Errances

26 décembre 2023

Filed under: wanderings,- corbix — corbik @ 23:04

salut ma soeur, salut à toi !
salut mon frère, comment ça va ?

Filed under: wanderings,- corbix — corbik @ 23:02

un cri, un chant venu de la terre
un hommage à l’échange, aux désirs de transmissions
des savoirs analphabètes snobés par l’instruction
une ode à la vie, un hymne à la terre
aux futurs de nos enfants, à la mémoire de nos grands mères

Zabka – Brno

Filed under: - piitzuuu — Piitzuuu @ 22:49

Zabka signifie grenouille en polonais. Il s’agit également du nom d’une épicerie réputée pour son extra-présence en Pologne. Thibault, mon ancien colocataire à Rennes et qui effectue actuellement un Erasmus à Poznan, m’en avait déjà parlé lorsqu’il était venu me rendre visite la première semaine de mon arrivée. Ola, qui a grandit et vit à Varsovie, m’a tout autant vendu les bienfaits de ce commerce restant ouvert jusqu’à tard le soir. Symbole d’un monde capitaliste qui coule à flot jusque dans mes veines, je ne peux m’empêcher de m’y rendre pour me délecter de ce que le packaging et les différentes formes de merdes qu’on nous y vend ont de différent des Vival à la française (beaucoup moins présents dans les rues ceci-dit). On est en fin d’après-midi, ce soir nous avons le concert du mec d’Ola, Kriz, et d’un de ses amis, Bart. En ce moment, je déteste me retrouver le ventre vide, j’ai toujours besoin d’avoir une réserve par peur de frustration. Alors avant de s’y diriger, par anticipation qu’il n’y ai aucun point de ravitaillement aux alentours, j’allie mon creux à ma curiosité et demande à Ola de m’initier au Zabka. Ayant du temps avant de rejoindre notre tram, nous tournons la tête chacun de notre côté pour faire un examiner la zone. Il ne fallut pas plus de 5 secondes pour que je pointe du doigt une devanture toute de verte vêtue avec l’inscription « Zabka » souriant au dessus. Devant l’entrée, un panneau de publicité qui ronge le passage piéton fait la promotion d’une véritable « Wurst in brot ». Une saucisse dans du pain. Une spécialité allemande soit disant, dont le nom m’a beaucoup fait rire la première fois qu’il m’est parvenu comme le bruit d’un pet décomplexé. La gourmandise parfaite qui promet une proportion idéale pour une petite faim et une expérience culinaire digne d’une véritable incarnation de la culture slave. Je me fais conseillé par Ola pour le choix de la saucisse mais la vendeuse ne semble pas apprécier le temps que je lui fais perdre causé par ce genre de petite interaction. Une dame tenant sa fille par le bras perd patience derrière moi et lâche un souffle qui me rappelle le nom de mon imminent gouté. Dans l’empressement, et sans grand étonnement, je choisis la saucisse qui me parait la plus qualitatif, donc la plus grosse et la vendeuse me demande qu’elle sauce je souhaite dans mon pain. Je lui réponds, dans une gestuelle qui témoigne d’une fine connaissance des mélanges, qu’une Garlic dip (à revoir) agrémenté d’une touche de sauce algérienne sera parfait. Elle n’a plus de sauce algérienne. Roh, la tuile et la maman qui « Wurst in brot » à nouveau, la petite qui gesticule commençant à saturer ma patience. Alors mettons la sauce légèrement pimentée au paprika. Elle n’a plus la sauce légèrement pimentée au paprika. Alors dans un élan similaire au choix de Brno comme destination Erasmus, je choisis la sauce qui semble la plus orangée, pour contraster avec le blanc moucheté de la sauce aillée. Un choix que je regretterai plus tard, sitôt que ce mélange épais d’un orange carotte corrosif s’écoulera sur mon pantalon tout propre, réservé spécialement pour l’occasion du concert. La vendeuse s’empresse de m’encaisser et tout en dégainant mon porte monnaie, je cherche son regard pour la remercier. A ce même moment, Ola se baisse et mes yeux se dirige automatiquement sur l’objet de son attention. Tombé juste devant les pieds de la jeune fille, un morceau de plastique rouge aux bordures dentelés, légèrement rebondi, attire le regard de la vendeuse, de la jeune fille, d’Ola et de la mère. Avec une inscription reconnaissable entre mille, Ola dépose ce préservatif Durex dans un des bacs à bonbons/betises/chewing-gum dont se pare chaque caisse de chaque épicerie. Ma grosse « Wurst in brot » entre les mains, nous nous dirigeons vers la sortie. D’entre ma bouchée de « Wurst in brot », je feins l’innocence en lui demandant d’où pouvait bien provenir cette immondice tombé du ciel ?

