Errances

23 mars 2022

Film alphabet

Filed under: - cboquen — cboquen @ 09:44

Film alphabet

A – All about Lily Chou-chou , Shinji Iwai

B – Bad education , Pedro Almodóvar 

C – Contes d’été , Éric Rohmer 

D – Dogtooth , Yorgos Lanthimos

E – End of the century , Lucio Castro

F – Franck , Lenny Abrahamson

G – Garden State , Zach Braff

H – Happy together , Wong Kar-wai

I – In front of your face , Hong Sang-soo

J – James Dean , Mark Rydell

K – K , Elisabeth Price 

L – La maison en petits cubes , Kunio Katou

M – Moffie , Oliver Hermanus 

N – No hard feelings , Faraz Shariat 

O – On connaît la chanson , Alain Resnais 

P – Petite Maman , Céline Sciamma 

Q – Quelque chose de grand , Fanny tondre

R – Rosalie Blum , Julien Rappeneau 

S – Sideways , Alexander Payne 

T – Time , Garrett Bradley 

U – Uncut Gems , Josh Safdie 

V – Vertigo , Alfred Hitchcock

W – Waves , Trey Edward Shults

X – Xoxo Hugh’s and kissies , Wiola Sowa

Y – Y tu papa tambien , Alfonso Cuaron 

Z – Z , Costa Gravas

18 mars 2022

Fin workshop écriture

Filed under: - cboquen — cboquen @ 09:40

Dernier jour Les 7 aventuriers

Écrire ensemble la réunification

Le Chevalier de la Reine

Lappy Melfy

Capitaine doré 

Gyakutenno Mégami

Gardienne Celte

Copiechat 

Poussièron blanc

Les 7 aventuriers sont téléportés afin de réunir leurs chemins vers la stèle du Lappy Melfy. 

« Quelle surprise ! Nous voilà matérialisés ! »

Lappy Melfy présente la stèle et en décrit le contenu : « il vous faudra réunir les 7 gardiens pour vaincre le Renoncé ». 

Continium de lumière

Un long couloir se présente devant nous, nous voilà aspiré dans un continuum de lumière  tout à fait déconcertant ou tout s’entremêle et ou nos trajectoire respective se croisent pour nous réunir, on s’entrechoque. L‘emprise du tunnel nous lâche et soudain, nous nous retrouvons face à un lapin rose devant une stèle.

Gyakutenno reconnais la gardienne et s’écris « mais qu’est ce qu’on fait là, qui êtes vous? Et que fait ce drôle de lapin rose devant cette pierre? » au milieu de cette confusion chacun reprend ses esprits et se relève. Tout le monde se toise, les regards pleins de questions. D’un coté, un groupe semble se reconnaître, à sa droite une chevalière emplie de tics nerveux avec un point clignotant dans la main et le lapin en face à l’air au bord de la crise cardiaque.

Les 5 aventuriers se retrouvent face au 6ème, le copiechat.

« Vous voilà enfin tous réunis autours de la pierre! Lappy Melfy explique leur! »

Le Lappy Melfy explique timidement qu’en touchant la pierre, il s’est retrouvé devant la stèle avec eux cinq. Il commence alors à lire la stèle et leur fait découvrir qu’iels ont besoin d’être sept pour vaincre le Renoncé. Tout le monde est choqué et se demande surtout où est la septième personne. Le copiechat affirme qu’il faut Bien regarder, et tourne son miroir vers le creux de la main du chevalier de la reine. Tout le monde se penche et observe un point lumineux, tout à coup le miroir de copiechat fait grossir une forme blanche avec seulement des yeux qui tient une sorte de talisman. Iels sont sept. La forme blanche tend le noyau d’énergie en direction de la gardienne celte, qui possède enfin entre ses mains les trois objets légendaires. 

Les portes du destin

Deux portes nous font face : la bleue et la rouge.

Faire récapitulatif des journées pour chaque personnage. 

