’en aller si loin de moi même »
La sonde avait été envoyée. Tout se passait bien pour l’instant, pas de problèmes, qu’ils soient majeurs ou mineurs, rien a reporter. Mais au fond elle servait à quoi cette sonde ? Personne ne le savait vraiment, et pourtant c’était une évidence de la lancer. On suivait les relevés qu’elles indiquait tous les jours, on notait tout scrupuleusement, sans savoir quoi en faire. On les donnait aux supérieurs, qui les regardaient, qui réfléchissaient, mais eux non plus ne savaient pas quoi en faire. C’était l’idée de qui au départ ? Ça non plus on ne sait pas, et puis qu’est ce que ça apporterait de toute façon. C’était là, on s’en occupait et c’était tout ce qui comptait.