J’ai tellement prié pour une vie douce comme ça, pour un bonheur aussi pur sans encombres. Je me chuchotais des promesses dans des moments de grande douleur, qu’un jour ça aurait valu le coup d’avoir continué, sur le moment j’y croyais pas mais merci christ ça s’est réalisé.
J’ai des joies d’enfant, je marche dans l’herbe mouillée, je ralentis quand il pleut pour laisser le temps aux gouttes de glisser vers ma bouche, je sers mon pain dans mes bras il sent bon, et la musique est si bien accordée*, j’aime sans détour.
J’ai retrouvé une note qui date de mai 2022, il y a plus d’un an donc, j’avais écrit « J’ai besoin de plus d’intimité avec ma propre personne. » Je l’ai accompli, comme j’ai accompli beaucoup de choses ces derniers temps, ça se voit pas trop, ça s’explique difficilement, mais c’est des choses très importantes, des choses profondes dans le cœur.
* Dandelion – Daughter
Repris contact avec mon ex-femme, elle et les enfants vont bien.
Si Rebeka n’était pas là c’est que mon destin m’attendait juste un peu plus loin, c’est dieu qui donne et il a pas fini.
Mais trêve de plaisanteries, il s’agirait de peindre comme une forcenée de passer pas une seconde éveillée à faire autre chose. J’ai eu des rêves de pastille rouge qui dit vendu.
Aujourd’hui j’ai un sourire de sainte et des yeux d’amoureuse, j’ai un pull en cachemire et des trous de mites dans mon pull en cachemire et mon blouson en cuir et des gouttes de pluies sur mon blouson en cuir,
j’ai les cheveux presque de la couleur de ma peau je sens le savon j’ai les ongles bien limés en oval,
mon sac n’est pas trop lourd,
j’aime mon prochain et le suivant aussi,
bref aujourd’hui je suis belle,
et je suis heureuse alors qu’il fait un temps de merde à Paris, j’ai tout gagné merci
merci les miettes d’été au fond des poches, merci tout le monde, vraiment.
rebeka = annulée
théorèmes = exposés
retrouvailles = accomplies
marché = au moins 15km, mais mon téléphone s’est éteint à un moment donc il en manque
bonheur = presque surnaturel type drogue bouffées euphoriques/émues
glousseur ≠glousseur
Hier en guerrier solitaire chasseur de frisson j’ai abandonné la classe verte,
Je bande à part je marche seul.
Dernier jour nez à nez avec les flammes je sais pas ce qui me manquera le plus entre la cheminée et la mer.
C’était super Fréhel mierrcy Thierry merci tous le monde.
Je parle tellement je me demande combien de mots je dis en 1 journée. blablablablablablabla sans fin
Mais c’est constructif toutes ces conversations je me sens plus malin ce soir que ce matin. Mon cerveau a mouliné fort c’est du sport je vous jure.
- Je veux le beurre et l’argent du beurre. Je veux jouer sur tous les tableaux. J’enchaine, j’ai plein d’épées dans les bras.
- D’un certain point de vue j’entretien un rapport de consommation, je laisse mon envie de nouveauté me posséder.
- Ce qui va se passer, une synergie une connexion sincère et puissante. Deux femmes qui partagent leur coupe, un chat qui les regarde. Espérons que ça soit charnel.
- Garder une ouverture d’esprit : une personne déjà présente dans ma vie que je peux voir différemment. Une révélation, quelque chose d’inattendu.
Conclusions : distinguer les vraies connexions des simples bonnes ententes (c’est dur), réussir à trouver la nouveauté dans ce que j’ai déjà et surtout faire correspondre ce que je veux et ce que je fais (je le fais trop peu). Comment gagner en discernement : j’en ai déjà beaucoup si je suis honnête, je m’oublie dans le présent mais je suis très lucide sur le passé. C’est dommage que j’ai toujours un temps de retard.
Le plus important c’est : où trouver la nouveauté, ou trouver le frisson. Comment ne pas m’ennuyer; comment trouver un nouveau combustible à jeter dans le feu. Comment ne pas renier le chat sauvage.
Envie de voir si ces prédictions vont devenir réelles, si j’ai vraiment des pouvoirs magiques.
