Errances

5 novembre 2023

Filed under: - marion — Marion @ 20:39

Il faut décortiquer le silence. Il y a derrière lui de longues journées vides qui étendent leur brume sur ce qui compte vraiment. Il y a l’atrophie de la curiosité, la crainte du désir, la fuite de l’ambition. Au cœur du silence on trouvera aussi le frissonnant mensonge et la froide vérité. « Je ne sais pas ce que je fais » gravé en lettres d’or sur le pan du mur le plus reculé, et devant lui de beaux souvenirs, de beaux discours, un langage connu. Apprendre à vivre c’est peut-être apprendre à douter sans cette affreuse panique qui efface tout le reste.

Il faut raisonner avec le silence. Il est huit heures du soir, la lumière évanouie ne me protège plus contre les ombres fourbes qui se faufilent entre mes plus précieuses certitudes. Il est huit heures du soir. La nuit d’octobre prend des allures de caverne et je me rappelle soudain que je n’ai jamais été ici avant, un pays étranger a remplacé le square que je connaissais bien.
La moitié de mon cœur encore dans l’enfance, l’autre dans un futur dont j’ignore encore jusqu’au nom, jusqu’aux lettres qui forment l’alphabet de sa langue.

Je lis Proust à Venise. Il me semble parfois que je n’ai besoin de rien d’autre.

21 octobre 2023

mila? nan le chewing gum collé sur mes bask…

Filed under: - evan — evan @ 13:45

2 octobre 2023

Thierry je peux venir au workshop stp – Venise appelle l’errance

Filed under: ramblings,- marion — Marion @ 16:20

Coucou les copain.es vous me manquez

La vie se cache des foules dans la ville-musée
Où autrefois il y eut des gens et des visages
Derrière les pierres qui s’effritent
La vie se cache du monde
Enfouie sous les canaux verts
Aqueuse comme les poissons ondulant en silence
Et quelques clapotis

Le linge sèche aux fenêtres suspendues dans un rêve
Le temps s’est arrêté
Le monde n’existe plus
Que les reflets de l’eau et l’effritement des pierres
Que les reflets de l’eau –
Et mon ombre, parfois.

Ici j’ai eu 17 ans, je me souviens. En traversant les ponts ondulants comme des vagues je construisais l’amour comme Dieu créa le monde. (Mais Dieu ne créa rien et je n’inventais pas – je traduisais alors des vibrations de l’air tenues pour vérité, je trouvais dans ses yeux et les reflets de l’eau des ressemblances magiques ; il me suffisait de regarder pour ressentir mon chef-d’oeuvre.)
Aujourd’hui les pierres ont changé – ou plutôt mon regard – ou peut-être les deux. La vibration de l’air ne me parle plus d’amour, mais de livres, de poésie et de mystère. Le tremblement des pierres me rappelle que j’existe, derrière le sentiment, avant et après lui ; un moi immuable qui doit grandir pourtant, qui tout autour de lui construit son château, sa forêt, sa ville-sur-l’eau – sérénissime et belle.

salut aux nouvelles·aux et aux vieux·eilles copaines

Filed under: ramblings,- evan — evan @ 03:12

les vacances m’ont fait oublier la qualité de merde de mes photos sur ce site! Déso Thierry :s

 

merde, minuit treize

Filed under: ramblings — bullos @ 00:13

bon  c’était mon week end anniversaire en famille.

J’ai surfé, j’ai profité de la mer encore un peu.. Je suis allé rejoindre des potes en mobylette au bar

une belle occasion de faire le con. c’était sympa.

cette photo transpire la vitesse et le charisme

bonne nuit

1 octobre 2023

Porte bonheur

Filed under: ramblings,- leostrate — leostrate @ 17:16

Aujourd’hui je suis retourné bosser à l’ephad et j’ai trouvé un trèfle à quatre feuilles par terre.  Et en plus on a regardé Ponyo sur la falaise avec les résidents.

