Errances

8 novembre 2023

oups

Filed under: wanderings,- lakrima — lakrima @ 10:36

pardon j’avais oublié que l’on doit poster une fois par jour mais écrire un mémoire c’est éreintant
du coup je vous en mets un extrait ici pcq vraiment j’ai rien écrit d’autre dernièrement

Une amie me parle un jour de l’endroit où elle a grandi. Elle me décrit le bâtiment, puis m’en montre une photo : il est haut de quinze étages et sa façade est coupée en un angle large, ce qui lui donne une forme assez particulière, celle d’un livre ouvert. Petite, elle s’imaginait le bâtiment comme étant le recueil de tout un tas de nouvelles, chaque fenêtre donnant sur un appartement racontant sa propre histoire. Un défilement de saynètes qu’elle seule semblait pouvoir lire. À terme, si le bâtiment devait s’écrouler, elle l’imaginait se refermer sur lui-même, de la même manière que les livres le font.

31 octobre 2023

et si les anges se mettaient à prier ?

Filed under: wanderings,- lakrima — lakrima @ 17:12

se croire adulte mais continuer à se cacher dans la cuisine aux repas de famille, laisser les touches du piano muettes sous leur cylindre, regarder sa mère se souvenir de nourrir les poules chaque matin mais oublier le nom de son chat préféré, nettoyer la coque d’un bateau, laisser un message incohérent et alcoolisé sur son répondeur, gratter sa cicatrice, insister que l’amour ne naît que d’un baiser entre ses seins, écraser sa cigarette à côté du cendrier (et promettre ne fumer plus qu’en soirée), pleurer les diamants, offrir les nacres, vomir les billets

30 octobre 2023

serafim

Filed under: wanderings,- lakrima — lakrima @ 15:45

hurlement banshee retourne les morts dans leurs tombes
brise vitraux des saintes chapelles qu’elle hante comme clarimonde
lime ongles cercueil lime canines pointues
est plus dobermann que vampyr
partie avec un nom revenue avec un autre
devenue par le mariage ange rouge
six ailes de de feu que l’on cherche à déplumer

sirène prise dans les feux des bateaux
s’enroule dans velour carmin de chair et de rideaux
lumière aveugle ensorceleuse en plein milieu de la scène
voix câline caresse micro comme coeurs des spectateurs
paranoïa des premières années remplacée par dolce
dolce vita allongée sur le marbre froid
vénus née de son coquillage telle perle de nacre
collier asphyxie étouffe les pommes des adams

diamant habille annulaire
larmes crocodiles dissimulées sous la dentelle noire
soleil brésilien réchauffe encore le tissu de jais
famille toise la femme dont ils ont toujours douté
golddigger croqueuse aux secrets bien cachés
son nom tout en haut sur le testament attise flamme des jalousies
canidé sans sa muselière
morsure sanguinolente
difficile à approcher
trust issues méfiance du touché
restée à l’affût de trop nombreuses années

saviez-vous que les cigognes

Filed under: wanderings,- lakrima — lakrima @ 15:40

(tw maternité, abandon, mort)

saviez-vous que les cigognes abandonnent aussi leurs propres bébés ? nourrisson enveloppé dans étoffe froissée, blanc déjà maculé de péchés. l’avarice de sa mère imbibe les jupons, de la pluie tombe des larmes sont-elles de culpabilité ou de soulagement ?

bébé rejeton, bébé aimé pendant neuf mois mais pas assez pour l’éternité, elle peut pas, peut pas le garder peut pas s’en occuper, peut pas devenir mère après avoir perdu sa mère, comment font les mères pour être mères, comment font les jeunes mères, les mères comme elle ou comme la mère qu’elle aurait du être? vingt ans, une mère sans père pour un bébé sans père, un bébé sans mère.

you take care of him
mercer, please, i’ve got only you
i can’t, i can’t, i need to go
you, you take care
you’ll be fine, you’ll both be fine, right?
i know you will
i’ll go now
i’ll come back
i swear to god, i’ll be back
it’s just for a while
you know i need to go

s’enfuit avec les sacs, y a laissé le bébé.

saviez-vous que les cigognes ne retrouvent jamais leurs propres bébés ? abandonnés, oubliés, on tait leurs noms, on les range sous les tapis de la vie, ils escortent les peluches de poussière et on espère toujours les retrouver là où on les a laissé. ni touchés ni cassés, comme neufs, tout propres, en bonne santé, certainement pas noyés.

