Errances

26 février 2023

I am sure there’s plenty more but I know they’re not the same

Filed under: - claude — claude @ 16:25
Ma cuillère favorite est une cuillère à café. C’est d’ailleurs la cuillère à café, celle qui est en équilibre sur la boîte de café. Je la lave de temps en temps, mais pas à chaque fois, parce que ma fois sa seule utilité est de prendre du café dans la boîte, le déposer dans le fond de la cafetière, prendre du café dans la boîte, le déposer dans le fond de la cafetière, prendre du café dans la boîte, le déposer dans le fond de la cafetière, prendre du café dans la boîte, le déposer dans le fond de la cafetière, le nombre fois par jour que je me fais du café. 
Je l’aime cette cuillère, parce qu’elle est plate du côté qu’on tient dans la main (est ce qu’on peut dire le manche ?). Elle est assez légère, et comme elle est plate, c’est très satisfaisant de la faire se balancer d’avant en arrière. Elle est pas trop épaisse, pile parfait pour laisser l’avantage aux aliments. Si je mangeais avec, ce que je préfèrerai manger ce serait de la compote. 

25 février 2023

shoot shoot shoot

Filed under: - claude — claude @ 00:32

Claude n’arrête pas de dessiner ses mains. Je me demande pourquoi.

23 février 2023

le love c’est pas comme dans les films, pour ça y a toujours les copines

Filed under: - claude — claude @ 15:51

Claude me manque comme un vrai copain.

making all his nowhere plans for nobody

Filed under: - claude — claude @ 15:45

Claude c’est moi et Claude n’arrive pas à parler. Claude c’est moi et iel n’arrive pas à dire ce qu’iel veut. Claude a faim et rêve de la salade qu’iel a planifié dans sa tête tout à l’heure mais qu’iel n’a pu ni préparer ni manger parce qu’iel a baisé trop longtemps.

he’s a real nowhere man

Filed under: - claude — claude @ 15:39

« – Allô Claude ça va ? Ca fait longtemps que je t’ai pas vu.e !
– Ca va, mon feutre violet est en train de s’assécher, c’est un peu pénible. A part ça, ça va.
– Tu me manques. »

Et, tristement, ce manque ne peut aller que dans un sens.

17 février 2023

chimie physique

Filed under: - claude — claude @ 22:21

Bizarre de penser que tout le monde a des cuisses.

15 février 2023

for nobody

Filed under: ramblings,- claude — claude @ 15:30

Hier j’ai posé mes deux mains sur la pâte
Et j’ai pris le temps de sentir
Le froid
La farine qui roule sous les doigts
De regarder,
Là, mes deux mains,
Devant moi,
À plat.

14 février 2023

garadholg, allié de la justice – jour 3

Filed under: - claude — claude @ 00:47

Le voyage est épuisant. Le carrosse est trop étroit pour nous quatre : Moi, Garadholg, allié de la justice, le Garçon Excentrique, et les deux reboteux repentis. Mon armure grince et c’est comme si la cabine rétrécissait plus nous nous approchons du point le plus lointain au sud-ouest : la pointe de Garanhée. Les forces s’étirent, les reboteux s’écrasent, le dérèglement ne fait qu’empirer. Le Garçon Excentrique, pour une fois, se tait. Je sais qu’il est derrière toute cette affaire de carrosse mais je lui demanderai plus d’explications quand les reboteux seront endormis.

Je suis le Garçon Excentrique et, pour une fois, je me tais. Préparer tout ce plan dans le dos de Garadholg n’était pas de tout repos. J’estime avoir fait ma part, pour l’instant.