Torpeur de fin de journée c’est le coup de barre de 20h, c’est le plus dur celui là, même si bon celui de 18h est pas mal non plus.
C’est encore une impulsion de semi sommeil, des mots qui veulent plus rien dire mal collés ensemble avec du gros scotch. L’amour c’est fini pour moi, j’ai rendu mon épée au roi Arthur et ensuite je suis allé baiser sa femme (je suis Lancelot). La dame du lac fait un concours de t-shirt mouillé, dans le lac. Tristan et Iseult possédés par le démon du sexe à cause du philtre magique, je me demande si moi c’est pareil on m’a fait boire une espèce de potion, mais peut être que à mon niveau c’est comme Obélix je suis tombée dans la potion magique quand j’étais petite, comme Obélix j’ai des problèmes de boulimie d’ailleurs. Tant qu’il y a à manger devant moi je mange, tant que le plat est sur la table je me ressers. Quitte à avoir mal au ventre après, je suis incapable de limiter ma gourmandise.
Les bars devraient servir des bouillons, des soupes.
(Dans des verres)
J’avais une envie terrible de mini-jupes, mais aucune dans ma garde robe, zéro. Elles m’ont manqué : plusieurs fois le mois dernier je me suis dit tiens je mettrais bien une mini jupe aujourd’hui, mais j’en avais pas. J’en ai parlé évidemment autour de moi de ce problème, et devinez quoi Emma quand je suis venue la visiter dans sa ville de Nevers elle m’a offert trois mini-jupes. Elles sont parfaites, je les aime tellement et surtout j’aime tellement Emma elle a exaucé mes vœux et puis elles sont pile dans mes goûts elle m’a bien cerné quoi. C’est touchant parce que à la fois elle me connait assez bien pour m’habiller, à la fois elle m’aime assez pour me faire des surprises impromptues alors que là c’est pas du tout mon anniversaire.
La semaine prochaine c’est mini jupe tous les jours j’espère que vous êtes prêts, finis le jean plein de peinture je suis une petite minette maintenant !! Enfin peut-être pas la semaine prochaine vu que on part en classe verte avec les copains du blog mais la semaine suivante on va dire.
La vraie douceur de vivre dans le train, avec un pain au chocolat et Vitalic qui tape au bon endroit, merci Pascal.
J’avais envie de gentils garçons récemment mais là j’ai envie d’une belle femme en cuir noir, sadique avec un sourire méchant mais le regard compatissant quand j’ai mal. Enfin c’est une envie parmi d’autres, la seule vraie envie constante c’est celle de nouveauté, de variété.
Tous les goûts toutes les saveurs et je me demande si un jour j’arriverai à retourner à la monogamie pour me caser pour élever 2,5 enfants dans un grand jardin, pour me marier pour petit-déjeuner tous les matins des tartines de beurre fermier sur une table en bois solide et fiable comme la relation entre moi et mon épouse. J’aurais le beurre mais je sais pas si j’aurais le reste, l’argent du beurre etc. Au-delà de mes fantasmes traditionalistes je vais peut être finir tous les jeudis post vernissage à prendre de la coke dans des toilettes parisiens à moulures, avec 1000 amants et 0 épouse, mais je préfère le beurre, et l’argent du beurre il est moins cher que l’argent de la coke.
Souffles croisés, chaleur, c’est toujours nouveau et c’est toujours la même chose.
Mon appart tombe en ruines, il y a 1000 fuites d’eau je vais finir noyée par les infiltrations à défaut d’avoir succombé à l’incendie de mes WC en 2021.
Je me demande à quel point en plus de l’eau il y a mon essence qui s’est infiltrée dans les murs et qui occupe l’air. Si il restera un peu de moi quand je partirai.
Absence, j’ai perdu le fil, je suis restée bloquée dans mon lit. Je suis tellement habituée à l’échec que je me met dans la merde volontairement, il faut croire que la partie la plus enfouie de moi pense que je suis capable de rien.
Quand j’ai compris que j’étais encore dans mes manœuvres d’auto-sabotage, l’angoisse est partie, c’est une traîtrise qui marche seulement dissimulée. Yeux dans les yeux dans mon miroir j’ai trouvé ma réconciliation. Je m’approche suffisamment pour plus sentir la vitre, le miroir me renvoie mon visage, c’est comme si on était deux, mon souffle chaud rebondit sur le verre il me revient sur la bouche. C’est aussi la solution pour gérer mes pulsions, j’ai cherché la réponse l’aventure hors de moi mais j’ai tout ce qu’il faut déjà. Je le savais tout ça mais je l’avais pas compris à ce point, de tout façon il faut répéter pour que ça rentre.
