Elle danse. Sous les lumières bleues, rouges et jaune elle s’épanouit. Sur la piste de danse il n’y a qu’elle et ses amis. Personne d’autre n’ose. Peut-être n’ont ils pas assez bu les autres.. Mais elle, elle s’émerveille de la musique et du bruit dans ses oreilles, elle rit enfin à gorge déployée. Son portrait se dessine partiellement, les nuances de bleus marque ses pommettes, la lumière rouge reflète sur ses cheveux. Elle est heureuse. C’est simple le bonheur quand on la regarde. C’est simple le bonheur quand on est bien entouré. C’est simple le bonheur, le soir, tard sous les flash lumineux.
Je fais un test avec une image, je sais pas pourquoi celle ci mais je l’aime bien.
J’ai jugé un livre par sa couverture, je le trouvais vraiment beau… des formes rouges et blanche dansent sur le devant, une jolie typo est placée à la verticale, le papier est tout doux, pas trop fin, pas trop épais, en apparence. Sauf, que ce livre est nul.. sans grand intérêt, j’arrive à lire et à penser à ma liste de courses en meme temps, je ne m’en vais nul part avec. J’ai l’impression que les phrases sont tournées de manière à prendre plus de place sur la page sans pour autant être utiles. Au moins il sera beau dans mes étagères, c’est déjà ça.
Je ne promets pas de ne pas recommencé à juger un livre par sa couverture, mais la prochaine fois je ferais au minimum attention à lire le resumé au dos !
Mon anniversaire arrive bientot, je l’avais un peu oublié dans le tumulte de ma vie, entre stage, cours et vie sociale ou amoureuse, le chaos s’est installé. J’en oublie quel jour on est, quand sont les vacances, ce que je dois faire, a quelle heure je mange, si je sors ou pas, si je me laisse comme une larve dans mon lit, si je dessine ou si j’écris, j’en oublie meme errance des fois. C’est pas fait exprès, mais c’est un peu comme si j’avançais en mode automatique, ou comme un cheval avec des œillères, j’avance c’est tout. Pourtant mes sœurs sont toujours là. Je ne doute jamais de ça, la encore, hier, elles m’ont appelées et m’ont dit que le 4, à 16h j’allais etre kidnappé, avec pour seule indication « prend une ou deux rechange, ta brosse à dents et un déo ». Alors je sais pas ce qu’il va se passer, mais j’ai hate. En un appel et quelques mots j’ai de nouveau vibrer, et ça fait du bien. Je suis sortie en quelques minutes de la vie basique d’étudiants et ça c’est vraiment chouette.
Maman m’a qualifié de féroce récemment. Je crois que j’aime ce terme, féroce. c’est un mot plein de force, de fiertés et de vie. Ça me plait, cette idée d’être capable, d’être rigoureuse, mais en meme temps c’est effrayant de savoir qu’on nous voit impitoyable. C’est peut être envers moi même. Je ne me rappelle plus vraiment du contexte, mais l’adjectif m’a marqué. En bien ou en mal je ne sais pas.
Peut etre qu’il faut que je prenne en compte la carte de Thierry finalement. Cette croisée des chemins, j’ai l’impression qu’elle me suit en permanence maintenant. Il est sûrement temps de faire des choix, d’être féroce et d’avancer.
Le sel.. c’est un peu la base de la cuisine, sauf quand quelqu’un décide de frapper le pot un peu trop fort parce que le sel est humide et que tout tombe dans la marmite! Oops ma poisse t’as touché ce soir ! Croisons les doigts pour que ça ne se sente pas
j’ai essayé de cuisiner un truc ce soir, je l’ai oublié dans le four, c’est cramé… donc je mange le petit plat de maman. Beaucoup plus simple, bien meilleur, je ne sais pas pourquoi je l’ai pas fait directement, mais j’ai trouvé qu’il avait encore plus de valeur ! merci maman.
j’ai oublié de publier un truc hier, alors je vais en faire deux aujourd’hui.
j’ai perdu le gout de la musique, elle est devenue amer quelque part comme remplie de flashs back.
Mais la … Ça vibre, c’est doux, ça monte en puissance, c’est intense.
Une musique que je ne connaissais pas cet après midi, s’est retrouvée dans une de mes playlist au hasard, j’en suis bien contente. Du classique. J’ai été surprise, au départ, puis j’ai trouvé qu’elle s’était finie trop vite alors je l’ai remise, une fois, deux fois encore et encore et la… Je n’avais aucuns souvenirs parasitants dessus. J’ai repris gout à ces vibrations.
Cette mélodie, c’est regarder un être qui nous est cher dans les yeux, c’est voir le monde qui défile à toute allure par la fenêtre d’un train, c’est fermer les yeux et respirer si fort l’air de la mer qu’on en a mal à la poitrine, c’est se sentir vide du poids des larmes retenues trop longtemps après avoir éclaté en sanglots, c’est une peinte après une sale journée, un shot de tequilla a 2h quand on danse sous des lumières aveuglante et des musiques anesthésiantes. C’est rire à une blague nulle, marcher dans une flaque d’eau, se baigner en hiver alors que tout le mode te dit de ne pas le faire… C’est 80 années de vie pleinement vécue condensées en 2 minutes 30.
Cet après midi j’ai eu l’impression d’être enfin rentrée à la maison.
Alors aujourd’hui, ça n’est pas une journée merdique (désolée Thierry, j’essayerai demain !)
Je sais pas trop quoi vous dire ce soir, d’apparence cette journée pue. Mes yeux piquent à cause de mon ordi, mes doigts sont tout engourdis, j’ai froid chez moi, mon chat a viré la moitié sa litière pour le fun, j’ai cassé mon briquet rose et je me suis renversé du café dessus…
Mais, par contre je sais que ce soir c’est fête et j’ai grand hâte ! (non ça ne se dit pas normalement, je sais ça aussi :)
La journée n’est pas finie alors je croise les doigts !
bonne soirée à vous !
Des fois, j’ai juste envie de courir, de dévaler et d’arpenter la vie, danser sous la pluie, mordre dans un sandwich sans remords. Valser sous les regards noirs, voguer entre les critiques, surfer sur la mesquinerie, flirter avec les interdits, marcher sur les lignes. Comme une envie de dépasser les rêves et d’effrayer les cauchemars eux-mêmes, des fois j’aimerais que le monde vrille.
juste pour voir.
juste une fois.
nouvelle errante qui est une ancienne