rouge_jaune_bleu
Sa main contre son visage, il soupire
Caresse sa joue, son cou
Le soleil fait ressortir le duvet délicat de sa nuque
et sa veste se froisse doucement.
Rennes – Phu Quoq
Rennes – Rennes
Rennes – Bruxelles
Trop de love
Je tiens au moins
Jusqu’à demain
les histoires qui n’ont pas de sens comme cette voix dans la nuit et des nuits qui ont beaucoup de sens pour assez peu d’histoires
Le ciel et la mer ils sont pareils
Le jours bleu et la nuit noir
Des fois des tachent blanche qui s’en vont
Plus tu essayes de les approcher plus ils sont froid.
Et quand tu regardes l’horizon tu crois qu’ils se rejoignent mais en faite ils gardent grave leurs distances.
Bon ok il y en a un qui donne de la vapeur à l’autre et ensuite lui rend avec de la pluie
Mais faut toujours qu’il y ai le soleil pour créer une relation entre eux.
Et nous on est entre les deux, on a pas envie de choisir, alors on va chez l’un puis chez l’autre.
Parfois on va chez le ciel pour aller chez la mer
D’autre fois on va a la mer pour voir le ciel
En plus je m’entend pas super bien avec la terre, on a bougé ensemble et maintenant je sais plus ou me mettre
J’ai couru comme il y a bien longtemps
Mon bus, lui, était à l’heure comme chaque jours ou presque.
Je me suis senti comme cet enfant qui part trop tard de chez lui et qui tente de rattraper son bus.
Mon sac faisait un bruit de verre piler.
J’était coincé entre ses grelotements et ma démarche élégante.
Chaque pied touchant le seul engendre une monté de sac.
Le déséquilibre accentue la douleur au tibia et m’oblige à ralentir.
Mes jambes brûle, celà faisait longtemps, c’est agréable.
Je tiens avant tout à remercier mes jambes sans qui tout celà n’aurait pas été possible.
Mon coeur qui lui forte heureusement n’a rien laché, toujours présent.
Et en particulier le bus, sans lui pas de but à cette histoire.
Et merci au équipe technique, la route, les feux et les passages piétons.
Il était 3h du matin et Gaëtan était toujours en slip devant son PC. Il venait de finir sa partie de Fortnite. Il portait le même calecon Freegun à motif Bob l’éponge depuis 3 jours. Ça le grattait un peu mais il était tout euphorique car il venait d’obtenir le Skype d’une fille avec qui il jouait. Demain pour l’occasion, il mettrait son caleçon à motif de dauphin tout propre qui montrait son côté plus sensible et poète. Il espérait que ceci ravirait son date quand il mettrait sa webcam. Ce qu’il ne savait pas encore, c’est que LolitaSweetHeart25 se nommait en réalité Didier.
Encore une fois, je me suis perdue. Trop de chemins qui se croisent, de routes qui vont dans tous les sens et se ressemblent. Heureusement, j'aperçois au loin une lumière, je la suis, la poursuis jusqu'à l'atteindre. Et enfin, j'y vois plus clair. Je me tiens là, près de ce lampadaire, au cœur de la forêt, je sais que c'est lui qui m'aide à me ramener à la réalité. C'en est fini de ces promenades absurdes dans ce labyrinthe, tantôt enneigé, tantôt fleuri. Fini, les longues conversations avec les êtres croisés en chemin, aussi fantastiques soient-ils. Ce faune et son écharpe rouge, ces castors rieurs, cette grande dame qui sent les loukoums, ce lion en peluche qui rugit très fort. C'est décidé, je traverse. Voilà que les arbres autour de moi se transforment, que le bois durcit et se meurt, pour ne former qu'un bloc. Je crois que je me suis encore perdue sur le chemin de mes souvenirs. Il serait temps de sortir du placard.
- Demain on se lève tôt ? - Apparemment il fera assez jaune on risque de confondre le sol et le ciel Partir vers 4h ça serait bien.
C’est le grand homme blond à la doudoune rouge sur son vélo.
Il pourrait très bien apparaître sur une plage avec une planche de surf.
Il pourrait faire le sourire éclatant dans une pub télé.
Non il est là apparaissant comme un personnage tout droit sorti d’un film, d’une planche de dessin, d’un imaginaire.
Il apparaît à ta gauche, t’interpelle, et file.
Tu ne te retournes pas car tu sais qu’il disparaît une fois son action réalisée.
Une évocation.
Tu souris. Tu en rigoles.
La frontière des mondes est si tenue.
Tu t’amuses de ce jeu d’écrans qui se croisent.
Et tu continues à marcher.
« Je marche! »
Les automiboles
Vrombissent
Tandis que
le vison
ronfle
Tousse Tousse petite tortue
Quand roule le chariot sur la route molle.
Le sol est tout d’un coup devenu vertical.
Le vent a résonné dans mes chaussettes et ça a fait pleuvoir l’arrosoir.
J’ai marché sur un sol disparu sans tomber.
Le nuage est tombé dans mon lit innocupé, je me brossais alors les dents.
Il a offert son oreille à une personne qui criait fort.
Cette heure a été raccourcie alors qu’elle devait durer le double.
Demain se floute pendant qu’hier se précise.
Il est des notres avant qu’il soit lui.
Je me suis endormie en marchant la tête en bas.
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