30 septembre 2023

hosties and McMuffins

Filed under: ramblings,- mr. white — Mr. White @ 14:47

29 septembre 2023

la ville bizarre

Filed under: ramblings — theo @ 17:11

14 septembre 2023

los miedos del jueves 14 de septiembre

Filed under: ramblings,- Louna — Louna @ 12:05

Je sort du métro, trvervese pour prendre le bus 161.
Dans le bus je la reconnait, elle fait partie du groupe d’amis espagnole que j’ai rencontré et avec qui j’ai sympathisé. Le regard cerné et déterminé pas son maquillage noire ça se voit qu’elle sait ou elle va ce qu’elle pense comme si dans sa tête les pensées étaient des aiguilles qui viennent tatouer le future avec une précision admirable. Peut être que je me trompe, je ne sait pas bien mais c’est cette image qu’elle me fait parvenir. Dans ma tête mes pensées sont comme des poisson qui nage à contre courant ou qui ne savent pas bien où ils vont et que penser, même si la volonté de continuer de nager peut importe l’intensité de l’eau reste très présente. Que faire ? Lui dire bonjour ? Je ne sais pas, première peur de la journée, je ne veux pas être la pièce rapportée ou comme quelle que chose qui est là, ça nous gène mais que dire… C’est horrible de penser cela ? Surtout quand objectivement tout ce passe très bien. Alors les poissons s’entre choque. Je lui dis « Holà » /Elle avait son casque peut être aurai-je du m’abstenir ?/ Elle me répond « Holà » puis je suis le flux de personnes et m’enfonce dans le bus. Sur le chemin de la faculté nos regard se croisent pas un mot je ne sais pas comment l’interpréter. Peut être ai-je cette peur de l’inconnu ou cette peur de que penses l’autre de moi ? Mais finalement est ce que ce n’est pas un peut égotiste de raisonner comme cela ? Sans le regard de l’autre pouvons nous réellement exister ? Q’allez vous penser en lisant ceci ? Trop de questions s’entrechoque qu’elles finissent par se saturer à tel point que je ne peut les percevoir.

Diario de los miedos

Filed under: - Louna — Louna @ 11:47

Dans le cours de performance, je dois tenir un journal de mes peurs

Tout les jours, noter toutes ces petites ou grandes peur qui se présentent à moi, pour plus de régularité je vais essayer de publier certaine de ces petite peurs ici tout les jours, en francès ou en espagnol (les deux) je vais voir

Diario de las miedos

11 septembre
J’ai eu peur que la porte du métro se referme sur moi
Tengo miedo que la puerta del metro se cerrar sobre mi
Je voulais lui dire mes doutes, ce que je ressent et savoir la nature de notre relation
j’avais un peu peur de lui dire mais je suis contente de lui avoir dit

12 septembre
J’ai fait un rêve, il a fait très chaud puis il a neigé, angoisse > réchauffement climatique ?
J’ai fait une sorte de crise d’angoisse j’avais mal à la tête j’avais peur et je ne savait pas où mètre mon corps j
e voulais sortir dehors (quand on était au musée) mais j’avais peur du regard de l’autre, j’ai préférai attendre.
J’avais peur que l’angoisse s’amplifie

13 septembre
J’ai peur de gêner les gens être en trop
J’ai peur d’arriver en retard
J’ai peur de déranger

La Bretagne m’accompagne à Madrid

Filed under: ramblings,- Louna — Louna @ 11:41

4 septembre 2023


Hier soir, depuis ma fenêtre dont je n’arrive pas à percevoir le ciel, je l’ai entendu gronder et la lumière des éclairs est rentrée jusque dans ma chambre. J’entendais l’eau couler mais ce n’étais pas celle de la salle de bain collée à ma chambre. Aujourd’hui après des heures d’administratif je décide de prendre l’aire direction le parc du retiro. Celui ci est fermé pour cause des averses qui ont eu lieu hier soir. On me dit que depuis la France on en a entendu parler. À 17h46 il ne pleut pas. Je me suis accouder à un mur de retiro.

