à écouter quand tu arrives pas à travailler
(je peux aussi te donner son numéro si tu veux un coup de fouet au derrière, ça fait du bien parfois)
(je peux aussi te donner son numéro si tu veux un coup de fouet au derrière, ça fait du bien parfois)
Cracher tout ça
Ecrire des mots lâches
Pour déclarer l’invisible
Aux yeux absents des visages qui nous sourient
J’ai récemment parlé de mon expérience avec la mer. Maintenant je vous parle de mon expérience avec l’oubli (ça mérite peut être une chronique spéciale bisous. M’enfin, est-ce un hebdomadaire errances ?).
C’est comme mâcher le vide, s’embrasser la main, voir pire!!! Embrasser son voisin qui donne des cours de bisou avec la langue, parce qu’on se prépare pour la suite (vu et lu dans Le journal d’Aurélie Laflamme, qui bénéficie d’une très mauvaise adaptation au cinéma québécois, ceci dit à la hauteur du roman, mais là est tout le charme).
C’est un moment inoubliable et un peu humiliant, car oui, oublier un bisou ça ne s’oublie pas, et c’est drôlement gênant de pas se souvenir, car si on se souvient pas c’est peut être qu’on était pas en état, et si on était pas en état, peut être qu’on devient nous même la mer; on en fou partout.
Mais quand on en a même la lueur d’un souvenir, un bon souvenir, ça deviendra sans aucun doute le meilleur de tous. Parce qu’il ne reste à l’oubli que l’impression, le sentiment. Par contre si le petit, minuscule, riquiqui souvenir est négatif, adieu, à jamais, s’en est finit de votre vie sentimentale et de votre moral.
Oublieurs, j’espère que vos souvenirs n’enterrent pas le mariage de vos rêves.
trop longue absence ici, je reviens enfin et prends grand plaisir à voir tous vos mots et vos traits
j’essaye de rattraper le temps perdu, j’ai plein de choses à partager de ces jours pleins de la mer, du sable, de la pluie et du soleil d’hiver
merci pour ça
Assiégée quelques instants, le prochain voyage se prépare.
Peu importe la couleur du vent, Il faut se presser
Bagages définitifs
Une nuit, sous la lune, des pas chantent.
Agiter les extrémités
Croire au passé en l’abandonnant sur la chaise déclassée
Se brusquer pour porter jusqu’au chemin
:
La tête et le chapeau
.
ça pèse bien trop me dit-il
ça pèse ce qu’il faut lui dis-je
ça pèse bien trop me dit-il à nouveau
ça pèse pas plus que ce que je vaux lui dis-je
.
Résigné il avance.
Douteuse je cherche.
Vacarme soudain
Chute
Relève
Chute
Relève
Chute
Relève
.
La tête au pieds
Le chapeau se fait chapelle
Les pas plus rapides.
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