Est ce qu’une activité doit faire souffrir pour pouvoir être qualifiée de sport ?

Filed under: wanderings,- zie — Zie @ 19:01

Souffrance mentale émotionnelle
Souffrance du corps
Au delà de la compétition souffrir de l’effort, souffrir lorsqu’on se pousse « au delà de ses limites » pour se « dépasser ». Souffrir parce qu’un passage d’un niveau à un autre nécessité un certain acharnement
Souffrir des remarques sur le corps, l’endurance, la tenue, les capacités, le talent, la dextérité qui nous sont faites pour dépasser l’état présent.
Certain.es disent de cette souffrance qu’elle est nécessaire et d’autres les leurs accordent que de toute façon le sport c’est comme ça

bonne playlist

Filed under: wanderings,- zouille — zouille @ 18:13

people are strange when you’re a stranger

25 décembre 2023

Repas de Noël n°2

Filed under: wanderings,- ezra — Ezras @ 23:50

Langoustines, crevettes, pinces de crabes, mayonnaise maison.

Saumon au four, échalotes, ail, purée de pomme de terre mélangé au reste de fondu de poireaux.

Vin banc.

Fromage.

Vin rouge.

Reste de bûche.

914 & Vladimir 3 – Brno

Filed under: - piitzuuu — Piitzuuu @ 22:37

La peau de mandarine salvatrice

Après une longue journée à errer dans les hauteurs de Brno à réfléchir sur ce début de vie ici, je décide de respecter sans juger la gêne dont Vladimir est empreint en m’acheter ma propre poêle, ainsi qu’un Tupperware et un lot de 4 fourchettes. En rentrant, je me sens doublement heureux de lui annoncer la nouvelle, qui brisera sans aucun doute une bonne dizaine de couches de glace entre nous. Et je vais finalement, dans un de mes hivers les plus rudes, pouvoir manger un vrai bon repas après 3 jours sans avoir ingurgiter un aliment chaud autre que de l’eau infusée à la camomille. Je le retrouve en tailleur sur la chaise de son bureau, l’écran de son ordinateur éclairant son visage absorbé par un jeu, à peine considérant le pas que je viens d’émettre vers lui. Bon. Au moins je vais manger chaud ce soir. Je me lance dans la confection d’un plat simple et efficace de pâtes aux légumes chauds revenu dans l’huile d’olive et de l’ail. Mais l’atmosphère est pleine de sursauts et d’étranges sons qui montent dans les aigus répétant une série de mots en russe. Tout en jouant, je devine que Vladimir est en communication téléphonique intense avec quelqu’un qui partage la même partie que lui. C’est le deuxième soir que je passe ici et c’est la deuxième fois qu’il passe sa soirée à jouer, maintenant accroupi le dos vouté le nez rasant l’écran. « Classica, Classica, CLASSICA! » qu’il gueule et je m’efforce de trouver ça attendrissant. Surement l’odeur de la méditérannée dans la poêle qui me donne des élans de calme et d’entendement. Dans une volonté de faire un repas complet, je saisis une mandarine dans mon tiroir et la jète sur mon lit. Le repas bientôt dans le Tupperware, je me réjouis que maman m’est conseillée de récupérer une série qu’elle a téléchargé en anticipant mon manque de wifi les premiers jours. Le casque chargé à bloc, la fumée des pâtes remontant jusque dans mes narines, j’ouvre mon ordinateur et clique sur le dossier tout en dégustant une première bouchée. « Classica, Classica, CLASSICA! » Il commence à me tendre lui et je mets le casque sur mes oreilles pour atténuer ses cris. Parmi les 5 saisons de la série, je choisis la première et clique sur le dossier tout à gauche. Des vignettes ne figurant pas parmi celles que je connais sont alignées, avec chacun pour titre « épisode 1 », « épisode 2 », « épisode 3 »… Je tente d’ouvrir le premier, comprenant rapidement que ma soirée série/repas tombe à moitié à l’eau. Je n’ai pas l’application nécessaire pour lire ce fichier. Et il m’est impossible de la télécharger dans ce pays. La voix de Vladimir me donne des bouffées de chaleurs qui commencent à remonter à la base de mes joues pour m’envahir jusqu’à la mâchoire. J’engloutie rapidement le contenu de mon plat pour me consoler. Me résignant, j’attrape « Le métier d’homme » d’Alexandre Jollien et la mandarine qui se cache dans les plis de ma couverture. En plus de parler fort, voilà qu’un son frénétique et crissant, que je suppose être son rire, vibre dans mes oreilles. J’épluche le fruit en cherchant dans les mots de l’écrivain la précieuse sérénité dont j’ai besoin en accordant à ma patience beaucoup de sagesse. Je commence la lecture et je ne comprends aucun mot qui défile devant moi. Il se croit véritablement tout seul dans cette pièce et n’a aucune idée du bruit qu’il émet. Après 5 minutes à relire le même paragraphe, le regard vague et sans plus aucun mouvement, je me décide de l’appeler une première fois pour lui demander de baisser le volume de sa voix. Aucune réponse. Il ne m’a surement pas entendu avec tout le boucan qu’il fait. « Vladimir ? ». Rien. « Vladimir !? ». Toujours rien. Je suis tout de même qu’à 3m de lui. « Vladimir !!? » Là, s’en est trop. Je l’ai vu son visage se retenir de se retourner. Pourquoi ? Je sais juste qu’il ne veut pas m’entendre. Dans un excès de bouillon de trop plein de frustration de colère et d’impatience, je chope la première peau de mandarine (la plus grosse) qui me tombe sous la main, et lui lance avec une force et une précision qui me surprend quand je la vois giflée sa joue droite à toute vitesse. Il se retourne et me regarde: « Can you shut the fuck up a lil bit, I can’t even read a sentence from my book ». Ces mots sont sortis aussi droit, sans vaciller, aussi vite que la peau de mandarine à atteint son visage. Tel un enfant contrarié qu’on vient de rappeler à l’ordre, il me jette en retour et sans succès, ce pauvre reste d’agrume, et retourne à son écran. Mais cette fois-ci, plus un son ne sort. Ou du moins, une voix communiquant avec son partenaire de jeu dans un volume raisonnable. Je retourne à ma lecture, le coeur battant fort. Après 5min sans réussir à faire glisser les mots d’Alexandre, je sors fumer une cigarette. Il peut gueuler maintenant. Mais il ne le fait pas. Et il ne le fera plus. Quand je reviens, toujours ce calme après la fulgurante tempête. Surement que la peau de la mandarine doit lui chatouiller la joue à chaque fois qu’il émet un son trop fort. Ça fait du bien de s’exprimer autrement que par les mots et parfois, c’est plus efficace.