17 jours publiés sur 26 au total.

La porte rouge s’ouvre « héritage du monde, couronne du monde »

On arrive dans une plaine avec un lac, un énorme bouillenoment se forme à la surface du lac. Une couronne du Monde en sort et s’élève dans les airs, c’est l’incarnation totale du bien dans son monde. Écrire la suite de la conversation avec la couronne avant sa disparition et terminer l’aventure.

Gyakutenno prend directement la parole, pour elle les peuples courent à leur perte et ils ont trop abîmé le monde qui les entourent. 

« – Le charbon d’Inpachi m’a tout montré, la fin s’approche. »

La chevalière de la Reine reste sans voix.

Lappy Melfy la coupe: « Mais, je n’ai pas fait tout ça pour rien, toutes ces personnes sacrifiées, la quête ne peut pas se finir comme ça… »

Le Capitaine doré se relève, et reprend son envol.

« -Je vais essayer de rejoindre la zone libre, mais ne me battrais plus, je suis d’accord c’est fini. Je peux en emmener avec moi, mais c’est maintenant, faites votre choix.

-Je te suis, ma tâche s’arrête ici, vous avez les objets légendaires, et vous vous êtes trouvés. Il est temps pour moi de partir. » Le Copiechat rejoint le Capitaine dans les airs, laissant derrière eux les cinq aventuriers restant. 

« Restons soudés! » crie la gardienne afin de soutenir le groupe. La couronne repars dans le flot bouillonnant de cette eau soudain sombre et les aventuriers se retrouvent entre eux. Ensemble ils continuent l’aventure, sans perdre espoir. La nuit tombe, l’équipe prépare un campement de fortune avec ce qu’ils ont sur eux, tout le monde se couche, sans un mot, comme perdus dans leurs pensées. 

Chaque aventurier énonce son monologue

Je ressens encore l’oeil qui me guide, je ne dois pas faiblir. Nous avons peut-être été vaincus par le mal, mais rien ne nous prouve que le monde est fini. J’y crois encore et je pense avoir une équipe avec moi. Squel m’avait parlé d’une lumière bleue à retrouver, je suis sûre que ce vaste espace doit le cacher. Avec les 3 objets légendaires à notre portée, nous sommes bien équipés. J’ai pu apprendre grâce à cette aventure l’importance des rencontres, rien n’arrive par hasard. Les récoltes faites sur le chemin constituent finalement ce que le Mal n’a pas, l’énergie nécessaire à sa survie. Nous possédons finalement entre nos mains le pouvoir électro-magique associé à l’espoir des aventuriers. L’oeil nous guide, nous ne sommes pas seuls. Ce monde est peut-être en ruine mais il y a  je suis sûre une porte de sortie, vers l’inconnu. Un autre espace près à nous accueillir. 

Fin collective ouverte.

(Merci Quentin pour ces 3 jours, en espérant terminer la quête bientôt)

17 mars 2022

Et soudain

Filed under: - cboquen — cboquen @ 12:45

Et soudain le printemps revient,

le manteau ne tient plus

il devient trop lourd.

Le soleil reste plus longtemps,

les travaux reprennent,

et on prévoit déjà,

les vacances à la mer.

12 mars 2022

Une histoire d’un soir

Filed under: - cboquen — cboquen @ 17:34

La rêverie est finie.

Cette soirée m’a fait croire en la réalité,

m’a prouvé que les vrais sentiments,

ben ça existe.

Meme si cette rencontre ne sera pas répétée,

qu’elle restera l’histoire d’un soir,

je reprend confiance,

et j’avance maintenant

dans un rêve éveillé.

 

10 mars 2022

Semaine intense

Filed under: - cboquen — cboquen @ 19:26

Workshop encadré par le Studio Kiösk.

Produire une édition en 3 jours.

Expliquer ce que l’on ne comprend pas.

Simple.

