Errances

22 décembre 2019

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Un mot pour moi

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 23:08
Culpabiliser c’est pas hyper utile.
C’est pas vraiment de la culpabilisation là, plus de la tristesse, de la déception.
Est-ce que c’est pas pire? Qu’est-ce que c’est la différence?
Et puis c’est pas vrai que j’ai pas dessiné, pas réfléchi, pas créé.
J’ai fait ces portraits de femmes qui ont compté, j’espère que ça deviendra quelque chose.
Mais j’en dit pas plus, c’est top secret.
Allez, j’en mets un peu ici, pour m’auto-persuader.
Vous les reconnaissez?

Un mot pour vous

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 23:00
Continuez ce que vous faites, c’était long ces dix jours sans errance.
10 jours sans voir vos traits et vos mots.
Vous aussi, vous avez l’air d’oublier un peu.
Profitez de la vie, et continuez d’être.

Un mot pour toi

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 22:58
1000km c’est beaucoup.
Je m’ennuie
de toi.
Même 400 km c’était trop.
C’est toujours trop.
Je m’ennuie
et toi?

Un mot pour errance

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 22:55
J’étais tranquillement en train d’essayer de calmer une énième crise d’angoisse, en boule sous ma couette, et là, sorti de nulle part « ehoh, ça fait pas un peu longtemps que t’as pas foutu les pieds sur errance? ». Errance. Diantre. Je sais même plus combien de temps ça fait. Et combien de temps ça fait, que j’ai pas dessiné?
Voyons voir. Dernière publication? 15 décembre. Ah oui, je dernier atelier errance. Il était bien cet atelier. En petit comité, avec des crayons de couleur tout doux.
Il s’est passé quoi, depuis? Quoi qui fait que errance est sorti de ma vie?
J’ai continué des dessins dans la lignée de ceux de ce vendredi. Tous scannés, d’ailleurs, je ne sais pas pourquoi ils ne sont pas arrivés jusqu’ici.
Et puis j’ai marché dans la rue, chanté avec la CGT qui faisait griller ses merguez (vous voyez, que je peux cohabiter avec des carnivores), essayé de penser à des façons de mobiliser l’art dans cette belle grève (parce que j’essaye de croire qu’on en tirera quelque chose).
Et puis j’ai cherché des moyens d’éviter l’avion pour rentrer chez moi, les trains étant annulés. 1000km. C’est pas rien. Et puis j’ai fait ma valise, et puis j’ai cédé, et puis j’ai filé trop d’argent à easyjet pour rentrer en Provence.
Penser à partir, partir, c’est peut-être aussi quitter des choses qu’on veut pas quitter, qu’on sait pas pourquoi on quitte. Comme si des choses devaient rester à Rennes. Sûrement qu’ici, je n’arrive pas à errer. Tout est trop cloisonné. Pourtant l’errance continue, dans ma tête tout le temps. Est-ce une errance ou une déviance? J’ai l’impression de me voir foncer dans un trou noir, et de rien faire pour ne pas y tomber. Ca s’approche, ça s’approche, ça m’aspire, je ne lutte même plus.
J’ai quitté la Provence pour être plus libre d’errer, je me souviens maintenant que j’y reviens.
Je suis retournée à la source de ce besoin d’errance. Une villa rouge en haut d’une colline, vue mer. Une villa dont j’avais tant rêvé, et qui m’a tant perdue. Ou du moins, qui m’a fait errer jusqu’à ce que je retrouve le droit chemin, celui du départ.
Et même là, je n’ai pas pensé à errance.
Et même là tout de suite, tout ce qui me vient à l’esprit quand je pense à errance, c’est cet oubli.
C’est bien creux tout ce que j’écris là.
Je me demande si quelqu’un perdra du temps à lire tout ça.
J’ai envie de continuer à écrire pour me libérer de tous les trucs trop lourds qui me sont tombés dessus quand je suis sortie de l’aéroport de Nice (et je ne parle pas de la pluie battante, même si, elle aussi, je m’en passerais bien). Mais je tourne en rond, ça ne va nulle part, et l’écran de l’ordinateur me brûle les yeux.
A demain errance, j’essaie de ne pas t’oublier.
En attendant, quelques dessins, quand même, pas d’aujourd’hui, j’avoue.

william strang panchita-zorolla-william-strang

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Armure

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 15:32

Je suis parti en guerre, dévêtu, minuscule comme un nourrisson.

Immaculé je me suis jeté dans une bataille sans fin, sans règle et sans vainqueur.

J’ai parcouru la Terre et y ai forgé mon armure de ma sueur de mes pleurs et de mon sang.