17 août 2023

dublin-galway’s coach

Filed under: - carnage — odilon @ 19:12

il y a aussi des LIDL en Irlande

on roule à gauche sur la longue route

nos chargeurs ne sont pas adaptés aux prises,

les pain au chocolat coûtent 3 euros 95

mais à part ça tout se ressemble

je comprends le gaélique comme je comprends le breton

et le LIDL est une institution

18 juin 2023

La pluie du 18 juin

Filed under: - Louise — Louise @ 09:18

Cette nuit, je me suis installée à ma fenêtre. Il pleuvait, j’ai vu des fenêtres s’allumer, d’autres s’éteindre. J’ai entendu des murmures au loin, les sons d’une fête, le vent dans les arbres. J’ai jugé une guirlande de Noël encore allumée en juin.Il est 1h du matin. J’ai pris le temps, là dans la fraîcheur de la nuit, d’observer ce monde qui allait bientôt disparaître. J’ai pris le temps, de dire adieu à celle que j’ai été. J’ai pris le temps de m’excuser auprès de celle que je n’ai jamais été. J’ai pris le temps de ressentir une dernière fois ce monde qui m’a vu sourire, souffrir, douter, espérer, travailler, procrastiner.J’ai pris le temps, d’apprécier enfin ma propre présence, là, seule dans l’obscurité.J’ai pris le temps d’accepter que mon monde allait changer. J’ai pris le temps de me préparer à rencontrer une nouvelle version de moi. J’ai pris le temps d’admettre que ce nouveau monde aussi, allait me voir sourire, souffrir, douter, espérer, travailler et procrastiner. Mais j’ai aussi pris le temps d’espérer que ce soit pour de nouvelles raisons.J’ai également pris le temps de nettoyer la merde d’oiseau séchée depuis 2 semaines juste sous ma fenêtre.

8 juin 2023

j’attends l’orage

Filed under: - marion — Marion @ 22:16

il fait trop chaud pour sortir et le soleil m’écrase

(j’ai dit ça il y a deux ans) (c’était mon premier été à Rennes et je ne savais pas vraiment exister)
(je crois que ça va mieux)

le temps se déploie discrètement derrière nous et soudain on se retourne
la nappe de l’été qui jaunit l’herbe
et la fin d’un monde
(pas encore mais tellement bientôt que le goût est déjà sur ma langue)
(pas encore mais tellement proche que ça voile mon regard)

plus que quelques semaines ou plus que quelques jours
nous changerons encore
comme nous devons le faire
au début de l’été.

31 mars 2023

déménager

Filed under: - carnage — odilon @ 17:55

je vais changer de murs

mais j’ai trop mal au ventre

et trop peu d’énergie

pour célébrer la nouvelle

 

tout ça est intimidant :

j’ai peur de regretter les vieux murs

mais c’est sûrement l’étape qu’il faut

pour respirer autre chose

et glaner des bouts de maison

– faire la pie

24 mars 2023

la reine

Filed under: - carnage — odilon @ 21:02

une grue gigantesque se dresse au-dessus de chez moi

j’en ai jamais vu d’aussi près

et au sol

il y a son ombre et les pétales des cerisiers

18 mars 2023

Prends soin de toi

Filed under: - Louise — Louise @ 17:30

49.3 Toujours en démocratie ?

Filed under: - Louna — Louna @ 01:53

Vendredi 17 mars: Rassemblement 11h place de Bretagne, le lendemain de l’annonce du 49.3 (le 11ème sous Macron)

 

Le peuple en à marre,

Les vitrines des abris bus se font rare.

les canons à eau se font plus nombreux,

Hier Rennes était en feu.

(désolé Thierry je ne suis pas venue à l’école ce matin finalement) 

16 mars 2023

Hier encore…

Filed under: - Louna — Louna @ 10:27

16 mars
Mardi on était le 14.
Comme le 14 février ou le 14 juillet mais en mars,
Le 14 mars donc.
C’était mon anniversaire.
Je n’ai plus 20 ans.
Je peux chanter du Aznavour et déclarer: « hier encore j’avais 20 ans »
20 ans, un chiffre rond, un chiffe finalement juste un chiffre,
Qu’est ce que cela change au fond, un an de plus ou de moins ?
Nous sommes toujours la même personnes au final.