 

8 mars 2022

Gardienne Celtique

Filed under: - cboquen — cboquen @ 23:46

Jour 3 – Le livre de la loi

Contrainte : Écrire la prophétie énoncée dans le livre qui lévite. 

Dans cette nouvelle journée qui commence, je me sens perdue. Squel m’a laissée seule, bien seule. Alors je continue à marcher, guidée par ce sentiment qu’il y a quelque chose qui m’attend à l’arrivée. Au loins j’aperçois une porte, une toute petite porte. J’imagine qu’elle n’est pas là par hasard alors je décide de m’en rapprocher. À l’intérieur, toute une panoplie d’objets pharmaceutiques, aux couleurs vives et à l’odeur chimique. Un lieu mystérieux qui débute sur un objet bien étrange : un livre. Vous me croyez ou pas mais ce livre semble léviter. Pourtant je me trouve encore seule dans cette pièce, l’air est humide mais aucun signe de vie. Seulement le livre, devant moi. Je sais que Squel n’a pas cesser de parler de cette bête flottante, mais je ne pense pas qu’il décrivait ce livre. Le trouvant inoffensif je me décide de l’ouvrir avec précaution. 

Dessus je peux lire « Le livre de la loi ». Je l’ouvre et à l’intérieur, rien. Une page blanche en continu. Pourtant d’apparence il semble remplit, remplit de mystère peut-être. Puis tout d’un coup le livre se met à trembler, les portes claques, le vent se lève. Ce n’est plus moi qui tient le livre mais lui qui me porte. La lumière de mon armure s’allume et dirige mon regard sur le centre du livre. La lumière est aveuglante. Une lumière bleue intense fait apparaître un mot, puis deux, se dessine une phrase: 

« Le coeur bas, 

Au mouvement du vent,

De la guerrière,

Face au mal flottant.»

Ce livre me connait, il me parte, plus le vent souffle et plus les mots se suivent. Je tiens bon face à la tempête. Je lutte pour ne pas m’envoler, pour de bon. Le livre créé une force incroyable. Il vole, il virevolte mais je ne peut pas le lâcher maintenant. Le texte recommence à s’effacer. Il faut que je trouve le moyen de le déchiffrer.. J’ai besoin d’aide! Vite le livre va s’envoler, il va continuer à flotter de plus en plus haut! Vite que faire! 

Puis au moment où je pense tout lâcher je sens l’Oeil apparaître près de moi, je le sens me chuchoter doucement: « Transperce-le, ouvre-le à la force de ton épée ». Je prend alors mon épée légendaire devenue tout à coup d’une grande légèreté et de mon dernier souffle, je perfore le coeur de ce livre devenu incontrôlable. Le coup marche, le vent s’arrête et les pages se dispersent, s’envolent dans les nuages. Une pluie de pages blanches où une seule retombe, dans mes mains encore tremblantes. On peut y lire encre bleue sur fond blanc: 

« La guerrière qui trouvera cette page se verra vainqueure de la plus grande des batailles. Dans un monde en ruine, elle trouvera la paix dans une quête aux rencontres des différences. Sa puissance et son pouvoir forgeront les territoires entre-eux. Elle deviendra le symbole de la paix, de cette guerre depuis longtemps déclarée ». 

À l’instant où je finis la lecture de ces mots, le texte s’efface et laisse place à une dernière phrase: « Trouve les 3 objets légendaires. Bas-toi et la bête viendra à toi. » Page blanche de nouveau. 

De retour sur mes pieds, je décide de garder le papier. Il semble me guider dans la bonne direction. Encore fragilisée physiquement, je me remet de mes émotions et continue mon chemin. Je n’ai plus qu’à trouver ces objets légendaires. En sortant de cette pharmacie maintenant détruite par la tempête, le ciel s’assombrit. Je commence à m’habituer aux changements météorologiques mais cela devient récurant. C’est étrange cette fois ci ce n’est pas le ciel qui semble changer mais plutôt un grand voile noir qui se poserait. Devant moi. Je relève la tête.