Le Garçon Excentrique n’a toujours pas repris la parole. Je m’inquiéterai si je n’étais pas Garadholg, allié de la justice, pour qui ce genre de futilités importent peu. Nous sommes en escale dans un pays plat et vert, et cell·eux d’entre nous qui frôlent le sol ont le nez dans l’herbe. La nuit est tombée. Le Garçon Excentrique a disparu. Moi, je me dégourdis les jambes. Il y a un lac à quelques pas et je m’y installe. Ce soir a comme le goût d’avant le dérèglement. À travers mon armure de métal, je respire. Ça faisait longtemps. Mon esprit vagabonde… Je pense à mes frères… À mon pays… Au fait de se tenir droit… L’eau devant moi se trouble. Au départ, je n’y prête pas attention. Mais soudain, les ondes s’écartent, et, ruisselant, en sort un livre. C’est un livre à l’allure précieuse, à la couverture de cuir, orné de symboles anciens. Le dos du livre est sur la droite, et je me dis que les coutumes des contrées lointaines parfois sont étranges. Il s’ouvre tout seul, flotte à quelque centimètres au dessus de l’eau. Le livre, d’une voix claire, cousue d’étoiles, annonce :
« Garadholg, allié de la justice, durant ta quête, n’oublie pas ceci : les aventurièr•es qui jamais ne transcrivent leur quête commettent une terrible offense à la mémoire du passé. Une partie, jamais ne peut faire un tout. N’oublie pas les compagnons à tes côtés. »
Alors, sur les pages du livre, dans un enchaînement flou, je vois des contrées lointaines, traversées par des aventuriers épuisés qui, sans que je comprennes pourquoi, me ressemblent. J’y vois des princesses et des magiciennes, des renards et des lapins, des mandragores et des tomates. Je n’y vois pas de Garçon Excentrique. Tout d’un coup, je suis clairvoyant : je ne puis pas réussir cette quête seul. J’ai perdu Garçon Excentrique pour ce chapitre. Son silence aurait dû m’inquiéter. Il m’est indispensable, et son silence, autant que mon inattention, pourrait nous perdre. Nous sommes sur la bonne piste, et nous ne pouvons pas faire tout rater maintenant. Je me lève brusquement. Le livre de la lune s’enfonce doucement dans l’eau. La terre tremble. Sur l’eau du lac, des vagues apparaissent. Le temps presse.
Je me mets à la recherche du Garçon Excentrique.

13 février 2023

garadholg, allié de la justice – jour 2

Filed under: - claude — claude @ 15:32

Je suis le Garçon Excentrique et depuis 4 jours j’ai un ami. Nous parcourons ensemble le pseudo espace, moi et Garadholg, Garadholg et moi. Garadholg est inquiet car de plus en plus tout le monde penche vers la gauche, et nous ne sommes absolument pas près de trouver la cause du Dérèglement, ni de le régler. Ça, il ne me l’a pas dit bien sûr, mais je l’ai senti car il respire plus fort que de coutume. Hier, dans les tréfonds du pseudo espace, dans un bâtiment sinistre, nous avons soudoyé des reboteux, gardiens des sous-sols et des ultimes étages, pour accéder aujourd’hui au sommet de la tour Gronde, où sont gardées les grandes boussoles et balances du monde. Je me demande comment ces balances peuvent bien peser le monde. Je me demande si les boussoles montrent toujours le nord depuis le dérèglement. Les reboteux sont êtres vraiment très penchés. Je me demande comment vont-ils ouvrir les portes lorsque leur bras pendent si bas. J’ai l’intuition que ce que nous cherchons ne se trouve pas ici. J’en fais mon affaire.

Les reboteux m’ont piégé. Garçon Excentrique a disparu. Moi, Garadholg, allié de la justice, je suis coincé à l’ultime étage de la tour Gronde, dans la salle des boussoles. Toutes les boussoles indiquent le même endroit : un sud ouest tranché, toutes les aiguilles, elles aussi, penchent irrésistiblement vers la gauche. Elles sont attirées, comme nous toustes, par une force magnétique colossale. Moi-même, de plus en plus, je penche vers la gauche. Mais, à cet instant, je ne m’en rends même plus compte, complètement abasourdi par le silence, cette fois pas comblé par les questions incessantes du Garçon Excentrique, ou par les cliquetis humides des reboteux. Ils ont emportés la porte, comme à leur habitude, et je ne peux m’empêcher de penser que c’est la raison pour laquelle ils ont accepté de nous emmener ici. Pour nous y enfermer, pour nous empêcher de régler le dérèglement. Je glisse dans mon armure de métal une boussole. Moi, Garadholg, allié de la justice, a bien l’intention de ne pas moisir ici. De toutes mes forces, je fracasse une à une les boussoles, je rentre dans les murs. Je tente de faire trembler la tour Gronde. Rien n’y fait. Et peu à peu, je perds mes forces. Quand soudain, un cliquetis résonne derrière un mur. Les reboteux reviennent. Je me tiens prêt à les étrangler, les rats d’égouts, mais quelle n’est pas ma surprise quand au lieu d’y voir apparaître une porte, le mur, en face de moi, s’écroule. Entre dans la pièce un carosse, tiré par deux immenses chevaux de métal, qui, comme moi, penchent à peine vers la gauche. Le conducteur, froid, lui aussi de métal, me demande « Voulez vous monter à bord ? » J’accepte. Je veux à tout prix quitter la tour Gronde.

