pierre
Apporter ma pierre à l’édifice
La race humaine contemple toujours la pyramide de Khéops
Devenir l’écho d’une civilisation qui a perduré ou disparu
Quand elle se retrouvera dans les étoiles
Apporter ma pierre à l’édifice
La race humaine contemple toujours la pyramide de Khéops
Devenir l’écho d’une civilisation qui a perduré ou disparu
Quand elle se retrouvera dans les étoiles
Une toute petite miette. Si petite qu’on pouvait à peine l’apercevoir. Mais assez grosse pour qu’on ait pas assez à se servir d’une loupe ou d’un microscope. Elle avait choisi un petit trou. Si petit qu’on ne pouvait rien y mettre. Mais assez gros pour qu’elle puisse s’y glisser. Elle était bien ici, c’était chaud, c’était confortable, il y avait un peu de lumière. Elle n’avait pas prévu de partir. Depuis le temps qu’elle cherchait un endroit comme celui ci. Elle était contente. Et elle s’endormi. Elle se mit à ronfler. Zzzzz zzzz zzzz.
ça fait deux fois que je rêve qu'on me force à aller dans des fast foods (ce qui n'est pas si dramatique, en soit), SAUF QUE
la première fois, il y avait dans le fastfood une boucherie, où on tuait les animaux devant nous pour préparer nos burgers
la seconde, je découvrais un poisson vivant dans mon sandwich
j'espère ne pas avoir à continuer cette liste les prochaines nuits, je sais pas à quoi joue mon inconscient mais c'est glauque
Je me suis perdu pendant longtemps à la recherche du mieux
Remplacé mes compétences, ma volonté par la technique
J’ai cru que si je n’y arrivais pas c’est parce que je n’avais pas les bons outils
Incapable de voir que les outils était mes propres mains et mon regard
Ces yeux qui maintenant ce porte sur chaque chose pour ne pas en perdre une miette
Chaque sensation est une passerelle vers l’appaisement
Me laissant traversé par les émotions de ce qui m’entoure
Et déjà le grand spectre l’entour de ses longs bras drapés. (Faust Symphony, S.108 : I.Faust)
Étouffé par le cordon de la Mère,
Naissant dans la violence,
Un être qui désormais erre,
Dans la grande danse,
Du sang et de la Terre
je ne sais pas pourquoi je ne sais pas
quoi faire
quoi penser
je ne sais pas savoir sans penser sans ne pas savoir
Assis là depuis tant de silences
Le regard éteint
Sans précipitation
Chair froissée
Carton plié
Jambes coupées
Il attend.
Un nain
Rouge costaud
Céramique craquelante
Demain bougera
Un nain
Passivement
Regard fixe
Herbe chatouillante
Un nain
Deux mains
Mouvement disparate
Bruit écrasant
Un nain
Pris à l’eau
Chatoyant
Assure ses arrières
C’était un petit jardin. Il était entretenu très souvent. Il était arrosé quand il faisait chaud. Les fleurs et les fruits poussaient bien. Un jour il s’est mit à pleuvoir. Très fort. Très longtemps. Quand les nuages sont parti, le petit jardin était devenu un marais. Tout ce qu’il y avait était mort. Alors les gens ont pleurés. Si fort que leur larmes ont transformé le petit marais en un petit lac.
c’est une piscine, mais aussi un pré ou les couleurs sont inversées, renversées et changeantes, floues et indécises.
Corps étranger
Deci delà
Plonge et disparaît
Cruellement
Je me gifle puis te souris
Des allées et venues m’essoufflent
Pour mon plus grand silence
Pour ton plus grand bien
Une fuite
Un déroulé sans voies
Il respire ici quelque chose de puant
Des corps échauffés
Des mains parodistes
Un ricanement soudain
Des regards perdus
Des têtes désynchronisées
Un chassé croisé
Un temps
Une paroi
Je n’aime pas arriver en retard. Je tiens ça de mon père. Lui n’arrive jamais à l’heure. Je trouvais ça insupportable. Alors j’ai décidé d’être à l’heure. J’arrive toujours pile à l’heure. Jamais une minute de retard, ou d’avance. Mais j’attends toujours très longtemps avant que mon père n’arrive.
Dans un futur pas si lointain, l’humain est désormais réduit à l’esclavage servant aux nouveaux rois du monde: les imprimantes. Utilisés comme outils de divertissement, la race humaine s’affrontent dans des olympiades à mort. L’épreuve phare de ces olympiades? Un biathlon alliant course de jet pack et tire à la carabine où cibles sont des hélicoptères accueillant la famille des autres concurrents. C’est une fin compliquée pour les homos sapiens sapiens, mais l’on ne peut que souligner l’ascension fulgurante des imprimantes, bravo à elles.
« Sur ma couche, la nuit, j’ai cherché celui que mon coeur aime. Je l’ai cherché mais je ne l’ai point trouvé. Je me lèverai donc et parcourrai la ville. Dans les rues, sur les places je chercherai celui que mon coeur aime. Je l’ai cherché mais je ne l’ai point trouvé! Les gardes m’ont rencontrés, ceux qui font la ronde dans la ville : » Avez vous vu celui que mon coeur aime? » Mais à peine les avais-je dépassés, que j’ai trouvé celui que mon coeur aime »
Drôle d’incantations magiques et mystiques, apparition paranormale des signes de l’amour dans la ville, comme une tâche de transpiration.
Ah quel plaisir de retrouver une copine plante qui était partie vivre sa vie, mon cœur accroché à une de ses branches.
Une nouvelle venue, plus grasse est venue aussi *invitée surprise. J’ai d’abord trouvé qu’elle était un peu envahissante, j’étais pas sure que ça allait passer nous deux. Et puis je me suis approchée, je lui ai parlé, et là j’ai vu un lien qui lui serrait les tiges, j’ai eu mal pour elle. Après avoir coupé ce lien, je sais pas ce qu’il s’est passé, on est devenues complices, trop chouette!
Et ma plante! Et bien pour tout vous avouer, on fait les timides, je lui ai caressé les tiges, je lui ai donné à boire et je crois qu’on va prendre quelques jours pour se reconnecter.
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