 

Jour 4 – Électro-Cube

Contrainte : Un mage en cape croise mon chemin, il me propose de me téléporter où je veux en échange je dois perdre quelque chose que je dois sacrifier. Décrire le voyage et le lieu où j’arrive.

À peine la porte passée, un homme me bloque le chemin. Je ne vois que ses pieds, je remonte la tête et sous sa longue cape noire je distingue un regard. 

– Bonjour jeune gardienne, je te sens perdue.

Me méfiant toujours de l’inconnu je ne bouge pas et répond calmement.

– Bonjour.

Le mage me répond, d’un sourire malicieux et d’une voix sombre.

– Je vois que tu n’es pas d’humeur bavarde alors je vais te proposer un marché. J’imagine que tu as entendu parlé de la bête flottante. Si tu veux je peux t’aider à la trouver. Je peux t’amener devant elle. Mais tu comprends bien que j’ai besoin de quelque chose en échange, je ne suis pas le père noël. Qu’aurais-tu as me donner en échange de ma grande bonté?

Voyant ce grand mage ricaner, je me demande sur qui je suis encore tombée. Malheureusement je n’ai pas grand chose sur moi à part cette épée. Mais je ne peux pas m’en séparer, comment affronter la bête si je suis téléportée. Il y a bien cette page blanche qui semble me dessiner mon trajet mais que m’arriverait-il si je lui laisse. Comment savoir où aller. Il me faut trouver les autres objets légendaires pour enfin voir cette bête. Tout à coup je sens un objet lourd sous mon armure, ça brille, ça scintille. Je plonge ma main dans ma protection de fer et en ressort un cube, un électro-cube. Serait-ce un autre objet légendaire? Il possède une pierre bleue électrique comme mon épée. 

Le mage semble perdre patience. Ses yeux commencent à rougir. Je panique, j’essaie de me décider. Mais le choix est insoutenable. Le temps passe, je dois quitter ce lieu au plus vite, ce paysage ne semble pas m’offrir la bête que je recherche. Peut-être cette téléportation m’amènera vers le dernier objet légendaire. Oeil où es-tu? Il faut que je fasse un choix. Soudainement, mon armure semble devenir lourde, un poids, mais oui biensûr, l’Oeil me fait comprendre que si je veux traverser le temps, il me faudra y aller plus légère. J’abandonne donc tout. Je laisse ma protection de fer, en gardant près de moi le peu d’objets qu’il me reste. En espérant que l’ignorance de l’inconnu me gardera en vie. 

Au moment où je me détache de ma précieuse armure, le mage ouvre son immense cape noire. Un trou noir se propose à moi, je plonge. Cet électro-cube sera donc le souvenir de cette armure, peut-être m’aidera t-il dans ma quête. C’est étrange comme je flotte, cette sensation de traverser la lumière. Une force me transporte à toute vitesse dans le couloir sombre des ténèbres. Ça va vite ! Trop vite ! Je ne distingue plus rien ! Le vide. Mais J’entends une voix. L’oeil est là, il me guide: « Reste droite et prépare toi. » 

Rien de rassurant bien entendu. Tout à coup le trajet s’éclaircit et j’aperçois de la lumière. Je me retrouve projetée dans un monde de nuages, tout est blanc, presque aveuglant. Ce n’est pas le moment de faiblir, j’essaie de me tenir debout malgré un sol instable. Je tremble.Je m’adapte tant bien que mal au ciel. Je vole.

Quand tout à coup, la lumière s’allume, mon épée a parlé. La bête est là…

Jour 5 – Copiechat

Contrainte : Magicien au visage en forme de miroir. Je vois un Allier ou ennemi. Je suis témoins de ce qu’il a vécu. Écrire l’aventure que je vois.