20 ans
Ça aura été une année d’étude, de voyage, d’errance, de coquillette, de rencontre, d’amour, de désillusion, de doute, de courage, d’espoir, d’indignation, d’engagement associatif, de création, de soirées dans des bar ou sur les canaps de la coloc, ça aura été Rennes, Valence (Espagne), Crans Montana (Suisse), Riga (Lettonie), Paris et sa gare routière de Bercy, Des classes vertes, le centre de loisir des colos, la main de Zidan sur mon épaule atour des futurs petits footballeurs, les enfants qui découvrent la neige, le train pour rejoindre ces enfants vers Paris quand les résultats du second tour tombe en même temps que tout espoir en les 5 prochaine années. Les chant dans les manif, «et on est jeunes, déterre et révolutionnaire», « violence sexiste, violence sociale, même combat contre le capital », une testa en feu, les beaux arts occupé, du théâtre, ma première fois à jouer sur scène, faire l’ange dans la neige à Riga, Redécouvrir Anne Sylvestre et ses chansons incroyable, le sac de patate de 10 kilo du netto, les 10 ans de par tout artiste, les vernissages, les photos en festival et concert, le woofing, le stop, les attentes, les déceptions, les petites victoires, les salaires de merdes, les APL, les repas au RU de hoche, la pénurie de katchup au crous, un climat social ou il est bon d’avoir un parapluie pour sortir dans la rue, l’attende de la réponse pour partir en Colombie, ça aura été une année qui serra suivie d’une nouvelle qui promet d’être tout aussi palpitante.

Errance: Pour quoi ? pour qui ?

Filed under: - Louna — Louna @ 09:47

À ces rencontres,

À ces personnes avec qui j’ai partagé un bout de chemin, une discussion, un verre, un kebab, une idée, une révolte, une souffrance, un sentiment.

À ces objets qui ont croisé mon regard attiré mon attention et qui m’on fait réfléchir. À ce parapluie coloré trouvé dans une poubelle, à ce détail ici, juste derrière toi. À ces paysages, ces tableaux figé dans le réels.

À L’art, l’art de regarder, l’art de s’écouter, l’art de penser, l’art de s’exprimer, l’art de partager, l’art de se rencontrer, l’art de rire, l’art d’être ivre, ivre de vivre.

15 mars 2023

sans nom 2

Filed under: - marion — Marion @ 17:03

Est-ce que je ne prends plus le temps d’écrire
Ou est-ce que mon corps écrasé par le temps n’arrive plus à tirer vers lui les fils de l’expérience
Ces deux derniers jours j’aurais dû être emportée par les phrases
Mais ma tête lourde dans le ciel gris ne sait plus très bien ce que c’est que de vivre

Le chat dort en bougeant ses petites pattes
Dehors dehors c’est la révolution
Et je suis clouée au lit
Je reviendrai dans quelques jours
Quand j’aurai réussi à écrire
Et que j’aurai bu du café

J’arrive – mais ne m’attendez pas
Jetez des pavés créez de belles choses
Et montrez-moi à mon retour
Pour m’accueillir à nouveau parmi vous

lover

Filed under: - Fevriax — Fevriax @ 01:48

je suis un petit lover

je love de la tête aux pieds

 

 

 

 

hihi <3

13 mars 2023

Filed under: - Lyja — Lyja @ 20:14

12 mars 2023

Filed under: - carnage — odilon @ 23:17

la rue gronde

l’air tiédit, les saisons poursuivent leur cours, mais peut-être aussi que les pas réchauffent le pavé

maintiennent la ville en frémissement perpétuel

en rentrant de l’AG je ne croise que des livreurs à vélo

et des tags à perte de vue

5 mars 2023

Filed under: - carnage — odilon @ 15:18

j’ai toujours l’air en colère sur les photos

il faut que je m’entraîne

à défroncer mes sourcils

How to disappear

Filed under: - Louise — Louise @ 12:41

La fin heureuse du Titanic

Filed under: - Louna — Louna @ 02:17

2 mars
« Pense au homard dans son aquarium dans le restaurant du Titanic qui pensais se faire manger dans les prochaines heure et qui fini par rejoindre l’océan »

