25 octobre 2019
24 octobre 2019
kek’choz
Il manque une lettre à la boîte.
Il y a trois chats.
Toi tu attends en bas quelque chose qui n’arrive pas.
Il fait chaud, la sueur s’évapore.
Il faut de l’excitation dans l’air pour agiter tes neurones.
Mais ça ne marche pas.
Tu t’arrêtes et ça ne repart pas.
Tu montes dans un vélo taxi.
Il ne bouge pas.
Tu donnes une direction, il se met en action.
Décharge.
Le vélo reste immobile.
ça n’avance pas.
Pas
.
.
Le régale
J’aime trouver chez les autres le minimum syndicale de confort
Bien accueillir c’est savoir être l’autre
Ce sentir comme chez soit ailleurs est un plaisir sans nom
hihihihi
J’améliore mon anglais en parlant avec un Italien
J’achète du coca citron
Et je porte un ensemble en velour côtelé beige
Je prend des risques en ce moment
/!/ updates- L’italien est en fait Espagnol /!/
23 octobre 2019
Me voilà parti dans ce que j’avais dis
On croit devoir respecter l’histoire que l’on se raconte
Je m’en veux parfois de ne pas me fier a moi même
J’essaye de me rendre des comptes alors qu’il suffis que je rature quelque ligne pour changer le récit
Pardon a ce a qui j’ai pu dire la vérité sans quelle existe encore et a ce a qui j’ai menti sans savoir si c’était un mensonge avant que ca ne le soit
Ce pardon n’a sans doute aucune valeur car je ne le pense pas
Encore une fois je me raconte une histoire
Une boîte d’allumettes
Une parole sage
Un geste tendre
Il n’est plus nécessaire de crier
la débâcle est terminée.
Fini les seaux d’eau répandus sur le sol à corps tendu.
La vocifération de mots qui ne veulent plus rien émettre, trop piétinés, sans action.
Les espoirs invaincus persistent.
Les lames ne sont plus si aiguisées.
Le bruit redevient ami et siffle un air nouveau, une belle variation.
22 octobre 2019
J’ai froid au nez et mes cheveux ont gelés. J’aime bien, ils sont divisés en grosses meches cartonnées
Les mains sous les aisselles, je regarde papa aparaitre au fur et a mesure qu’il gratte le par-brise givré.
J’ai le blues de la bossa
De la fille d’Ipanema
Qui marchant comme une samba, passe sans regarder
Les bonhommes qui ont la bouche grande ouverte
Devant sa nonchalante tranquillité
Moi dans ma tête, trottent ses jambes, au rythme d’une rumba
Tam tam tam
Je me balance avec ses pas,
pourvue qu’elle marche encore un moment
Réticulation
Photo retouchée recadrée ressaisie
Regard accrocheur divin
(source originale : Two Pupils in Greek Dress Thomas Eakins)
EMO
je me bas contre mes élans profondément sombres
Mots à bannir de mon vocabulaire a cette fin(à voir selon le contexte) :
Profondément
Sombre
souffrir
Mourir
Périr
Whisky
trahison
disgrace
Chevaucher
Détruit
Supplie
Larmes
Orages
Tempêtes
Courroux