Quand j’embrasse le miroir il reste froid alors j’arrête. Il faut bien poser des limites à un moment.
Tornade. Je me contrôle je me maîtrise, je sais que les vagues et les pulsions seront toujours bruits de fond. Mais j’écoute le reste, j’entends que j’ai peur que mon coeur pourrisse, que mon âme moisisse, si je reste trop longtemps au même endroit.
Toujours le feu dans mes mains, dans mes bras, tout mon corps, mais ma peinture c’est de la crème fraîche.
Une grande envie d’ivresse, j’hésite à interrompre mon challenge. Ça serait laisser la dépendance gagner, mais je sais pas comment gérer mes pulsions sinon, aujourd’hui je me sentais folle j’ai eu deux larmes de colère. Et en plus sur instagram j’ai des pubs de Ricard !
En ce moment je mange tous les soirs des pâtes à la sauce tomate.
La science-fiction c’était mon grand amour, mais je fais une pause parce-que grande réalisation ce soir : on vit déjà dans le futur, ça se voit quand on se balade à Rennes la nuit, (#cyber-city).
J’ai tout le savoir du monde dans ma main, j’ai toute l’histoire sous mes pieds, j’ai du sang qui bouillonne dans mes veines je vis avec franchise je suis heureuse je suis amoureuse je détiens la vérité sur la vie sur la mort. Je suis l’agneau et le berger, j’aime les humains, j’aime les rats j’aime les pigeons, j’apprends à aimer les araignées, j’ai appris à oublier la peur à oublier la honte.
J’ai les ongles tranchants j’ai la mâchoire solide. J’oublie tout alors heureusement que j’écris, j’aimerai vivre dans une grande usine.
Besoin de nouveauté : besoin de feu. Ma dernière aventure remonte à deux semaines et j’ai l’impatience en travers de la gorge.
C’est du bovarysme aigu, ou alors c’est la société de consommation, ou alors c’est ma nature profonde, ou alors c’est les 3, mais je suis jamais rassasiée, j’ai besoin d’un événement de manière régulière, ou alors je trépigne, je dépérit.
C’est aussi que j’ai décidé de faire un mois de sobriété. Sans rien consommer j’ai pas accès au laisser aller complet, je réfléchis trop, et parole incessante, ça m’allait très bien il y a juste un moment mais là j’ai besoin de physique, j’ai besoin d’être secouée.
Je suis brutale, alors je cherche des gens solides à mettre dans ma vie. Pas des vases en cristal qui vont se casser si je les attrape trop fort.
J’aime les odeurs de cuir et les plats en sauce. Je sais pas bricoler j’ai peur des scies sauteuses et des perceuses, mais j’ai appris à accepter les manquements dans ma virilité. Je suis sincère mais pas forcément honnête.
Plus tard je veux une femme, deux enfants et un gros chien. Je suis un mec comme les autres, quand je vois un chevreuil par la fenêtre dans le train je me retiens de crier de joie, normal.
Je sais qui je suis je sais où je vais. La ligne Paris-Bretagne je l’ai poncé, et j’ai quelques Paris-Marseille à mon actif.
– concombre + ricotta + beurre salé
– omelette + ketchup
– fromage ail et fines herbes + confit d’oignon
– rillettes de thon ( contenant elle même thon + fromage frais + aneth + citron)
C’est pas encore le moment mais j’ai jamais été patiente. Elle m’a connu gangrenée de tristesse et de honte, elle m’a jamais vue vraiment heureuse, en un an j’ai tellement changé, j’ai un mulet maintenant, j’ai le cœur franc et le regard moins fuyant.
J’ai envie de rencontrer celle qu’elle est devenue, j’aimerais qu’elle ai la même curiosité. Mais bon, elle cultive ses rancœurs avec soin, sans réaliser qu’elle arrose rien d’autre que des mauvaises herbes.
Est ce que le chihuahua a encore un peu du loup en lui ?