Voyage vers Riga

Filed under: - Louna — Louna @ 02:07

17 février

7h
J’arrive au Blosne à Rennes dans la nuit.
Un garçons ce situ sur un banc en parallèle de moi. Attend t’il lui aussi le covoiturage ? Il n’a pas de sac. Les écouteurs sur ses oreilles, je laisse le doute en suspend et commence à trier les photos dans mon téléphone. Le covoiturage arrive avec un peu de retard. Je m’avance pour trouver la conductrice, le garçon du banc se m’interpelle: « toi aussi tu te recherches le covoit ?
Nous attendons, nous observons,pas de voiture bleue. Et le ciel est toujours noir. Notre chauffeuse était à la station triangle. Elle nous retrouve. Les roues tourne, le moteur chauffe, le paysage défile et nos yeux se ferment.

11h
Il me parle de son rappeur préféré:
Furax barabarusa (Porcelaine)

12h30
Premier arrêt: Paris Nanterre
Il décent, une dame monte avec sa fille.
Elles ont toute les deux un bonnet rose, la mère s’appelle Fatima, elle est italienne avec des origines marocaines, elle est venue quelques jours sur Paris voir de la famille.
Nous repartons en route pour Beauvais.

Arrive à l’aréoport, les langues se croise et les roulettes des bagages s’entremêlent. Elle tient la pousssette je l’aide à porte sa valise. Elle me propose un café nous mangeons ensemble comme si nous nous connaissions, comme si les quelques heures de route passés ensemble avait créé un lien entre nous qui ne peu que nous inviter à prendre soin l’une de l’autre, comme si nous nous connaissions depuis plusieurs années.

Nos chemins se sépare.

16h30
Appel… mémé
Je te suis dans ton projet
Tu arrive à prendre un objet, un matériaux et à en créer totalement autre chose, tu es une créatrice. Ces parapluie c’est vraiment une bonne idée,
Il y a une histoire derrière tout ça. il faut trouver ton propre truc une sorte de camionnette ou tu te déplace pour créer. une sorte de ressourcerie mais avec ton propre nom. Il faut inventer un nouveau concept. Il faut s’accrocher pour continuer dans la création. Il faut aller jusqu’au bout même si la création est infini et qu’il n’y a pas vraiment de bout. Oui je vois ce que veulent te dire les prof pour la peinture, peut être que tu n’arrive pas à trouver cette liberté de création comme tu l’a à d’autre endroit, regarde Picasso, regarde le livre de Frida Kahlo.

16h45

Jappercois son bonnet rose. Elle ne me voit pas, je suis toujours au téléphone. Puis elle se rapproche pour venir me dire au revoir, elle demande à sa petite fille de me faire bye bye de la main, elle me souris. Puis elles sont parti.
Et je reste là sur la chaise à attendre l’heure.

Nous nous sommes revu et nous avions continué à échanger dans un anglais approximatif.

Place 29A

20h31
Toujours à Paris Beauvais
Bruit assourdissant, l’avion arrive enfin.
20h38
Les gens décendent

21h10
Installé dans l’avion nous l’allons bientôt décoller.

21h18
L’avion recule,
Les lumières bleue s’allument
les consignes de sécurités son énoncées 
L’avion avance
Les lumières bleue s’éteignent 

00h45
L’avion atterri

01h25
Les retrouvaille

Un repas puis nous sommes reparti pour la grosse soirée dans les beaux arts de Riga

06h30
Nous rentrons

07h03
Tout le monde au lit

18 février

Visite de la ville
Musée de la porcelaine
Les canars dans l’eau glacée et sculpture frigorifiée
Il fait froid
Saline peint sur un vase
Le thé et les bonne pâtisserie

