« arrête de fermer les yeux Julie »
je décuple tout mes autres sens
Trou noir
Vortex d’une vie
Palpitations saugrenues
Plongeon
Nuée de cafards
Clarté dérangeante
Je viens de voir une main tordue dans le corps de quelqu’un
Elle a mal.
- Oui? - Il faut que tu m'attende, si j'ai peur et que tu n'es pas la je me bloque. - Oui
Maxime est à coté de moi
et force est de constater, que, même si je pensais faire une blague au début, il est ma source d’inspiration. Depuis qu’il porte ses lunettes, il a l’air encore plus snob et négligeant, J’adore
Son seul petit cheveux gras derrière son oreille forme une bouclette épousant parfaitement la forme de son oreille, et créant un mouvement romantique dans ses cheveux négligés. Il embrasse ma plante mais ne sait pas combien ça me fait mal. C’est elle qu’il aime. Pas moi. Il discute avec François et m’ignorerait presque. Je ne suis ni son amie, ni son amoureuse, je ne suis rien pour lui.
DÉVORER GOUTTER DÉGUSTER PICORER MÂCHER AVALER INGÉRER BOUFFER CONSOMMER DÉJEUNER DINER SOUPER BECQUETER GOINFRER tant de mots pour signifier MANGER
c’est comme quand l’ostéopathe m’appuie sur le plexus solaire
compression
pression
respiration
J’ai toujours voulu mettre un mot sur ce que je n’arrivais pas à raconter. Concentrer par la volonté d’écrire sans avoir d’histoire. J’ai perdu l’essence même de ce qu’était créer. Ce faire surprendre par une idée qui ne viens pas chaque matin mais au détour d’un égarement, surgis ce qu’on désigne comme idée.
Je vie dans la peur de la médiocrité, je reste là planté pendant des heures à attendre que mon heure sonne. A chaque heure le coucou m’annonce la fin qui se rapproche.
J’ai décidé d’écrire ou les regardes se croisent, où l’on apprécie le soleil et où l’on s’allonge.
Chargée d’images
Elle dort
Elle reprend pied.
Elle vibre d’essences récoltées les jours passés
Mélange les découvertes
Bascule et tranche la clémentine en deux
S’allonge et,
Fabrique.
– Sanglots. Exprime son malheur et sa solitude. Très tactile (avec elle même et les autres).
– Peu réceptive à la table magique. |
Mon cher Maxime,
Je t’ai croisé un matin, et depuis, je rêve de te connaître.
Plantée là, mes cheveux bruns flottants dans le vent qui portait une odeur de gaz d’échapement.
mes yeux marrons te suivaient observant chaque détail de ton maillot de bain alors que tu marchais.
Du haut de mes 1m70 et des poussières, je n’ai rien loupé, de ce charmant spectacle.
En ce jour de Saint Valentin, j’ose enfin t’avouer ma flamme.
Rencontrons-nous à Venise en ce merveilleux soir d’Hiver. Il nous faut un signe de reconnaissance, emporte une poêle anti-adhésive (cela pourra nous être utile selon comment notre idylle évolue).
Pour ta part, tu me reconnaîtras facilement, je suis sexy.
Si tu le souhaites, nous irons dîner dans un lieu romantique, où chacun les mets me donnera l’occasion d’imaginer le goût amer de ta peau, viens, tu ne seras pas déçu.
La lecture de cette lettre t’aura sans aucun doute démontré qu’avant tout, je suis amoureuse (c’est là ma plus grande qualité et tu sauras l’apprécier j’en suis sure) je t’attends avec impatience
celle qui t’aime dans l’ombre,
Alice
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