J’ai le sang chaud et la peau brûlante, je suis un chat d’appartement avec des pulsions sauvages, mais lâché dans les bois il se ferait dévorer par un renard jour2. Il se regarde dans le miroir il regarde les muscles sous sa peau il se dit qu’il sont fait pour courir pour tuer pour chasser les oiseaux.
Mais il accepte les caresses sur son ventre il mange sagement sa pâtée. On fait attention à garder les fenêtres fermées dans la pièce car on sait qu’il a des pulsions d’escapade, s’il avait un abonnement tgvmax Dieu sait où il irait.
Trop de temps, perdue dans les limbes entre l’éveil et le sommeil, ça laisse le temps à une tristesse sourde de s’installer. Mais tout va bien j’ai passé une bonne soirée.
Salope à plein temps, nympho les weekend <3
(c’est pas un résumé de ma soirée, juste un petit aphorisme pour vos papilles)
J’ai rêvé d’errance et d’apocalypse paris qui s’écroule des camions dans la seine, de l’eau qui coule le long des rues.
Envie de partager mes draps avec quelqu’un juste de dormir accompagnée pour une soirée. C’est pas de la solitude c’est que ma peau à faim, plus vraiment d’autre désir que celui du confort total.
Fatiguée.
Mon pèlerinage à Marseille, annulé. J’ai rangé mon bikini dans mon placard.
Pas triste mais sous une chape de plomb. Les organes trop lourds. Pas le temps de me faire les ongles, mais je les veux gris, comme la chape de plomb.
J’ai pris une longue douche pour nettoyer le plomb, je suis propre mais il en reste encore un peu à l’intérieur. J’ai écris ça sous la douche le sol est est trempé maintenant, en plus j’ai du parquet dans ma salle de bain, vraiment ridicule.
On est paisible moi et le plomb ou alors c’est du fer.
J’ai chronométré mon maquillage, 6 minutes, je pensais à ce que Inès m’a dit, que je ressemble à un animal innocent, un herbivore, une proie. J’ai souvent trouvé que j’ai un regard de souris (les grands yeux tout noirs), mais c’est vrai que ça tient plus de la biche, yeux dans les yeux à travers le pare-brise.
Plus j’écris, plus j’écris, c’est terrible comme engrenage, c’est l’addiction totale, le blablablabla infini … J’ai même plus envie de peindre, j’ai juste envie de parler dans google docs pour toujours.
En tout cas je ne manque pas d’ambition, aujourd’hui j’ai commencé un roman, rien que ça, et vous serez ravis d’apprendre qu’il contient assez peu de fiction, c’est encore du racontage de vie. Mais bon vu que j’ai oublié plein de trucs, j’utilise la fiction comme un enduit pour boucher les trous.
J’ai trébuché 1000 fois aujourd’hui, je sais pas ce qu’il m’arrive, et j’ai un bleu sur le bras, je sais pas d’où il vient. Je suis mal calé dans la grille de l’existence, c’est pour ça le malaise sourd que j’ai dans le dos. Mais je sais comment le soigner. Demain je vais m’enfermer dans le train pendant 4h et quelques, ça me fera du bien, ça va tout soigner, c’est mon monastère à moi.
Note : j’ai bu un thé à 20h, c’est un test, pour voir si j’arrive à m’endormir aux alentours de minuit malgré ça. Je vous dirais demain ;)
Oh non oh non la première tristesse insensée mais on est qu’en octobre, je garde mon calme c’est peut-être juste mes hormones de femme folle, c’est pas déjà l’hiver, c’est l’automne et tout va bien. Pas envie d’avoir à gérer des fuites d’eau dans le cœur, toujours des infiltrations dans cette baraque, la tuyauterie est déglinguée, c’est pas ma faute vraiment je suis née comme ça, et j’ai pas envie de finir mes phrases aujourd’hui, alors tu te démerdes avec la ponctuation
J’ai envie de mettre une culotte de rechange et ma brosse à dent dans mon sac à main, et de partir, n’importe où et pas trop loin, une autre ville, un autre air. Aujourd’hui je me sens vulnérable, trop exposée. Comme un lapin dans un champ, quand il y a des rapaces dans le coin. Les regards me troublent j’aimerais qu’on ne me regarde pas, mais je veux être perçue quand même, exister très fort. J’aimerais être juste ces textes et rien de plus, être un feuilleton, , je suis trop fatiguée d’être une personne entière aujourd’hui, quitte à tomber dans la caricature je voudrais être moins
J’ai dansé avec cette fille, incroyable, et je l’ai perdue dans la foule juste après, j’aurais dû demander son instagram.