Quand Garadholg rentre dans le carosse et me voit, moi, le Garçon Excentrique, alors qu’il pensait m’avoir perdu pour toujours… Eh bien il ne dit rien. Pour autant, j’ai senti dans son attitude un certain soulagement. Ce n’est qu’après qu’il remarque, sur les sièges d’en face, deux immondes reboteux. Il se lève brusquement et les toise, approche son grand visage de métal de leur visages gris et (enfin) s’adresse à moi.

– Que font-ils ici ?
Ce n’est pas moi qui répond, mais le premier reboteux :
– Nous ne sommes pas ceux que vous croyez ! Nous sommes des reboteux repentis, nous voulons quitter le pseudo espace et tenter de rétablir l’ordre du monde.
L’autre enchaîne :
– Notre espèce a trahi l’équilibre qui faisait de nous les gardiens des balances et des boussoles. Nos pairs ont été appâtés par une force maléfique. Elle nous parle à travers les égoûts. Nous lui avons cédé les clés des ultimes étages.
Garadholg se relève, vibrant de rage autant que de jubilation : il savait, autant que moi, à quel point ces informations étaient précieuses pour la quête.

9 février 2023

in any other world

Filed under: - claude — claude @ 10:20

Les joues les joues c’est doux c’est doux !

7 février 2023

and i was closer than ever

Filed under: - claude — claude @ 12:13

Il me faut plus de verbes.

6 février 2023

garadholg, allié de la justice – jour 1

Filed under: - claude — claude @ 20:10

Ici, le pseudo espace est si grand que moi-même je parais petit. Le ciel est si loin et les lunes si hautes qu’à peine le soleil est capable de se lever. Depuis le dérèglement, chacun.e est soumis.e à une nouvelle gravité et nous penchons toustes sensiblement vers la gauche. Les plus légèr.es sont entraîné.es par cette force et se traînent, la tête contre le sol. Moi Garadholg, allié de la justice, je peux me tenir presque droit. C’est parce que je suis fait de métal et que rarement des choses peuvent tenir tête contre moi. Je suis lourd, terriblement lourd, et quand je marche les trottoirs tremblent. Aujourd’hui est le troisième jour du dérèglement, et le premier jour de ma quête. J’ai été missionné hier, à Paris, de trouver la raison du dérèglement et d’y mettre fin.

Le pseudo-espace est un endroit déroutant et les conditions gravitationnelles sont, en temps normal, déjà brouillées par un espace temps dérangé par la distance des lunes. Si quelqu’un ou quelque chose pouvait accentuer ce changement, ce serait sûrement ici. Je ne sais pas où chercher, les rues ici, comme partout, se ressemblent. La pénombre n’aide pas. De l’autre côté du boulevard, quelqu’un m’observe. Iel est très près du sol. Iel a du sentir mes pas.

« Bonjour je suis le garçon excentrique ! »
Iel me suit.
« Bonjour je vous ai entendu marcher avez vous un objectif ? Rarement les gens viennent ici sans objectif. »
Pour l’instant je ne réponds rien, et de tout façon, je peine à l’entendre tellement iel est près du sol. C’est à se demander comment iel marche.
« J’ai peu d’amis ici car je viens d’ailleurs. Laissez moi me corriger je n’ai pas d’amis ici. D’où venez vous ? Quel est votre nom ? »
« Mon nom est Garadholg. Je suis allié de la justice. Je cherche à régler le Dérèglement. »
« C’est plus qu’un objectif, c’est une aventure ! Puis-je venir avec vous ? Je pourrai être discret et je saurai me rendre utile. »
Pour l’instant, le garçon excentrique m’agace. Je ne lui réponds pas. Peut-être qu’iel arrêtera de me suivre.