…Ou presque. Dans ce monde tout est flottant, la gravité n’existe plus, je commence à m’y faire. Le monde semble en suspend, suspendu à l’attente qu’un jour les territoires se touchent. À travers d’épais nuages qui m’entourent, apparait lentement un chapeau, puis une baguette et de nul part, ce magicien: « Monsieur Copiechat pour vous servir » s’écria t-il. Un magicien au visage de miroir. Mais étrangement je n’y vois pas mon reflet, mais plutôt un monde. Il m’arrête. Il s’approche lentement et me laisse entrevoir une vision à travers le miroir. 

« Bien le bonjour jeune guerrière, Nouvelle? Ah ru verras ici les frontières n’existent plus,. Il est facile de briser la glace. D’accord j’arrête les jeux de mots tu n’as pas l’air réceptive. Je vois ton regard se durcir. Calme toi, je suis là pour t’aider. Tu as fait bon voyage? Ici plus besoin de marcher, ici c’est mieux de voler, la tête dans les nuages ».

Je me suis mise à perdre le fil de ses mots. Son absence de visage me perturbe. Je le laisse parler, je verrais bien ce qu’il a à me proposer.  

« Eh oh tu m’entends? Je t’ai encore perdu là. Je sais que je suis peu commode mais vois-tu on ne choisit pas son physique. Penses-tu que ça à été facile pour moi de grandir si petit? Ah tu parlais de mon visage? Ça au contraire c’est moi qui l’ait décidé. Si je te faisais un tours de magie? Tu comprendras mieux ».

Il est drôle lui, est ce qu’il me laisse le choix? Malgré sa taille minuscule, ce petit magicien volant avec un miroir en guise de visage me semble familier. Je me prête à son jeu et me laisse embarquée par sa voix: «  Regardes bien, regardes moi bien. Ne vois tu pas là? Quelque chose qui t’appartient? »

Effectivement, je distingue quelqu’un, un nom sur sa poitrine. Celui d’une certaine « Gyakutenno ». J’ai cette impression d’être moi même devenue l’oeil. Je la vois, je la suis, mais que vois-je?

Gyakutenno se retrouve encerclée dans une infinité de réseaux, des liens à perte de vue. Je vois une paralysie l’envahir. Le charbon d’Inpachi la cherche et la poursuit. J’aimerai lui venir en aide mais comment faire? Elle est prise par le vide qui l’aspire. Je tente bien que mal de tendre ma main dans son monde, je brise le miroir et la rattrape dans sa chute. Je tire de toute mes forces malgré mon armure qui me bloque.

Je parviens à la ramener avec moi mais son état me semble vraiment instable, je lui crie : 

« – Gyakutenno tout va bien? Tu es revenue, tu m’entends? » 

Elle s’évanouit dans les nuages, avec moi. Je la serre fort, je la sens fragile. Je la garde près de moi. À deux on serra plus fortes. J’attends son réveil, j’attends qu’elle me vois pour lui expliquer ce qu’elle fait là. J’ai ce sentiment qu’à deux on y arrivera. 

5 mars 2022

La génoise

Filed under: - cboquen — cboquen @ 15:39

4 mars 2022

La voiture

Filed under: - cboquen — cboquen @ 16:33

Lisa a nettoyé sa voiture,

je suis restée à l’intérieur.

Comme quand j’étais petite,

et que je regardais l’eau coulée,

en me sentant protégée.

Je regardais dehors,

sans sortir de ma bulle,

ma bulle protectrice.

3 mars 2022

L’histoire à l’arrêt

Filed under: - cboquen — cboquen @ 12:37

Je crois que la rêverie disparait,

ça fait un moment que mon histoire est à l’arrêt.

Peut-être que j’ai enfin trouvé

ce qui me faisait

vibrer

pour de vrai.