19 février
Claque claque dans la nuit, les lattes du lit se sont enfuit. Le postérieur bien rempli est maintenant avachi.
Le réveille sonne à 8h45, une douce mélodie, bruit de nature, retenti. Naturellement nos yeux se referment. Clémence recule le réveille plusieurs fois sans que Louna ne s’en aperçois.
Une fois emmitouflées, elles se dirigent vers la gare. Louna a 14 couches de vêtement sur elle et clémence en a 9. Elles s’imagine être des arbres, plus de vêtements il y a plus la personne est âgée comme on peut deviner l’âge d’un arbre à son nombre de rénure sur sa souche.
Elle se dirige gaiment sur le chemin de la gare sans savoir qu’elle s’apprêtait à choisir une destination fantôme. Arrivée, trois destination d’offre à elle, il est déjà 12h elles décide ensemble de prendre le train dont le départ est le plus proche, 10min plus tard nos deux protagoniste démarre en destination de skulta. Et là…. c’est le drame… Cette station qu’elle pensait balnéaire, n’est rien d’autre qu’un lieu entouré d’une maison en bois, d’une usine et de de n’évalua d’arbre. Elle tenteront avec espoir de rejoindre la mer à pied puis en stop mais rien y fait. Le vent est de plus en plus froid. Elle s’abrite donc dans la cabane au papier peint vert. Depuis la fenêtre adossée au radiateur elles observent la neige tomber, d’abord un flocon puis 2 puis 200 puis 2000 mille et tout deviens blanc. Blanc comme le bonnet en laide de Louna sur le rebord de la fenêtre.

25 février

Beaucoup de jours ce sont écoulés et je n’ai pas écrit dans ce journal…

La journée a commencé là où celle d’hier cést terminée, au « balala », un club dans Rīga. Après une petite soirée chez des amis italien

26 février
« Je range mes souvenir dans une enveloppe »

4 mars 2023

projet de mémoire(s) ?

Filed under: - marion — Marion @ 12:47

Le sujet post-moderne évolue parmi les fragments : c’est cela avant tout que je veux montrer. Fragments d’espaces, de pensées, de relations, d’idées vagues sur le devenir du monde. Prises de vue floues et quasi-photographiques à afficher sur la page des souvenirs, emportées au vent, gardées par chance et conservées précieusement parce qu’elles se font rares – les années passent et la durabilité diminue.

Et pourtant…

Filed under: - Louise — Louise @ 00:26

Je sais qu’ils ne pourront jamais comprendre le tourment de se forcer à coucher avec quelqu’un parce que la culpabilité nous ronge.

Je sais qu’ils ne pourront jamais comprendre la haine qu’on se porte lorsqu’on n’arrive pas à comprendre pourquoi notre corps ne fonctionne plus.

Je sais qu’ils ne pourront jamais comprendre le désespoir lorsque le cœur demande mais que le corps se brise.

Je sais qu’ils ne pourront jamais comprendre la détresse face à la violence de la vérité.

Je sais qu’ils ne pourront jamais comprendre la brûlure du silence comme punition.

Je sais qu’ils ne pourront jamais comprendre la douleur d’être blessé.e par la personne qu’on a voulu protéger en l’éloignant par amour.

Je sais qu’ils ne pourront jamais comprendre la peur d’être blessé.e à nouveau alors que tous les bons souvenirs nous hantent.

Je sais qu’ils ne pourront jamais comprendre la morsure des remords.

Je sais qu’ils ne pourront jamais comprendre le déchirement de vouloir se jeter à nouveau dans ces bras si familiers, alors qu’ils nous étoufferont à nouveau.

Je sais qu’ils ne pourront jamais comprendre le désarroi face au péché d’un tendre souvenir charnel.

Je sais qu’ils ne pourront jamais comprendre l’horreur des papillons dans le ventre devenus des araignées dans le cœur.

Je sais qu’ils ne pourront jamais comprendre la plaie à vif, vouée à rester béante, tant que nous n’aurons pas fui.

Je sais qu’ils ne pourront jamais comprendre.

Je le sais.

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