en bas de son appart, après la soirée
et juste avant que nos regards s’égarent
il lutte
et faiblit
« tu me resteras dans la tête Peter, à la vie à la mort tu resteras »
et juste avant que nos regards s’égarent
il lutte
et faiblit
« tu me resteras dans la tête Peter, à la vie à la mort tu resteras »
Ouhouh heavy metal lover. C’est bon le stresse des concours a enfin attrapé ma veste. Bientôt dans ma crazy coco era. Mais haut les cœurs, on va faire de notre mieux. […]
Vous avez déjà vu un after-work dans un wagon bar TGV Inouï ? Tranquillement installée dans mon TER avec mes habituelles 15min d’avance, la voie adjacente se voit occupée par un de ces ovnis, on ne sait pas vraiment sa provenance mais je suppose paris, direction ? Rennes n’a l’air d’être qu’un arrêt très long en vue du monde qui reste à siroter leurs bières sûrement ridiculement cher. Ah, il y a aussi des canettes Heineken. Au final c’est peut-être vraiment son terminus mais il fait trop froid pour se coltiner Saint-Anne. Et puis draguer ses collègues dans un train c’est peut-être plus autorisé que dans un bureau.
Oh, oups, dans le train à l’envers, depuis combien de temps ça ne m’est pas arrivée ? Étrangement très longtemps. Peut-être que si je me concentre je pourrais remonter dans le temps, descendre à un moment où je ne suis pas séparée de E, où mon seul espoir de l’apercevoir ne serait pas l’Instagram de sa mère, où la dernière fois qu’on se serait adressé la parole ne serait pas pour se dire ces horreurs. Où je n’aurait aimer cultiver ma colère contre lui, et absolument tout le monde. Où je n’en aurait pas eu besoin. Peut-être une ville où je l’aimerais encore. Une ville dans laquelle on serait amis, on déjeunerais en face à face, à parler du temps où « tu te rappelles quand on vivait ensemble haha ? Trop drôle non, c’était vraiment marrant, qu’est-ce qu’on riait bien. Mais bon heureusement que c’est plus le cas hein, on se prenait beaucoup la tête à la fin. On a bien fait d’arrêter avant de se détester. »
Ça ne me démange pas tous les jours, mais en ce moment particulièrement. Sûrement parce que je résiste à gratter la barre en fer à travers mon sourcil j’essaye de gratter autre part. Trick mon cerveau pour éviter une infection. Mais je finis par gratter d’autres croutes.
Apparement celle-ci ne serait qu’au deuxième stade de guérison, je cicatrise plutôt rapidement d’habitude. On dit bien que les accidents domestiques peuvent être les plus graves.
[…]
PEINTURE
[…]
Ça part d’un lieu d’amour, je peins pour l’amour vraiment ? C’est quand même une bien grande notion. Non c’est plutôt que je vois des formes tellement belles que je veux les reproduire pour me les approprier. Plutôt un geste possessif, posséder la beauté, trouver une sorte d’idéale, pas forcément réaliste. Un glissement des formes qui nous donnerait un équilibre satisfaisant. Comme lorsqu’on regarde une vidéo # satisfaisante # asmr sur tiktok. Un shot de dopamine. Une beauté un peu froide par la distance qui semble nous séparer mais chaleureuse par la douceur des couleurs.
[…]
Les forme détaillées sont posées comme des stickers. Les différents composants ne sont pas miscibles, une petite tranchée les sépare, elle traverse, zèbre, délimite. Un réseau fluo, presque liquide, ou bien du feu dans les yeux. Ce qui typiquement « en dessous » finit par apparaître entre. Entre les interstices de la peinture. Dans les interstices des sentiments et des êtres. On est composés d’atomes qui ne se touchent jamais. La matière même de notre corps une illusion de compacticité. La matière première du notre monde est le vide. Dans les interstices de la matière. Pourtant notre chair peu saigner, devenir bleu rouge jaune. Les tubes peintures primaires.
samedi 13 janvier
je crois que c’est une nouvelle vie qui commence celle avec mes pieds de chèvres
ou pied de bouquetins de chevreuils
un animal magique en tout cas ils vont me protéger ces beaux couverts en argent
ils vont m’aimer, m’aider, je l’espère, pitié.
vendredi 12 janvier
j’ai laissé les jours s’écouler violemment j’ai dormi
j’ai des désespoirs et des faims torrentielles je sais pas ce que je veux dire je raconte n’importe quoi je fais plus sens ces jours ci
mercredi 10 janvier
blackout jours mélangés trous de mémoire absence dédoublement
mardi 9 janvier
J’attends la fin de la vague de froid,
je surnage
confort + réconfort
envie de mentir
j’ai des frissons frissons frissons, je ne suis pas une créature hivernale
je pleure plus, plus de fleur de peau, juste des épines dans le pied
lundi 8 janvier
J’ai le besoin d’accéder à des états différés différents souvent
(J’aime me droguer j’aime boire j’aime les claques la tête qui tourne les émotions fortes)
(au loin les vagues)
dimanche 7 janvier
Paris rues vides dimanche nuit grandes lumières grand froid et mépris de mon train à 7h je sors quand même parce que j’aime dire oui,
Au loin les vagues, je me réchauffe avec des plats en sauce
samedi 6 janvier
Docilité d’enfant sage encore une journée sans libre arbitre,
Et j’anticipe les retrouvailles émues avec mon mur moisi
vendredi 5 janvier
#blackout est ce que ma mémoire enfin ses manquements est ce que ça empire ?
jeudi 4 janvier
Entre deux trains
Pas encore soignée de ces émotions fortes (fébrilités diverses, timidités etc)
mercredi 3 janvier
En ce moment je dors mal je me réveille dans la nuit
C’est pas habituel, c’est nouveau.
mardi 2 janvier
Repasser en boucle quelques moments choisis et/ou sélectionnés, pour être honnête j’ai des choses en tête mais j’ai pas envie d’en parler je crois. C’est pas habituel, c’est nouveau.