 

2 mars 2022

Tel avec maman

Filed under: - cboquen — cboquen @ 17:47

j’appelle maman juste avant d’embarquer

« -maman ça va peut être couper, le train va démarrer

-c’est pas grave on peut se dire bisous maintenant comme ça on peut continuer à parler »

1 mars 2022

Whoever you might be

Filed under: - cboquen — cboquen @ 10:51

« Like you’re by my side, like I’m never alone

We’ll share all our days, from morning to night

I’ll love you forever, whoever you might be »

 

A lovesong for Whoever

Fran Vasilic

 

28 février 2022

Les mains de Lisa

Filed under: - cboquen — cboquen @ 15:00

27 février 2022

bisou tatoo

Filed under: - cboquen — cboquen @ 13:21

Le deuxième tatouage est d’un thème plus léger mais tout autant mélancolique pour moi, c’est le “bisou” avec Loryne. Un mot mais beaucoup de souvenirs avec ce tatouage, posé sur ma hanche. Tout discret mais rempli d’amour, il est à moi, il est caché. Ce bisou me rappellera toujours ce dernier mot que m’aura dit ma grand-mère Annick avant de disparaître. Ce simple mot qu’on place à la fin d’un message. Ce seul geste, le bisou, qui se suffit à lui-même. Un bisou et rien d’autre. Merci Lolo de me l’avoir proposé.

 

26 février 2022

les questions

Filed under: - cboquen — cboquen @ 23:45

 

 

Les portes ouvertes

je fuis l’atelier pour le marché

les mêmes questions chaque année

des parents inquiets

« mais concrètement ça mène à quoi le design graphique »

25 février 2022

Gardienne Celte

Filed under: - cboquen — cboquen @ 13:14

Scène d’introduction

Jour 1 – Lieu sanctuaire des ténèbres

Le réveil est dur. Je sens mes paupières lourdes et un sentiment d’observation. J’ai cette sensation étrange de me lever d’un sommeil si profond, que le temps s’est arrêté. En regardant autours de moi, j’aperçois seulement cette armure posée là, devant moi. J’imagine qu’elle doit m’appartenir mais impossible de savoir pourquoi. La pièce est froide, glaciale, comme si elle me préservait, qu’elle me gardait en vie. Une petite lueur se distingue sous la porte, il n’y a plus qu’à ouvrir. Je prend l’armure et je sors.

De longs escaliers se trouve devant moi, je n’en vois pas le bout mais je peux tout de même apercevoir l’aspect glissant des marches. Le lieu est de plus en plus humide, froid, sombre. Je persiste et je continu de descendre, je tend l’oreille, peut-être vais-je capter le son d’un habitant. Pour l’instant seulement les gouttes des roches autours de moi résonnent à leur contact avec le sol. Il y donc un sol, c’est rassurant. 

Je garde espoir d’arriver au bout de ces marches interminables. De toute façon je ne peux plus revenir en arrière, n’ayant aucune autre sortie possible, il faut que je trouve au plus vite cette sortie, sortir, vite sortir, je me sens observée.

D’un seul coup plus de bruit, même plus cette goutte qui m’accompagnait au rythme de mes pas, j’entends ma respiration et c’est mauvais signe. Le silence est tellement persistant qu’il en devient trop présent. Je distingue enfin un deuxième passage, il faut un peu d’élans pour atteindre l’autre côté et mon armure commence à me peser. 

L’espace est étroit mais plus le choix, je passe, je me contorsionne, je relève la tête et… un oeil. Ma respiration se coupe. L’oeil ne cligne pas. Il est là. Posté devant moi. Un oeil de la taille de la pièce, il le remplit, il le garde cet espace. Le voilà mon sentiment d’observation. Tel un gardien sans corps, l’oeil m’observe et ne ressent qu’une envie, me faire plonger dans le monde profond de sa pupille. Elle doit être là ma porte de sortie. 

Jour 2 – Objet épée légendaire

Contrainte : Je trouve l’épée à côté d’un squelette, commence mon entrainement contre la bête flottante.