réflechir dans le train

Filed under: wanderings,- zouille — zouille @ 18:00

Filed under: wanderings,- panoplie — panoplie @ 00:02

Noël : bûche mouillée et serveuse sèche

24 décembre 2023

Repas de Noël n°1

Filed under: wanderings,- ezra — Ezras @ 23:49

Champagne, gâteaux apéritif parmesan pesto ou bacon oignon rouge, terrine de poisson.

Fondue de poireau, Saint-Jacques au beurre, crevette à la poêle et déglacées au champagne.

Vin rouge

Chapon et pomme de terre échalote au four.

Bûche de noël vegan, chocolat, patate douce, amande, sucre ( N à enfin gagné la guerre de la bûche après 20 ans de combat ).

Clémentine

Une balade hasardeuse – Brno

Filed under: - piitzuuu — Piitzuuu @ 22:15

Après 24h de transport à expirer et respirer un air moite et filtré par plusieurs autres poumons regorgeant de muqueuses aux toux grasses et au nez qui coulent, après une nuit de sommeil dans une chambre où la poussière règne, le sol colle et les murs déteignent de gras sur mon visage pâle, après 48h à trouver que fumer s’avère bien moins compliqué que de se nourrir, j’ai comme le besoin d’un oxygène frais et pur. Dans mon malheur d’être excentré, la forêt entoure les environs de ma résidence et j’ai besoin d’éprouver mon corps sans autres charges que ses apparats en joignant l’utilité de faire du repérage. Je sors donc, fais le tour jusque derrière mon bâtiment et emprunte un chemin se perdant dans les fourrées. Les arbustes à peine plus grand que moi me donne parfois des coups de branches sur mon visage trop attentif à regarder le sol pour ne pas me fouler une cheville. Les alentours, comme les arbres en hiver, sont sans vie. Des sons rauques de corbeaux me dissuadent d’avancer. Ils retentissent à mesure que mon souffle s’accentuent et le chemin bientôt se divise. Un à droite redescendant. Un autre à gauche continuant l’ascension. Ça tombe bien, j’ai toujours préféré choisir le côté du coeur. Et je n’ai nullement envie de revenir en arrière. Une balade hasardeuse que j’ai envie d’étirer à l’infini, loin de cette porte 914. Les croassements bientôt se mêlent pour se perdent dans le chant d’oiseaux qui m’ouvrent la voie sur un sentier plus important. Une route de terre traversant et le sentiment d’imposteur m’habite quelques secondes quand d’entre les buissons je ne distingue qu’à peine la voie que je viens tout juste d’emprunter. Séparant une poignée d’habitation aux jardins délabrés, une femme arrive d’en face, un chien en laisse. Seuls lorsque l’on se croisent, nos regards s’évitent, aucune envie d’importuner l’autre.

