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jeudi 16 novembre
Je regarde des films d’horreur en ce moment, j’espère avoir si peur, j’espère un choc qui réveille. C’est peut-être que j’en ai trop marre de dormir seule (quitte à ce que le fantôme veuille ma peau).
jeudi 16 novembre
Je regarde des films d’horreur en ce moment, j’espère avoir si peur, j’espère un choc qui réveille. C’est peut-être que j’en ai trop marre de dormir seule (quitte à ce que le fantôme veuille ma peau).
Italo Disco Gianni Durante
Queen of the night
On the floor, I’m so alone, no one wants to dance with me
Then you come, and grab my hand, just like in my fantasy
You are my light, hold me so tight, I want to be your lover for every night
Take me away, just for a day, this is a game, oh girl teach me how to play
Queen of the night, you’ll be my only love and hold me so tight
This game is still not over
Queen of the night, you’ll be only love tonight
In your eyes, I lost my heart, I can’t get you out of my mind
I’m so alone, I want you back, I wish I could but I can’t rewind
You are my light, hold me so tight, I want to be your lover for every night
Take me away, just for a day, this is a game, oh girl teach me how to play
Queen of the night, you’ll be my only love and hold me so tight
This game is still not over
Queen of the night, you’ll be only love tonight
My heart is on fire
Hey, hey baby, I like the way you move
Come shake your body to the groove
Hey, hey baby, please don’t set me free
You are always in my fantasy
Hey, hey baby, dance the night away
I want you forever everyday
Baby, my heart is on fire
When you’e dancing you never stop
Baby, my heart is on fire
Take me to the top
Missing you
In the night, I’m walking all alone, and I’m thinking of your love
In the night, I want to be with you, and I’m thinking of your eyes
Hold me tight, for all the memories, all the fun we ever had
Hold me tight, for last time once again and I let you live your life
Come back to me baby, don’t you know I’m missing you
Come back to me baby, only close to you
For a while, I thought you meant to be the greatest lover of my life
For a while, I thought you loved me back, now I question all your lies
Come back to me baby, don’t you know I’m missing you
Come back to me baby, only close to you
thierry a dit : « novembre est un mois »
et je garde les yeux ouverts : si je baisse la garde, décembre arrivera
« Alerte rouge, situation critique [..] j’allais parler sur mes élans de colère récents, mais je viens de faire les calculs. J’ai bientôt mes règles. Encore une évolution hormonale, après 21 ans 1/2 j’ai enfin la colère cyclique. Tous les mois la lune rouge envie de sang.
Trop de tension j’ai besoin d’exorciser de baiser de relâcher de […] »
mardi 14 novembre
Il y pas si longtemps, mes envies étaient précises : un chasseur ou quelqu’un avec qui dormir ou de l’aventure, par exemple. Maintenant j’ai des espèces d’images flottantes : genoux écorchés par la prière, vœu de silence (lèvres closes), destin limpide, ligne, corde, fil tissé au bout de chaque doigt, cinq fois deux. J’aimerais que les routes et les traverses m’emmènent un peu plus loin, les yeux fermés les poings liés. Et j’en ai vraiment envie, mais ça veut dire tout ça.
J’ai remarqué que ce que j’écris, c’est toujours des listes et des listes, toutes mes phrases sont des énumérations. Je fais des collections, rien de plus (mais rien de moins).
Bonjour, bonjour, bonjour
Bonjour bonjour
Alors, bonjour ! Bonjour, bonjour,
Bonjour haha ! Bonjour
Bonjour.
Bonjour, bonjour.
Bonjour !
Gardons le cap bon dieu. Oh capitaine, mon capitaine !
Notre effroyable voyage est terminé Le vaisseau a franchi tous les caps, la récompense recherchée est gagnée Le port est proche, j’entends les cloches, la foule qui exulte, Pendant que les yeux suivent la quille franche, le vaisseau lugubre et audacieux. Mais ô cœur ! cœur ! cœur ! Ô les gouttes rouges qui saignent Sur le pont où gît mon Capitaine, Étendu, froid et sans vie |
Oh avoir 15 ans et rêver les yeux ouvert dans une chambre aux murs jaunes. La ville m’a volé les odeurs de forêt mouillée et ce n’est qu’en regardant au dessus des grands immeubles qui je peux me surprendre à (enfin) me soulager, je vois une étoile. Première respiration depuis quelques jours. Rendez moi la lune je deviens folle sans elle. À la poubelle l’étoile du berger je n’ai besoin que d’elle. Pour elle, je saurais être fidèle.
« Et sinon, quand est-ce que tu me proposes qu’on se revoit ? »*
*à envoyer
Obsession Ange TrueLove
Perchée haut à côté de la lune, le cœur si léger qu’il fait voler mon corps comme une bulle de savon. Sculptural la poésie des crayons aujourd’hui, matière marbre métal, majestueux comme les déités antiques, critique amour métallique, clique clique la langue sur le palais qui claque. Mais le soleil c’est ma lumière j’ai besoin d’aimer comme on respire. Trouver un réceptacle assez grand dans lequel couler fusionner changer son âme.