A travers la pupille s’ouvre un tout autre monde, mais toujours aussi sombre. Je traverse cette matière aqueuse et je tombe nez à nez avec un squelette, parlant. 

– Tiens prends ça! Me crie t-il. On a pas de temps à perdre. Déjà que tu as mis un sacré bout de temps à arriver, on va passer les présentations. J’imagine que tu as trouvé ton armure, dans ton donjon? Bien, maintenant voilà ton épée. Ne sois pas impressionné par sa taille, elle est en réalité très légère. C’est simplement pour impressionner l’ennemi. Tout est dans l’apparence ici. Par exemple moi on me voit à nu, les os apparents mais c’est tout bêtement pour tromper la bête. Me faire discret vois-tu. La bête? Ici on la craint, on la fuit tant que possible. Elle se fait nommer la bête flottante plus précisément. Mais moi ça me fait pas peur. J’ai plus rien à perdre vois-tu. A part un os peut-être, mais bon, ça repousse comme on dit. Tu verras on dit beaucoup de choses ici. Vois-tu. Vois-tu? Vois-tu la pierre sur l’épée? Elle est chargée d’électricité. Ton but sera de capter la bête à l’instant où la pierre s’allumera, ce sera signe de sa présence. Fait attention, restes sur tes gardes. T’es nouvelle ici mais la bête ne fais pas de distinction vois-tu, elle est guidée par la Renoncée. On va faire un essais ensemble parce que je te sens pas totalement avec moi là. T’es perdue? C’est pas grave, moi aussi je me perd souvent dans ma tête. Le principal c’est que t’oublie pas pourquoi t’es là : trouver cette fichue bête flottante qui nous hante. Ton épée Légendaire t’a était destinée, c’est l’oeil qui l’a choisi. Tu verras, l’oeil ne parle beaucoup mais tu sentiras toujours sa présence à tes côtés, comme on dit, il ne te quitte pas d’un oeil… haha. Bon allez je m’emballe, dis moi si je dérive, c’est mes pensées, elles s’arrêtent jamais. Oula on n’a plus beaucoup de temps avant la nuit, le temps passe et ton entrainement aussi. L’épée ne répond qu’à toi, elle devient la continuité de ton bras, elle t’appartient. Si tu la perd, elle reviendra vers toi tu verras. Sans elle tu n’es rien, rien tu m’entends. M’entends-tu? Bon très bien. A présent, tiens là près de toi, pointe la droit devant et avance. Tu sens cet aimant qui t’attire, c’est la bête vois-tu. Elle attire tout le monde vers elle mais pas pour les bonnes raisons, enfin c’est ce qu’on dit. On dit beaucoup de choses ici. Je me suis présenté? Je sais plus. Je suis le squelette mais tout le monde m’appelle « Squel », ou m’appelle pas en fait, parce qu’il a pas grand monde dans ce monde. Enfin tu verras. L’importance c’est que tu gardes cette épée. Sinon je peux rien pour toi vois-tu. Je me répète non? Bon très bien. Si t’as plus de questions tu sais ce qu’il te reste à faire. Non? Ben c’est pourtant clair, je répète : tu prends l’épée, tu pointes, tu attends de voir la lumière s’allumer. Prendre, pointer, allumer. Bon après je suis jamais allé plus loins donc ce sera à toi de voir. Elle est flottante la bête tu pourras pas la louper. Bref je te retiens pas plus longtemps. De toute façon tu sais où est la sortie. Ah non tu sais pas? Ma pauvre t’as pas fini ton voyage. Je te spoile pas parce que c’est pas mon genre mais tu vas pas en croire tes yeux vois-tu? Ouvre bien grand tes paupières et n’oublie pas de regarder devant, jamais derrière, sinon la bête en profitera. Enfin c’est ce qu’on dit vois-tu.