25 octobre 2023

coton cotonneux

Filed under: wanderings,- lakrima — lakrima @ 10:26

tu m’oublies, non?
non, coton n’oublie personne, coton délègue simplement les informations encombrantes, les hommes dont le souvenir du nom est moins palpable que celui du grain de peau. les amantes le marquent toujours d’avantage par leur parfum, qu’il soit plutôt fleuri ou au contraire audacieux, le rendent eros aveuglé mais curieux. l’arc bande et la flèche cible le centre creux des oreillers, où l’être aimé le temps d’une nuit s’épuise jusqu’au matin doré. charmeur trop facilement charmé, s’entiche des battements de cils mais jamais pour la vie, rarement pour longtemps.

23 octobre 2023

mes muses c’est les petits connards

Filed under: wanderings,- lakrima — lakrima @ 11:01

amoureux puis épuisés. pour eux aussi, l’amour aura duré trois ans — cela fait quatre, pourtant, qu’ils vivent ensemble. une année à prétendre s’aimer encore, désespoir pousse souvent à y croire. quotidien secoué des disputes d’après-minuit, ce-sera-la-dernière-baise pourtant suivie par d’autres, tu m’aimes? je ne sais pas. *** est infidèle et celui qui partage sa vie le sait.

quotidien partagé dans un deux pièces pas bien grand et mal illuminé. si on lui demande s’il l’aime toujours, il dira probablement oui d’abord, puis peut-être, silence, sourire las, sans doute encore un petit peu. s’obstine à l’aimer au moins un jour sur deux. le je t’aime facile caresse toutes les peaux des amants, susurré comme un compliment hypocrite, il aime, oui, mais pas toi, pas eux, il dira c’est moi que j’aime à travers vous, mais vous aimez-moi, à genoux.

ah si

Filed under: wanderings,- lakrima — lakrima @ 10:55

l’heure du thé sacrée et les redbeans étalée sur un toast beurré. la peau s’habille de carmin aux premiers rayons de soleil de juillet, l’accent est fort et assumé.

20 octobre 2023

c’est vénus

Filed under: wanderings,- lakrima — lakrima @ 11:27

tu ouvres l’application. le dernier message envoyé était déjà osé. le pouce curieux ouvre l’image et le chiffre près de l’emoji flamme augmente de un. sur l’écran apparaît la nouvelle vénus de botticelli, les cheveux noirs de jais descendent en cascade sur sa poitrine. elle n’est pas tout à fait nue, mais ton corps réagit tout comme. quelques secondes seulement pour l’admirer. la bretelle de son soutien-gorge dentellé serre son épaule bronzée, la pointe de ses boucles chatouille son nombril. elle a les poils hérissés de frissons sur les bras, mais les joues rouges et chaudes d’excitation. elle est belle, trop belle, la plus belle de toutes. tu fermes les yeux un instant pour l’imaginer contre toi, mais quand tu les rouvres l’image a disparu. déesse évanouie dans les méandres des archives de l’application, photos sur lesquelles tu n’as plus ni droit, ni accès. merde, t’as oublié de screener. gentil mais bête, amoureux idiot, tu renvoies un message.
t trop belle.
une autre stp? emoji timide.
le second nude arrive dans la foulée. elle ne te laisse aucun mot — mais te raconte l’amour d’un sourire malicieux. tu screens cette fois-ci sans attendre, d’un geste rapide. rend le rêve éternel, coincé entre le pouce et l’index.