Elle m’as protégé des coups et brisé mes opposant par les flammes;

Cette lourde carapace se nourrissant de leur crainte, le ventre alourdi par la peine.

Le temps à passé. Les temps ont changés. Je suis plus cette guerre que je porte.

Mais l’amure qui m’habille me pèse. Noire, elle est soudée a ma peau, greffée a mon âme.

On m’a dit de grandir encore, de troquer ma cuirasse contre une autre parure tout aussi  noire.

Elle se porte par le cou.

 

Y

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A travers les carreaux

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Aujourd'hui il fait 2,9 c°

neige qui tombe                                                                                                                                                                                                                                      sol blanc, plafond blanc,
les murs en chantier

 

 

21 décembre 2019

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un état latent
ce que je pense, ce que j’entends
qu’est-ce que tu me veux
du divertissement, un peu de jeu
je ne finis pas ce plat
les choses à moitié comme quand on se voit

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Papi essaye de nous refiler les souvenirs de papa

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et on dit NON

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 16:11

Et quand le piano résonne dans les couloirs du cloître

J’ai la douce impression que l’école n’est plus qu’une sorte de rêve

Il est 19h bientôt

Et personne ne vient déranger la quiétude de mon imagination

Elle se sait seule avec le piano un peu désaccordé

Et moi je me balade dans un grand champ

Ou je danse

Le champ virevolte

Mais ce n’est plus un champ

C’est maintenant un long escalier qui tourne sur lui même

A chaque marche un voile s’évapore, laissant place à une marche sensuelle

Et me voilà dans du rouge

Beaucoup de rouge, qui se brouille quand j’y passe les doigts

Et la brouille se met à valser avec ma main, lentement

Puis ma main n’est plus qu’un bout de pierre que je jette dans un grand lac

Qui n’a pas de fin

Mais qui semble garder la pierre comme un courant

Elle glisse

Sous et sur l’eau

Sous l’eau encore plus d’eau

Qui noie mes sensations

Pour les recréer

Et je ne sens plus que le son qui ondule sur tout mon corps, le tordant de tendresse,

Il effleure

Caresse

Se pose avec mes secrets

J’ai l’impression que

Il est omniscient

Et je me laisse deviner

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 14:38

« une école d’art n’est pas le lieux d’une thérapie »

merde

Décembre

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l’été dernier

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 12:54

Il nous à dit que les guides étaient montés.

Ils avaient regardé avec un drone, essayé d’évaluer les dégâts.

Ils sont redescendu.  Au retour il lui ont dit « les blocs qui tombent c’est des frigos »

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 02:48

Je m’éforce de ne pas dormir quand je suis fatigué et refuse de me reveiller qand je le ne suis plus.
Il y a peu j’ai rêvé. Beaucoup des images et des sentiments était proche du désir. Je me reveille souvent la nuit avec exitation palpable et cela depuis que je m’apaise. Je tente de méditer. A croire ma tranquilité intérieur appel une jouissance.
Il y a un rêve dont je me suis souvenue.
Ma main carressait un corps féminin que je désirait fortement. Pourtant ces désirs a elle n’étais pas les miens. ELle voulait un amour qui se partage. Pendant que moi essayant de d’offrir un peu de mon courage je la survolais.
Pourtant celui qui par la suite était de trop, était plus farouche.
Parti pour ne plus subir, je suis revenu la voir quand elle était seul. Mes caresses était devenu très forte mais douce. Comme si ma main était lourde et qu’elle forcais pour faire sentir a l’autre mon désir et ma présence. Le geste était très fluide pour autant.
Je sentais réellement mon bras et ma main être en plomb comme si les douceurs était réellement.
J’étais bien seul au reveille. Malheureusement ce n’est même pas pour ces raisons que je reste au lit.

20 décembre 2019

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Chantier 20 21 22

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 23:15

Plus de téléphone
Beaucoup de choses à porter, à tourner, à laver, à visser, à comprendre
3 J où mon esprit se mettait au service de mon corps
Présente

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 14:36

j’évite les majuscules et les points par peur que tout commencent trop vite et que tout se finisse trop vite

Retour aux classiques

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Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 12:48
- vaché !

noeud, mousqueton ?

- sec ! 

corde qui glisse

- ok !

19 décembre 2019

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c’est comme si ils avaient inventé l’amour

Paris

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 20:32

Crissements et électrisation de l’heure passée
Craquement d’os étranger
Qui viennent tous deux titiller
Le reste de repas qu’il me reste à manger
Avant dansons quelques temps
Pour que bruisse ma langue
Et que dans la pénombre tu me dévores

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 19:10

Compter les décorations de noël entre Voiron et Rives

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 19:05

 

Paint

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 19:05

Le lit des grands et le lit des petits

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