- On fait une pose ici?
-Oui, ce n'est pas trop raide et la vue est belle
Me voilà dormir avec un pull
Par précaution
Un dilemme se pose
Dois-je continuer a vivre dans cette habitat qui est miens
Qui malgré tout ces défauts me permet une liberté sans pareil
Ou alors dormir sous un toit qui est a l’autre
Qui me garde au chaud mais m’enlève ma spontanéité
Ai-je l’argent pour prétendre à un nouveau lieu?
Je crois que je devrais arrêter
J’avance pas trop en faite
Ca me saoule de parler comme si les choses que je racontais était ce que je pensais
Dans un language qui ne met pas propre et qui disons le, me rend pompeux au possible
Casses les couilles putain!
Voilà là je me retrouve pas très propre, pas très élégant mais a ce moment même c’est ce que j’ai envie de dire
Je me limite par des lignes que j’ai tracé
Bas nique les lignes, si je suis pas capable d’ignorer ces limites, quelle piètre humain je fais
j’arrive pas à attraper ses yeux
on s’est tapé dans les mains plusieurs fois, j’ai pas su les attraper non plus
parfois j’ai l’impression que le quick a une maladie de la peau. à certains endroits, il est dépigmenté.
Des petites tâches blanches apparaissent aux endroits ou il y a eu des choses renversées, cassées, des bagarres, des insultes. Elles font le mystère de mes soirées, dès que j’en aperçois une nouvelle, je me demande d’ou elle vient, comment elle a atterrie là, sur le sol cra-cra.
Et si je m’en rappelle, le lieu devient alors une galerie de souvenirs en tout genre; la fois ou ce gars m’a fait un doigt d’honneur au loin, l’autre ou la vielle dame ramena un énième jeune homme pour l’emmener dans un coin.
j’aime bien ces ptites tâches
♡
Pâtes essorées
Gruyère parsemé [deci delà]
Aux anges, accueillie
Princesse d’un midi
♡
Craque
Craquer
Craquera
Crament les restes de ton repas
Qui fut bien le dernier à mes côtés
Je ne veux plus de toi
Si pourrir à tes côtés est la seule option que tu as à me proposer
Artifices d’un jour
Finissent par flétrir de manque d’amour
Viens donc voir maintenant les cendres de ce qui a bien brûlé
Plus majestueuses que la vie morne que tu me cuisinais
Regarde comme elles jouissent d’une nouvelle liberté.
Ça saute et ça gigote alors qu’on les croyait mortes à jamais
Nouveaux ponts
Nouveaux chemins
Nouvelles venelles
Sans tes petits rituels visant à me dominer
Avec la sagesse paresseuse d’une lueur retrouvée
D’abord un rire
Un silence
Une pierre qui tombe.
Immatérielle mais si prégnante
Elle écrase l’estomac.
Elle étouffe le plexus.
Puis une envie de vomir
Cracher cette chose qui n’a plus besoin d’exister
S’y reprendre à trois fois
Cracher se cacher
Couper cours
Dissoudre
Désosser
Rompre le cycle et relâcher
Des couleurs ici et là sur le pavé
Un sourire qui comprend
Puis une explosion de mots déglutis,
Effrayants.
Un déversement incontrôlé qui bave, qui bave.
Pluie en furie.
Pluie piquante.
Averse criarde.
Incompréhensible extériorisé surprend regards hagards dispersés.
Choc choque
Poussières.
– Et maintenant j’ai envie de l’étrangler, de lui péter les pommettes, de crier, de hurler peut-être.
Tout ça ça reste coincé là dans ma gorge. J’ai du mal à articuler.
– Tu arrives à déglutir?
Tiens le, avec délicatesse, douceur, et tendresse; sans peur, ni dégoût, ni tristesse, prends le aux creux de tes mains. Embrasse le, épouse le, caresse, respire, admire, saisie, écoute, goûte.
Avant avant hier j’ai dormi
Avant hier j’ai respiré les embruns
Hier j’ai dormi
Aujourd’hui j’ai rangé
J’ai fait le tri aussi
C’est drôle de retrouver des anciennes choses et de se rendre compte d’un coup qu’il s’en est passé du temps. Du temps de rien, de création, d’aventure, de rire, d’absurde.
Et puis on est aujourd’hui.
j’ai dansé avec une grosse fleur bleue
toujours en écoutant tina arena
TV Éric TV début orchestre CCTV cf venu un orchestre
I T I N E R A N C E