(Ou autre chose à regarder. Ou flemme d’y penser. Mais je n’y crois pas. C’est toujours étrange de croiser une personne seule dans une rue. Un espace extérieur qui peut tout de suite devenir très gênant à partager seul à seul avec un inconnu. Un croisement, cela va encore. Le choix de sourire à l’autre en s’efforçant d’y mettre une sympathie sincère me semble être le plus approprier. Ne pas fuir le regard trop rapidement pour ne pas donner la sensation d’une moquerie. Ne pas tenir le regard trop longtemps pour ne pas être vraiment gênant. Un simple regard où soi-même on s’accorde de voir l’arrivée en lui faisant comprendre qu’on l’a vu. Fini. Mais quand il s’agit de deux personnes marchant dans la même direction, cela peut être très vite gênant. Surtout pour la personne de derrière. Parce qu’à moins d’être un expert du combat et de n’avoir aucun scrupule à se défendre, si j’étais devant, ce n’est pas de la gêne mais de la peur qui m’envahirait. Généralement je marche plutôt vite. Dans les deux situations, je ne serai pas du genre à ralentir où me baisser pour refaire un lasser pas défait. Non, je fonce. Surement de la techno dans les oreilles, je détalle, soit pour semer, soit pour dépasser. Mais surtout pour en finir avec cette pression que la proximité, ce partage de trottoir et de direction m’inflige, d’autant plus quand personne d’autre n’est aux alentours.)

Je fixe alors ce jardin abandonné, empreint du temps qui passe. Une structure en métal rouillée se détache légèrement des tons de la forêt et je devine une ancienne balançoire. Un Soleil froid des belles matinées d’hiver, la mélodie des oiseaux, l’impudeur des arbres endormis et les souvenirs d’un terrain de jeu dont je n’ai pas assez profité sont venus à bout de mes émotions. Tout devient flou et je suis à nouveau submergé par le manque terrible d’un joyeux temps d’insouciance révolu. Ce décor ressemble exactement à ceux qui, dans ma mémoire, parsemaient les beaux jours long de mon enfance. Ceux qui m’ennuyaient. Où rien d’autre qu’un rayon étincelant dans le creux humide d’une feuille, qu’un calme rafraîchissant qu’emportait une légère brise, qu’une bâche distendu recouvrant la piscine. Ou la température te permet d’être dehors, mais emmitouflé. Ou l’humidité ne te permet pas de jouer sans te salir. Ou tu n’as d’autres choses à faire qu’attendre. Mais jamais je n’ai attendu vraiment. J’ai toujours porter mon regard sur n’importe quoi pour occuper cette attention raffolant de consommation. Alors je me souviens de ces bois silencieux se dessinant sur un nuage gris. Ce même bois silencieux que je retrouve aujourd’hui sur un ciel bleu gigantesque qui semble englober le monde quand mes yeux se dirige vers les hauteurs, là où les arbres ne poussent plus. Une balade hasardeuse que j’étire à l’infini en arrivant au pied d’une colline. La question ne se pose même pas, je redouble tout simplement d’effort pour atteindre son sommet. « Ne te retourne pas, reste focaliser sur là-haut, l’effet de surprise ne sera que plus beau. ». Je me retourne à peine quelques mètres entamés. On ne sait jamais, un éclair peut me foudroyer à n’importe quel moment. Je n’ai jamais attendu avant de me retourné. Ça m’ennuie d’attendre et puis la beauté du paysage, certes plus bas que si j’avais attendu un peu plus, me motive à poursuivre ma route. Je ne suis pas de ceux qui se motive avec un espoir vague en tête. Enfin, pas quand je monte une colline. D’ailleurs je suis plutôt de ceux qui montent à l’envers, les yeux rivés vers le paysage, au risque de trébucher. Devant moi, une étendue de champs pouvant accueillir une autre Brno entourée de collines voisines donne le spectacle d’une mer de terre aux vagues figées. Je suis très épris de ce que je contemple. Je me retourne quelques secondes plus tard et cherche un endroit où m’asseoir pour prendre le temps d’admirer et remplir ainsi mes poumons d’un air vivifiant. Un temps. Un temps qui me semble long mais qui reste court. Un temps qui me semble court mais qui a tout de même pris son temps. « Ssendu » d’Idir résonne comme un appel lointain et je pense directement à mon père. Des souvenirs entrainent une nostalgie et j’aimerai qu’il soit à mes côtés à cet instant. Cela entraîne également des réflexes et je regarde mon téléphone. Appel manqué de papa il y a 5 minutes. Parfois je me demande vraiment si les âmes sont connectées au point de ressentir, même au loin, quand une personne pense à soi.