1 blanc
78×79
Et
64×77
Grand rose
96×66
Petit tâcheté x2
55X40
Donc
314
+
282
Et
324
Et
190×2
1300
13m
« Discussion avec Guillaume. Je ne vais pas retranscrire mais en gros – porter des questions pas des réponses
Montrer qu’on est habité et le chemin qu’on a parcourus dans notre réflexion-
Bref »
«La chaleur de la couette accueille l’ouverture silencieuse des paupières. Il est encore trop tôt pour dissocier les pensées des rêves. Première inspiration, le regard se perd dans le plafond. Lueur d’or et distordue glissante d’un coin à l’autre de la pièce. Une nouvelle la suit de très près. Et 4 secondes plus tard, un chassée croisée d’ombres s’embrassent, s’enlacent, s’unissent et se quittent. Trafic matinal en plein hiver. Surprise quotidienne.
Les nuages aux lourdes larmes obligent à accelérer le pas. L’air est pourtant doux, la brise aurait pu être agréable. La flânerie n’est pas au rendez-vous. Il est temps de… Arrêt. De la rue à gauche luisent leurs silhouettes. Un couple de personne âgés, emmitouflés, le pas lent, le sourire grand. Au centre de l’union, un bras se détache avec souplesse, maintenant en son bout leur abri, magnifique parapluie. Rayon lumineux, perlant les yeux que la pluie camoufle. Surprise quotidienne.
Le silence de la nuit épouse la nonchalence du canal. Un instant de pause sur les rebords, ponton de fortune, banc de béton, les fesses à même le sol. Un reflet lumineux concentre toute l’attention, peignant aux alentours une suspension vaporeuse. Atmoshpère figée, moment hors-temps. Le bruit d’un remoud attire. Le regard sonde la surface, la source de la vibration déjà disparue. La quiétude réapparait, faisant trainer par longueurs l’eau qui ondoit. Le mouvement anime la bougie qui tremble. Légers frissons, souvenirs de la maison. Surprise quotidienne.»
« God Bless
Affection et Désir pour…? Visage long doux et tranché, je n’arrive pas encore à trouver les sonorités qui lui feraient justice. Regard simplement dirigé vers l’entrée […]. Si beau que je pourrais tout lui donner.
Gothic erotic intouchable, visage de marbre […]mais chaud sous la paume de main.
Une nymphe qui réveille notre désir en le contournant.
Une sorte de respect dans la distance »
1. Qu’on passe du temps ensemble quand c’est possible
En amitié +++
2. Réciprocité, 50-50 niveau attention et énergie mise dans la relation, je ne l’utilise que pour les gens qui ont des choses à faire ce week end
Non ? C’est pas grave on pourra se rappeler quand tu seras à Paris
Dans 2min il est 8h30 et mes larmes embrassent déjà cette grise journée. Cette nuit j’ai rêvé de notre dernière nuit, de nos dernières étreintes, de nos dernières heures. Cette nuit encore, je vivais sereinement dans ton regard.
Je regrette. La fatalité m’abat chaque seconde et celle d’après, je suis condamné. Le coeur est éreinté. Il a vécu avec l’intensité d’une souris dans un corps d’éléphant. La machine est usée. Je regrette d’être curieux sexuellement. Parce qu’ensuite j’ai peur. Avant aussi d’ailleurs. Mais sans arrêt en train de tomber après. Y mettre le bout, puis se retirer. Sans jamais n’avoir consenti. J’ai toujours voulu me protéger, parce que je me connais. Un aller-retour forcé. De quoi 2 ? ou 3 frottement ? Pas plus, c’est sûr. Je me suis toujours retirer assez rapidement sans jamais chercher à le satisfaire. Donc je suis un peu sauvé j’espère… J’espère. Ca ne sert à rien d’avoir peur maintenant j’imagine. Juste attendre. Voir la suite. Je regrette d’être curieux sexuellement. Je regrette d’être pd pour tout ces aspects délirants des relations entre hommes, d’homme à homme, d’animal à moi. Je veux pouvoir être pd sans avoir à sentir le besoin d’expulser ces pulsions qui n’ont jamais été miennes. A quelle fréquence on peut coucher ? Quand est-ce que je le comprendrai ? Aujourd’hui on est le 17 Janvier et j’ai peur d’avoir tout foutu en l’air quand je dois renoncer à cette fatalité.
si tu cherches quelqu’un pour bosser à la mairie, demande à la fille de Bernard. elle bosse bien, je l’ai vu à la scierie
ah ça oui elle bosse bien
« Retour au carnet forcé. J’ai oublié mon clavier…
La nuit je fais des rêves tabous dont je ne peux parler à personne et le jour je fantasme de filles aux cheveux blond. Parfois aussi de garçons trop grands aux cheveux noirs qui couvrent le visage. Tout les deux ne me voient pas, alors je les regarde de loin. Pour l’instant, j’ai déjà aperçu Elodie à deux reprises ( chez K et R ) mais lui, encore jamais. »
nos voisins sont Michel et Jeannine, Brigid et Dominique
la fête du quartier est le dimanche avant la rentrée
on voit le champ depuis la maison
méchouis et concours de boules
patrick bruel les amants de saint-jean
nappe en papier blanche sur tables de cantine
en seconde je sors quatre mois avec Eddy
je l’ai rencontré à la soirée fluo
dans la salle des fêtes de Landéhen
il est venu à Quessoy un dimanche
on s’est assis dans les tribunes du stade
c’était avec Eva et son mec, Yohann
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