Les lunes du pseudo espace sont toutes visibles maintenant, et le garçon excentrique est toujours derrière moi. Il n’a pas arrêté de parler pendant les 5 heures que nous avons passé ensemble.
Ensemble.
Je m’arrête.
Le garçon excentrique s’arrête.
« Tu peux venir avec moi. »

Garadholg, l’allié de la justice a dit oui ! Il a dit oui ! L’allié de la justice a dit oui ! Je me demande ce que nous ferons demain. Je me demande ce que nous allons faire maintenant.
« Qu’allons nous faire maintenant ? »
« Suis moi » a dit Garadholg, l’allié de la justice, alors je le suis. J’ai beaucoup de questions à lui poser. J’ai mal aux pieds. Je suis un guerrier qui maîtrise le vent. C’est un guerrier qui vient des ténèbres. Nous allons bien nous entendre.

2 février 2023

j’ai senti, j’ai senti de loin sans mentir

Filed under: - claude — claude @ 11:48

Mes mais sont TELLEMENT froides.

31 janvier 2023

you gotta get yourself together babe

Filed under: - claude — claude @ 20:17

Des fois j’aimerai arrêter d’agir comme un collégien stressé.

30 janvier 2023

it’s more a question of feeling than it is a question of fun

Filed under: - claude — claude @ 22:58

– Ça stagne today Claude

– Ça stagne tous les jours baby

28 janvier 2023

jpréfère voir mes habits plein de sang que mes amis plein de sang

Filed under: - claude — claude @ 22:47

Marcel Freydefont dit que la scénographie c’est comme une hypothèse. Moi j’y vois quelqu’un qui lance un caillou, j’ai d’abord pensé comme une projection, et en fait je pense que c’est plutôt comme une trajectoire. Un vecteur, même si je ne suis pas sûr·e de savoir ce que c’est.

27 janvier 2023

tout ça sans une caisse claire

Filed under: - claude — claude @ 23:11

Mon clou j’ai toujours l’impression de le perdre et je le retrouve toujours près de mes pieds.

26 janvier 2023

main dans la main tu me dis quand ça va bien

Filed under: - claude — claude @ 17:08

24 janvier 2023

est ce que je t’aime encore ? hm hm sujet sensible

Filed under: - claude — claude @ 23:35

23 janvier 2023

si je donne pas d’amour aux autres, c’est que je le garde pour toi

Filed under: - claude — claude @ 19:55

Mes yeux ne font que s’en aller et mes bras sont froids. J’ai une tristesse pas loin.

21 janvier 2023

sur un nuage jsuis localisée

Filed under: - claude — claude @ 17:44

J’ai cassé mes lunettes. Je n’arrête pas d’attraper le vide autour de mes yeux.

19 janvier 2023

je voulais me poser dans tes bras

Filed under: - claude — claude @ 17:09

Une sieste, un poids calé derrière mes hanches et c’est la meilleure journée de la semaine jusqu’ici.

18 janvier 2023

je voulais être ta shawty

Filed under: - claude — claude @ 17:09

Depuis ce matin je mets de la ricorée en plus dans mon café et ça donne un gout un peu sucré. « Une petite gourmandise » m’avait dit Madeleine, et c’est très vrai.

17 janvier 2023

get out!!! get out!!! get out!!!

Filed under: - claude — claude @ 14:42

Peut-être que je me suis noyé•e dans Escapism et Ta Shawty et que depuis tout ce qui sors de mon cerveau c’est de la purée.

13 janvier 2023

I found myself in this shit position

Filed under: - claude — claude @ 18:33

Je pourrai mourir pour 070 Shake.

11 janvier 2023

she’s just like candy she’s so sweet

Filed under: - claude — claude @ 18:18

10 janvier 2023

the house is glass

Filed under: - claude — claude @ 23:11

La nuit, c’est comme si ma peau était transparente et qu’on pouvait voir à travers.

 

9 janvier 2023

hier encore j’avais les yeux posés sur ton visage

Filed under: - claude — claude @ 16:39

J’aimerai bien qu’on arrête de m’enfoncer les doigts dans les yeux. Ça fait très mal derrière.

6 janvier 2023

et je lui rends le plaisir qu’elle me donne

Filed under: - claude — claude @ 18:25

J’ai pas mon casque alors j’écoute de la musique sur le haut parleur de mon téléphone. Je le colle contre mes oreilles et c’est presque pareil.

5 janvier 2023

on s’en fout du risque on a pas de pas de bol

Filed under: - claude — claude @ 18:40

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