Joyeuses Fêtes

Filed under: wanderings,- zie — Zie @ 19:12

je réécoute tout radiohead aa

Filed under: wanderings,- zouille — zouille @ 15:20

A heart that’s full up like a landfillA job that slowly kills youBruises that won’t healYou look so tired, unhappyBring down the governmentThey don’t, they don’t speak for usI’ll take a quiet lifeA handshake of carbon monoxide
No alarms and no surprises

Filed under: wanderings,- panoplie — panoplie @ 11:34

Ma mère me dit que les cheveux décolorés, plus le jaune orange au coin des yeux plus le t shirt dessiné et le jean décousu ça fait too much, qu’on pourrait faire un effort franchement même si ça nous fait bien plaisir de jouer à la famille décalée au repas de Noël.

généralités (87)

Filed under: wanderings,- saintemarie — SainteMarie @ 02:58

vendredi 22 décembre
Bon Iver bon Iver est ce que l’hiver sera rude ?
715- Creeks la voix du vocodeur
Tourne toi tu es mon équipe A
Tourne toi maintenant tu es mon équipe A
Bon dieu tourne toi tu es mon équipe A
Je suis épuisée mais je dors pas je divague 
33 – god
Je vais juste flotter à toi maintenant
On a marché à ce bateau dans la rue 
J’aurais marché 1000 terres
Oh mon dieu 
Oh mon dieu le spectacle 
l’album 22 un million

généralités (86)

Filed under: wanderings,- saintemarie — SainteMarie @ 02:57

jeudi 21 décembre
Égarée, un peu perdue dans les longs couloirs qu’il y a par ici, (pas perdue sur qui je suis, je suis bien campée dans mes bottes), perdue sur la direction, j’aimerai qu’on me prenne la main, fermement,
Si les couloirs si les murs tombent une fois que j’ai tourné la tête pour regarder derrière moi, parce que j’ai les semelles qui collent dans la boue et l’odeur c’est celle des feuilles mortes pleine d’eau, tous les couloirs mènent au fond des bois,
Être guidée, par une biche qui sait bien se repérer, mais non trop fragile sur ses longues pattes, peut-être alors (ce dont j’ai besoin) un visage sans âge des cheveux très longs blanc-gris-blond, des mains fines bien dessinées, un prophète un illuminé, qui connait bien cette partie de la forêt aussi, mais qui a un couteau dans chacune de ses bottes (deux couteaux).
C’est un visage familier que j’ai déjà vu dans un rêve,
C’est plus qu’un frère
Les bras froids ça c’est la cotte de maille,
moi à ce moment là j’aurais fermé les yeux,
(j’ai envie de confiance), et le prophète il m’embrassera le front,
c’est plus qu’une mère,
il est est la lumière que je dois suivre,
les empreintes dans la neige,
les corbeaux qui me regardent droit, dans les yeux

 

Si seulement je possédait le #discernement, car moi mes prophétie je ne les distingue plus pourtant j’ai un destin magique c’est évident,
mais le prophète esseulé n’est qu’un fou, pire un imbécile,
Si dans la forêt je trouvais mon ami aux cheveux blancs, je ne serait plus ni folle ni stupide,
J’aurais trouvé la route et je ne serais plus seule,
Si dieu ne m’envoie pas un autre vautour j’ai peur de me tromper de direction
Je ne demande qu’à être un serviteur honnête,
Pour ça probablement l’errance dans ces longs couloirs est nécessaire,
Et le dégoût aussi, quand l’odeur des moisissures devient trop forte

 