Squel est reparti. J’ai à présent cette épée légendaire. Pour rentrer dans la légende selon lui mais bizarrement je n’y vois pas plus clair. Je n’y vois plus rien d’ailleurs. La nuit est tombée.

jour 1

Filed under: - cboquen — cboquen @ 09:25

23 février 2022

playlist voiture

Filed under: - cboquen — cboquen @ 18:28

if I fall

can you come with me

pick me up

and fall

together ?

21 février 2022

Nostalgie

Filed under: - cboquen — cboquen @ 16:53

La semaine a été courte,
courte en émotions.
J'ai croisé tant de monde,
que mon année de sociabilité
est déjà rentabilisée.
Ma mémoire est remplie,
remplie de souvenirs
déjà regretés.
Je prépare mon retour,
en espérant avoir laissé
ma nostalgie.

20 février 2022

Blanc

Filed under: - cboquen,passerelles — cboquen @ 20:42

Aujour’dhui premier cheveu blanc,

etrange.

18 février 2022

Chez loryne

Filed under: - cboquen — cboquen @ 17:32

Jamais vu une salle de bain aussi bien décorée

17 février 2022

la tournée

Filed under: - cboquen — cboquen @ 18:31

la nuit dernière,

la tournée des bars,

la fermeture.

16 février 2022

La surprise

Filed under: - cboquen — cboquen @ 11:18

Y a des jours où c’est plus simple,

on réfléchit plus

et tout à coup,

le choix devient évident.

Aujourd’hui je l’ai fait,

je suis partie

pout la rejoindre.

J’ai osé.

 

Tout le monde aime les surprises.

15 février 2022

encore des nuages

Filed under: - cboquen — cboquen @ 23:22

14 février 2022

jour 3 aurevoir paris

Filed under: - cboquen — cboquen @ 19:08

13 février 2022

jour 2 paris c’est brouillant

Filed under: - cboquen — cboquen @ 19:15

12 février 2022

j’adore paris

Filed under: - cboquen — cboquen @ 21:16

11 février 2022

se perdre dans les draps

Filed under: - cboquen — cboquen @ 11:27

9 février 2022

Filed under: - cboquen — cboquen @ 07:38


j’aimerai aller loin,

vers des lieux inconnus.

mais le confort me garde.

cette nuit j’ai rêvé que j’étais avec eux,

puis le réveil a sonné.

et j’étais encore là,

dans l’incapacité de bouger.

un jour j’irai.

je le prendrai ce train.

mais en attendant,

je me contente,

de l’imaginer.

d’aller loin,

dans mes pensées.

8 février 2022

La piscine miroir

Filed under: - cboquen — cboquen @ 14:12

je prend plus de temps à finaliser ma rêverie 
que de m’investir dans ce qui est vrai. 
j’ai peur de l’administration, 
les appels m’angoissent, 
les livreurs me stress, 
l’interaction sociale me fait beguailler. 
j’ai peur de l’inconnu, 
j’angoisse a l’idée d’être interrompue dans mes pensées. 
je stress à l’idée d’être réveillée, d’être responsable. 
j’ai peur de devenir adulte, 
j’ai peur de finir seule, 
j’ai peur de décevoir, 
j’ai peur, 
de beaucoup de choses. 
alors ma rêverie apparaît comme un secours, 
une bouée de sauvetage alors que 
je me fais attirée par les fonds marins. 
elle est là, elle me soutiens. 
je sais qu’elle n’est pas éternelle 
et qu’elle risque de se dégonfler 
à n’importe quel rocher. 
mais cette bouée me semble, 
pour l’instant, 
le soutient rêvé.

6 février 2022

Lumières vertes

Filed under: - cboquen — cboquen @ 18:46

La rêverie est consciente,

je peux la contrôler.

C’est là qu’on la différencie des rêves,

qui eux sont vaporeux,

bleus,

malheureux.

Ma rêverie, elle,

est verte, bien verte.

Vivante,

elle m’apaise,

me conforte dans l’idée,

qu’au moins j’ai le contrôle

sur au moins elle.

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