Cœur vaillant […]
J’ai peur de mourir et de ne plus être aimé. Peut-être que je devrais connaître la mort ou la solitude pour comprendre que ce n’est pas si grave ?
Rien que de poser ça sur papier, j’ai l’impression de me fourvoyer. Cette chose que je sens constamment sous ma mâchoire à gauche, qu’est-ce-que c’est ? J’interprète ça comme quelque chose de dangereux, c’est bien pour ça que je ne fume plus quotidiennement. Sous ma langue c’est gonflé et dans ma barbe je peux sentir une boule. J’ai peur de la tâter mais je la sens bien assez sans ça. Ça me rend conscient de mon système auditif. Comme un chatouillement qui me parcourt de la gorge jusqu’au bout du tympan. Ce n’est pas douloureux, il n’y a rien d’invalidant. Seulement cette sensation de guillis, de sensible, comme un frisson qui réchauffe mon oreille . Parfois je préfèrerai une bonne blessure, coupure nécessitant quelques points de suture (sauf au visage), un truc qui saigne et qui fait mal. Plutôt qu’une anomalie, une inconstance, un petit « hey » qui me met en panique. Parce que ce qui se passe à l’intérieur je peux le décrire, mais je ne l’explique pas. Je n’ai aucune clef pour ça. Je ne suis pas médecin, infirmier ou pharmacien. Moi je ressens et je retranscris. C’est moins rassurant, j’espère qu’au moins c’est inspirant. Je vais voir le médecin jeudi et si ce n’est rien, je vous souhaite à tous d’éradiquer toute forme d’inquiétude. On dort bien mieux sans.
we came to the conclusion that sick child and accident cancel each other out
réveil épuisé ce matin. J’ai passé la nuit à me battre, à péter des mâchoires et des genoux. Une tornade vociférante. Tout le monde y est passé, sans concession. Ça a peut-être commencé à bouillir quand j’ai remarqué hier que le tag pro palestine en face avait été recouvert d’une épaisse couche de peinture beige crous. J’ai froid, le chauffage s’est encore coupé, sous mes pieds sortis du lit j’évite les braises encore fumantes.
Elle lit lentement, pesant chaque mot, tenant le livre d’une main posée sur ses genous croisés. L’autre reste en suspension dans l’air, les doigts légèrement courbé s’agitant et tournant doucement au rythme de sa lecture, ils semblent modeler l’air à mesure que sa voix lit le texte, comme si sa main voulait lui donner une forme. Mise à part sa main, sa bouche dessinant une moue, elle se tient parfaitement immobile. Elle lit et laisse des silences, le temps pour les mots et les images de vibrer de bien nous atteindre à l’intérieur. Elle les énoncent comme on souffle dans un jouet pour faire des bulles, en maitrisant son souffle pour que la ou les bulles ainsi relachées soient de la plus juste taille le plus juste poids, celui qui la fera flotter plus ou moins longtemps dans l’air, celui qui la fera éclater plus ou moins vite, au bon moment. Langue batarde me grimpe dessus, ne m’a laissé que des résidus de mousse et de rivière dans les oreilles.
Étrangement calme, le graphique est agité mais les perturbations ne sont plus qu’en surface. La peinture est douce et les couleurs sont riches. Ma meilleure amie a une peine de cœur mais nos vies restent belles. J’ai mis un feu de cheminée sur ma télé, ambiance cozy hiver moelleux. La pêche est bonne alors le moral des troupes remonte. Tic tac j’ai été impatiente aujourd’hui encore pardon jésus. Je ne veux pas perdre de temps alors je le rends compliqué. Je l’ai croisé et mon sang a chauffé, tourbillon qui mélange ses yeux à elle et lui.
Mantra salvateur : le collier sous le col-roulé. Lorène a trouvé la métaphore particulièrement délicate. Je la fais sourire et rire, on peut dire que j’ai gagné le jeu des psychologues : elle m’a dit qu’à chacune de nos sessions, je lui remontais le morale.
si je continue à avancer tout penché sur le sol je vais finir par marcher à 4 pâtes comme un vieux chien. le gravier
cette nuit, j’ai rêvé que j’étais en colère.
lundi 13 novembre
Absence. J’ai ignoré trop de trucs et maintenant je suis étranglée par ma to-do list. Élan de faiblesse, je me suis crue plus musclée, plus avancée plus stable …
La ligne est fine entre l’optimisme et la mauvaise foi, la ligne est fine entre mon cœur et la météo, entre la paresse et le désordre psychiatrique, entre la solitude volontaire et l’isolement, entre ce que j’ai oublié et ce que j’ai négligé.
Les pleurs qui nous arment, nous bâtissent. Les pleurs qui laisse sur leurs sillages des goûts de vengeance. Jamais plus, jamais autant. Des pleurs qui crient l’amour dans leurs débordements. Pleurer pour adorer. Pleurer de rage et d’amour c’est presque la même chose.
dimanche 12 novembre
Ces jours-ci : envie de dormir, distinctement. Le reste n’est pas bien clair.
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