J’ai dormi dans la forêt couchée en chien-de-fusil (le fusil du chien à ma gauche, mon couteau dans ma main les doigts blancs crispés sur le manche); j’étais trempée mais sans frisson car la fièvre m’a réchauffée, comme les sons de cloches qui m’ont bercés
Entretemps j’aurais eu entrepeur en me réveillant, car sans les sons de cloches la forêt paraît bien vaste, j’ai voulu me reglisser dans le trou ou j’ai dormi mais il est couvert de grandes hautes moisissures qui flottent dans le vent comme des roseaux qui ont poussé juste le temps que mes genoux ont pris à me relever,
Entretemps j’aurais essayé de pleurer mais cça fait deess mois  ssq quqqz je ne pleure plus, entredieu j’ai écouté* j’ai essayé
Entredeux j’ai chuchoté murmuré,
Je suis perdue je suis perdue dans la boue entre les chênes et les chzmpignosn
La forêt est immensedieu sait dieu sqiatn ce qu’ikl s’y trame
j’ai plus la patience j’ai plus la patience jai plus la patien,n ce s
Où est donc mon ami au visage magique ?

généralités (85)

Filed under: wanderings,- saintemarie — SainteMarie @ 02:55

mercredi 20 décembre
L ‘instinct au plaisir,
C’est respecter mes caprices c’est choyer mes pulsions,
C’est un exercice méditatif, celui de s’enliser dans les délices
C’est s’abandonner aux faveurs du corps, en question-réponse,
en semi somnambulisme,
ou même à des attendrissements de fin de palier porte entrebâillée
Via des mécanismes de réflexe, de tendances
Pour attraper des régénérations au passage qui désaltèrent les éponges
Apaisent les fringales calment les tensions d’épaules

23 décembre 2023

Extrait de notre n°33

Filed under: wanderings,- ezra — Ezras @ 23:59

Relent d’espoir, plus je m’éloigne de la ville et la paix revient, il me sape mon énergie vitale.
[…] je ne le reçois pas très bien, mauvaise connexion, allô, le train passe sous un pont, je ne suis pas sûr d’entendre tes excuses.

[…]

Le vert est si joli en hiver, le gris si froid qu’il apaise.

Pour parler : pour comprendre d’abord, puis de la même manière qu’on jetterait une bouteille à la mer. Sans espoir de réponse, juste le fantasme d’être perçu par un inconnu.
Pour parler est ma bouteille à la mer, mon bout d’intimité donné, ma contribution à l’humanité. J’ai le désir de me dévoiler pour être aimé. Si j’arrive à être honnête, est-ce que quelqu’un sera touché ? Si je vous dis là où ça fait mal, est-ce que ça me soulagera ?
Honnête à nu, de loin, de dos mais la tête tournée pour regarder droit dans les yeux, les bras serrés, garder une distance pour ne pas mettre mal à l’aise, vous comme moi.
Entre les crochets se trouve la distance sanitaire pour ne pas se contaminer mutuellement.
Visuellement, ça ressemblerait à une contradiction.

Pour parler : débat, échange, discussion en vue de trouver une solution, arriver à une conclusion. Tout le contraire de parler pour ne rien dire, parler dans le vent, juste pour parler. Tout et ne rien dire, insulter, aimer, comprendre.

Un enfant qui saute de rochers en rochers, incertains de la destination mais vaillant dans le trotinage.

Si on contient une contradiction dans un cadre ça devient un sujet, et on peut l’observer comme un combat d’organismes au microscope, s’en détacher comme pour regarder la seringue se remplir lors d’une prise sang. Résultat de dépistage dans une semaine.

Parler à demi-mot avec un temps de latence.

J’ai très peu de certitude dans la vie, mais celle que la peinture ne peut être pressée.

