Aujourd’hui j’ai reçu un nouveau livre
Il est beau, blanc cassé avec une couche d’encre rouge rugueuse sur le dessus
Il sent bon
A l’intérieur, j’ai envie de tout lire,
je le feuillette, vite, en diagonale
Des croquis
Super
Ça me démange les mains, ça pétille dans ma tête
J’ai envie de le gober tout rond, qu’il me surprenne !
Hâte de la première page, hâte de la dernière
Pratiques lyriques
Glaçon
Frange déchue
Papillon cratère
Verrue
Passe lentement
Croupie brusquement
Caresse
Voile
Parc automobile
Vacances à l’huile
Il faut
Je peux pas
Je te veux déchirée en mille morceaux
Après avoir rejetée ce que tu donnais sur le papier
Image ratée
Image déplacée
de mon mental à la réalité
ça craque trop souvent
ça craque au mauvais moment
ça craque et ça craquait
est ce que ça continuera de craquer?
Quand cesseront les craquements
je cesserais de craquer
Nous cesserons d’exister
J’ai trop chaud. Il fait si moite.
Des bribes d’hier restent encore collés à nos chairs endeuillées
Demain sera un grand jour quand crierons plus haut que jamais
Les corps maltraités des libérées
La couverture en laine étouffe mes pensées.
Bain glacé.
Nuit agitée.
ce matin j'ai laissé un mot salé sur la porte des voisins
la prochaine fois, j’appelle les flics!
Deux enfant entre les blocs de granit, ils bondissent!
Des morceaux de falaise,
des cailloux tout effondrés, pleins de défis
Il faut sauter, parfois grimper, éviter les toiles d’araignées
Marcher alors très doucement et surtout ne pas casser un fil
Le mouvement fini, hop on repart
L’ainé est plus rapide, son frère court dans ses pas
Si la marche est trop haute, il lui tend la main
Ils ne parlent pas, un peu de concentration
Un peu de silence
Au fond, le torrent, des nuages, l’herbe rêche
Il fait beau
de petits yeux
les cernes creux
Quand elle m’a demandé si j’avais pu te revoir
Je lui ai raconté
La première fois
La deuxième fois
Quand elle m’a demandé si j’avais eu le temps de te parler
Je lui ai raconté
La première fois
La deuxième fois
Et puis comme je repensais à toi
j’ai détaillé
La deuxième fois
Qu’à chaque fois c’était trop court
Qu’on avait pu se dire des chouettes choses
Mais qu’à chaque fois c’était trop court
Et je me suis lancée j’ai expliqué
Qu’à chaque fois c’était trop court
Mais qu’on arrive toujours à se croiser
Et je n’ai pas pu m’empêcher d’ajouter
Que franchement c’était dur
De vous quitter
Que franchement j’avais pleuré
De devoir recomposer un quotidien dans lequel je vous voulais
Et je ne lui ai pas dit mais je l’ai fortement pensé
Que je voulais savoir
Si elle savait si tu lui avais parlé
Et puis bon je me suis dit
Allez
Arrête d’être si intense
Regarde donc plutôt le petit toutou
De l’autre côté de la rue il s’en fout
C’était hier
T’exagères
Le soleil d’hier
N’a pas encore atteint le belvédère
Alors vas danser
Au lieu d’imaginer
De fantasmer
Des baisers qui n’arriveront jamais.
Votre palmitude est au top, Il vous désigne comme le Prophète du Peuple Palmé.
en fait je crois que j'ai compris
mon petit cœur a bien vu que le tiens n'avait pas de place pour moi
mais il voulait quand même s'y faire une place
alors il a décidé de ressentir deux fois plus fort, pour te remplacer, simuler les émotions qu'il recevait pas
bah franchement il aurait pu s'abstenir
il y a pas la place pour deux là-dedans
et puis j'aime pas la fiction
Parcelle errante de mes entrejambes
Ne cherche en rien ta main passante
Pas besoin de me niaiser
Je sais bien que tu veux m’objectiver
Je ne t’excuserai pas si je dois te le dire
Quand tu me diras
Je ne savais pas (vraiment je ne savais pas)
Je ne veux pas savoir
Pourquoi tu veux me voir
Car déjà je sais
Que d’autres n’ont pu te résister
Alors je hurle
Alors je crie
Alors je pleure
Alors je saigne
Alors je ris
Je crois que j’aime pas l’école en faite
Une fois avoir lu deux trois trucs, on est au même endroit que tout le monde
Je vais sans doute arrêter ou commencer, tout dépend du point de vue
Bientôt je vais m’en aller ça sera une bonne occasion pour ne pas revenir.
Je vous invinte d’une paroisse de granite de de verre, eclairée a la bougie. Il vous faudra peut etre un temps pour vous acclimater a la penombre qui regne ici. Elle peut paraitre opaque mais en realite, elle se laisse percer par le regard ce celui qui entend le calme. Au delas des sens, la serenité prend racine. Il faut alors couler dans ses veines, sève épaisse et lente a la recherche du coeur chaud, au dela des sédimentations. L’architecture que vous pénétrez est l’organisme qui pousse de cet enchevêtrement de racines. Un exutoire pour l’ame.
Embrasser le regret. Autre expérience qui cri probablement « non » de tout son corps, mais après l’avoir fait on se rend compte qu’on y retournera pas, et c’est peut être nécessaire.
C’est un ultime essai pour la mer, on sait que non mais peut être que oui finalement, on a envie d’être emportés dans un gros tsunami. Mais du coup non. Après réflexion aucune catastrophe naturelle ne mérite d’être embrassée. Trop intense
Donc non c’est non.
2 cuillères pour une glace
L’amour c’est vorace
Douceur qui coule
Dans leurs yeux
Amoureux