Elle m’a attrapé par la nuque à un moment, quelle femme, elle danse si bien je regrette vraiment j’aurais dû prendre son insta, j’étais un peu triste en y pensant quand on est sorti de la boîte, mais c’est vite passé, parceque j’étais épuisée par le reggaeton. Peut-être qu’on se recroisera d’une manière ou d’une autre, de toute façon c’était un moment de grâce, je sais pas si on aurait eu beaucoup de choses à se dire autour d’un café. J’aurais aimé savoir son prénom au moins, on a dansé longtemps, et si proche ensemble.
On suait toutes les deux l’une contre l’autre, il fait chaud dans la foule, j’aurais aimé danser juste encore un peu avec elle.
(À un moment il y a quelqu’un à côté qui a dit «mais elle est en couple non» mais je sais pas si elle parlait de la fille avec qui je dansais. J’aurais participé à un adultère ! Scandale…)
Je crois que Tinder finalement c’est ni de la chasse ni de la pêche, c’est de la cueillette. Savoir distinguer les types sympas des framboises moisies.
J’avais les yeux humides dans le train, j’ai une larme qui a coulé sur ma joue. J’ai pas compris pourquoi, j’ai eu beau chercher j’étais pas triste. Peut-être que c’est que Emma a pleuré des torrents de larmes, et on a trop parlé au téléphone cette semaine : ça a créé un fil rouge entre nos cœurs, ça m’a fait pleurer aussi. (J’ai pas d’autre théorie pour l’instant.)
Tinder ça mord pas aujourd’hui, c’est mystérieux un peu comme la pêche, des courants incompréhensibles d’algorithmes et de hasard. De toute façon qu’est ce que j’y cherche ? Une nouveauté, une aventure, une rencontre, un événement … Heureusement on va danser ce soir, j’ai peur de trop espérer, comme chaque soirée, de trop regarder autour de moi. Trop chasseur quoi (finis la pêche). Plus précisément j’aimerai un garçon un peu silencieux, un faux timide comme à chaque fois, ceux qui font les vierges effarouchées mais qui me traitent le mieux.
Peut être que je suis trop à l’aise à étaler ma vie privée sur internet, comme quand je me déshabille trop vite à la plage. J’aime pas l’idée d’une vie privée, j’aime vivre publiquement, j’aime le nudisme intellectuel, j’aime vous offrir mes pensées sans pudeur, des petites tartines de cerveau en fin de journée. Est ce que mes phrases sont trop longues, est ce que j’abuse de la virgule ? Style d’écriture / excès de bavardages / on se comprend quoi
Toujours d’humeur docile. Je suis apprivoisée par l’école, j’ai rangé mes joies sauvages de l’été. Je jubile pourtant encore, encore, encore, dans mes moments seules ou j’abime mes tympans.
Hier soir j’ai demandé d’avoir moins un regard de chien triste en me réveillant. C’est un vrai problème mon visage qui se retourne pendant la nuit, et je sais jamais si je vais me réveiller jolie ou pas. Ça va un peu mieux ce matin, l’angle de mes yeux est mieux calé.
Je me suis remise sur tinder. J’ai hésité, j’ai un peu honte d’être addicté, de toute façon c’est amour-haine cette histoire, ça m’amuse un instant puis ça me met dans une colère noire, alors je supprime, puis juste un moment et ça reprend.
J’ai la tête vide c’est reposant, ni tourment ni engagement, le cerveau en cristal : tu vois au travers, tu le tapes du bout des ongles ça fait ding ding ding.
Je pense à m’en remettre au hasard, pour y voir plus clair.
Pourtant mes pulsions sont limpides, mais ces temps-ci aucun libre arbitre, je me fais balader. Envie d’instructions, envie de danser et on est que mercredi soir.
Envie de corps à corps, de peau à peau, j’ai dû boire trop de shots de gingembre de Lidl (est ce que c’est vrai que le gingembre est un aphrodisiaque?).