914 & Vladimir 2 – Brno

Filed under: - piitzuuu — Piitzuuu @ 22:08

Une histoire de poêle

Le Burger King de ce midi était loin d’être suffisant pour remplir mes peines affectives. Je rentre du Lidl, il fait nuit noire et le froid pénètre mes nombreuses couches de vêtements. Ici ils vénèrent cette distribution au même titre qu’un Dior en France. Des affiches gigantesques en font la pub et certains trams sont vêtus de cette association de couleur reconnaissable: jaune sur rouge sur bleu. Mon sac est lourd et le chemin retour est long. Mais sans rentrer dans le détail de ma peine physique, je rentre à bond port, des images de bons repas pleins la tête. C’est sans compter la mise en garde de Vladimir quant au partage des équipements de cuisine. M’ayant fait le tour de la chambre lors de nos présentations, il souligna le manque absolue d’ustensiles de cuisines. Aucune poêle, aucune casserole, aucune passoire, mais aussi aucun verre, aucune assiette, ni même un couteau pour couper ou une fourchette pour piquer. Il m’apprend que lui possède le strict nécessaire. Et qu’il n’est pas favorable à une mise en commun de ce genre d’affaires. Ayant déjà beaucoup d’informations à gérer en même temps qu’une perte de repères et un creux affectif dont je ne perçois aucun fond, j’ai inconsciemment oublier ce détail en faisant confiance à la bonté du partage. J’ouvre la porte de ma chambre et à peine dévêtu de tout mon arsenal contre l’air glacé de l’extérieur, je déballe de mon sac les ingrédients d’un trésor gustatif certain. Rangeant avec minutie chaque élément en m’appropriant les espaces de la cuisine, je fais part à Vladimir l’idée merveilleuse du partage. Connaissant son débit de parole et voulant être le plus convainquant, je lui explique qu’il serait insensé de m’acheter tout ce nécessaire pour quelques mois quand une simple résilience de son côté arrangerait tout ça. Avant la fin de la phrase, il penche la tête vers l’arrière, ferment ses yeux dans une horrible grimace de poisson sur le point d’éternuer et me sort un « niééééééééééééééé ». Je saisi que ça va être compliqué. Il me dit qu’il n’aime vraiment vraiment VRAIMENT pas partager sa poêle et ses affaires en général. Dans un dernier élan de bon sens, sans vouloir me faire passer pour Caliméro, je lui rappelle que je viens tout juste d’arriver, que de toute manière il est évident que je ne retournerai pas dehors pour quoique ce soit sans avoir mangé et dormi. Je lui demande de me faire une faveur pour ce soir et me laisser cuisiner un morceau avant de régler ça le lendemain. Il m’accorde sa casserole. Mais seulement pour faire bouillir. Pas revenir. Pas frire. Seulement bouillir. Donc légumes à l’eau sauce tomate froide se sera. Excédé, j’accepte. Je découpe l’oignon que j’aurai aimé qu’il soit le responsable de mon regard embué. Sans me voir, il s’étonne à ce que je n’ai pas prévu d’apporter mes propres éléments de cuisine et que c’est une chose primordiale pour lui de penser. Dans le fond, il n’a pas tord, j’ai pris beaucoup de vêtements pour réchauffer l’extérieur de mon corps, mais rien pour me permettre de réchauffer mon intérieur. Les divergences de culture peuvent faire mal quand elles s’entrechoquent, mais sont toujours instructives quand on est face au prix d’une poêle que l’on possède déjà en trois exemplaires à la maison.

Filed under: wanderings,- mr. white — Mr. White @ 20:54

The woods are lovely, dark and deep.
But I have promises to keep,
And miles to go before I sleep,
And miles to go before I sleep.

– Robert Frost

23

Filed under: wanderings,- zie — Zie @ 19:08

Just dance pour la première année de formation. Merci beaucoup pour votre aide et votre aide pour votre réponse. Je vous remercie pour votre achat et vous trouverez ci-joint le projet de la semaine

 

Musique pour la fête. Je vous en remercie pour votre réponse. Cordialement Laurent Michel et Marie Marie Claude .

22 décembre 2023

Extrait de note n°32

Filed under: wanderings,- ezra — Ezras @ 23:53

[…]

Même si je n’arrive pas à voir la lune cette nuit, elle ne disparaîtra pas. Une situation n’est jamais éternelle, comme je viens de réaliser que je veux partir, et que la possibilité que j’y arrive est réelle.

Le changement est effrayant, quand on le sait arriver. Foudroyant, il est salvateur. Anticipé, on appelle ça de l’anxiété.

ma mignonne

Filed under: wanderings — panoplie @ 23:52

Mais si tout s’arrête, que va t-il advenir des idées qui piétinent, qui attendent leurs heures dans des boîtes, des cercueils ? Il faut, avant de disparaître, inventorier les ébauches, les tentatives, les abandons, et donner vie aux intentions. Une façon d’en finir. D’achever l’inachevé.

Sophie Calle

914 & Vladimir 1 – Brno

Filed under: - piitzuuu — Piitzuuu @ 22:03

914 inscrit sur la porte. Le voyage de ma valise s’arrête donc ici. Enfin. Je sais qu’il s’agit d’une chambre partagée. Dois-je toquer ? Ou tout simplement ouvrir la poignée de la porte ? Je tente la deuxième option qui ne fonctionne pas. Impatient, je rentre la clef dedans et l’ouvre. Un petit couloir d’entrée. A ma droite je devine la salle de bain. Par terre, des chaussures et sur le porte manteau, un manteau. J’annonce ma présence par un « Hi » et tout de suite, venant de la l’ouverture menant à la chambre, en face, je rencontre mon colocataire. Un visage juvénile surplombé par des cheveux fins châtains, une calvitie lui pousse au même rythme que ses poils de menton. Légèrement plus grand que moi, son corps présente des caractéristiques ectomorphe. Rapidement je me présente pour lui éviter tout malaise face à un inconnu débarquant dans son environnement. J’ai la conviction que cet échange nous apportera des éléments d’appréciations essentiels. Il prend vite la parole et en même temps que je fais le rapprochement de sa tête avec un poisson, je réalise que la communication va être éreintante. Il se présente comme Vladimir, originaire de Russie, qui déteste son pays et que pour cette raison, il a préféré se réfugier en Tchéquie. La rapidité des mots qu’il balance sans même faire attention que je les ai bien réceptionné me dévoile un caractère intimidé et sur ses gardes. Il en arrive vite à des points de vie communes qui m’étonnent à savoir si je dors la fenêtre ouverte ou si je me couche tard le soir. Les 48h de transport bouillonnent mon être, je lui réponds machinalement, en prenant conscience que je n’ai plus envie de communiquer. J’essaie tout de même de m’intéresser à lui et il m’apprend qu’il étudie l’informatique, les ordinateurs et les logiciels. Ma grande passion, je suis sous le charme. Dégouté de ne pas pouvoir échanger plus longtemps sur ce sujet face à mon ignorance, je lui demande à quel fréquence il sort et s’il s’est fait des amis. Sa réponse m’a achevé. La dernière fois qu’il est allé boire une bière était l’été dernier, et ça lui a permit de comprendre qu’il n’aimait pas ça. Enfin, Vladimir n’a pas d’amis. Alors me voila finalement arrivé dans cette chambre sans jamais n’avoir rien espéré de cette rencontre pour ne pas être déçu. Une déception m’envahit pourtant. Lui méfiant et moi contrarié et nous deux seuls, je m’en vais faire des courses pour ne pas partager mes larmes.

Fête

Filed under: wanderings,- zie — Zie @ 19:07

Fête des mères de la famille à domicile. Veuillez dessiner votre adresse mail et sélectionnez votre numéro de compte bancaire afin de recevoir votre demande de stage. Vous pourrez effectuer votre séjour et votre séjour en France et à l’étranger

 

 

Teuf de la Tuilerie et de la Liberté fiscale. Vous trouverez ci-joint votre adresse svp

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Filed under: wanderings,- theo — theo @ 02:31

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généralités (84)

Filed under: wanderings,- saintemarie — SainteMarie @ 02:27

mardi 19 décembre 
Réveil humiliant à 18h, toujours sous l’emprise de torpeurs hivernales,
Je crois que j’ai des bonheurs des joies trop violentes
Que je les compense en nuit de 14h

itine

Filed under: wanderings,- theo — theo @ 02:22

sur une île déserte avec 1 693 159 habitant.e.s. en passant près d’une terrasse pour aller voir la S., j’ai croisé le même crâne rasé qu’on voit à toutes les terrasse de Rennes. je ne sais plus si le fantôme c’est moi où les buveurs. si ce n’était pas moi ce serait un.e autre enroulé.e dans son écharpe trop grande qui jugerai l’originalité des buveureuses. le temps et l’espace ça serait vraiment bien que quelqu’un.e se penche sur la question. j’aimerais que tout s’explique, réussir à corriger mes textes. je les relis presque comme des tablettes d’argile mésopotamiennes, ma mission n’est pas de les modifier juste de les comprendre, essayer de savoir ce que voulais dire l’auteurice. sauf que là c’est moi, le même moi qui en passant sur le pont sent le vent se glisser dans ses poches. le même qui rentre vide et neutre, pas vraiment enrichi ni par la silhouette des 550 vieilles dames éparpillées ni par le brillant des chauves choisis.

où est la richesse?
où est le temps?
qu’est-ce qui est important?

gorge serrée

Filed under: wanderings,- theo — theo @ 02:02

Je ne suis plus mon propre flic à partir de maintenant. Le 13 décembre est passé.
Je serai un punk un peu sale et libre avec des poils de chats sur son pull.

21 décembre 2023

Extrait de note n°31

Filed under: wanderings,- ezra — Ezras @ 23:59

Il faut recouper pour retrouver le courage. Certaines situations ne méritent pas qu’on y mette trop de douceur et une bonne coupe de cheveux, c’est comme un blouson en cuir. Dans mon armoire, je peux compter un peu plus d’une vingtaine de manteaux, vestes, blouson, etc. Mais les cheveux, c’est une coupe à la fois, et je les laisse souvent au hasard des mains aimées.
Cette fois j’en ai besoin bien cintrée, droite et serrée, le genre qui vous donne froid en hiver.
Shapeshifter aux dents pointues qui aime mordre dans le cuir 

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