Mila finira sur ton fond d’écran. on te demander c’est qui, c’est ta meuf ? tu diras non, c’est vénus

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kevin ;; cookie ;; 19, 13 mars ;; impulsif ;; tâches de rousseur sur tout le corps (majorité visage, épaules et coudes) ;; dysfonctionnelle ;; rappeur soundcloud, bedroom producer, livreur domino’s pizza ;; marseille à 20min de la gare saint charles ;; vieux banc tagué d’un parc public, l’un des seuls encore sans pics anti-sdf ;; fraude les transports en commun sinon marche en traînant des pieds ;; la funk arabe et les vidéos de ménage sur internet ;; la loutre ;; l’autruche ;; démarrer la journée avec un capri-sun ;; les huîtres à noël ;; orange ;; bleu canard, turquoise, ce genre de couleurs nazes ;; 8 ;; une clochette qui entourait le cou d’un lapin de pâques, donnée par sa petite-soeur ;; photo avantageuse (nude) de la meuf qu’il aime bien en fond d’écran sur son tel

18 octobre 2023

devant la salle commune du gîte

Filed under: wanderings,- lakrima — lakrima @ 15:37

y a un arbre dehors il a une calvitie

un truc qui n’existe pas

Filed under: wanderings,- lakrima — lakrima @ 15:37

un truc qui fasse ressentir des trucs, un truc pour les jours gris comme aujourd’hui
un truc pour combler le vide, un truc pour ramener à la vie
un truc pour avoir mal un truc pour faire du bien
un truc pour se sentir love 2 love
un truc pour le myocarde
pour le palpitant
finalement je crois que c’est déjà un objet qui existe
ça s’appelle un défibrillateur et y en a un tout près d’ici

ma fan number one

Filed under: wanderings,- lakrima — lakrima @ 15:36

il lance la machine à fumée qu’il a reçu pour son anniversaire. un vrai nuage blanc sort de sa bouche béante et s’étale sur le plateau. le désert s’en recouvre, le nuage grappille centimètre après centimètre son nouveau territoire. il passe par-dessus la montagne, dont on ne devine déjà plus le sommet. la caméra fait un petit bruit. l’enregistrement démarre. il y a un silence monstre dans la pièce, du genre qu’on a peur de briser avec un gargouillement d’estomac ou une respiration saccadée. un instant passe et le nuage s’efface, il se dissipe dans l’air comme la barbe à papa fond sur la langue. il plonge la main gauche dans une caisse en plastique de rangement, de celles que l’on trouve en pack de 15 à moitié prix sur Amazon, et sent tout plein de choses qui lui rentrent dans la peau, lui piquent l’intérieur de la paume. sa petite main encore potelée jaillit en dehors de la caisse dans un bruit sourd, il brandit au bout du bras une toute petite minuscule riquiqui pièce de lego verte. c’est la plus petite taille et la plus jolie couleur. c’est aussi, selon son regard de grand réalisateur, la pièce manquante à son chef d’oeuvre. il la pose dans le décor type western-cowboy shit, sur la base d’un cactus déjà présent, mais pas assez grand selon lui, après quoi il tourne une nouvelle fois la scène.

je dois la montrer à ma fan number one, il dit.
elle va trop kiffer, il dit.
p’tet qu’en voyant comment j’ai bien travaillé, il dit, elle voudra bien m’acheter le nouveau pack lego.
maman, il crie, en remontant les escaliers qui mènent au garage en courant.
ses parents ont des amis à la maison, aujourd’hui.
il tombe d’abord sur un groupe d’adultes avec son père, ce sont tous des pères.
ils sont dans le salon.
il trouvera un groupe d’adultes avec sa mère, toutes des mères, dans la cuisine.
il criera et bougera les bras et tirera sur la jupe de sa mère, sa fan number one,
qui lui dira pour une fois de la laisser tranquille.

sept de trèfle

Filed under: wanderings,- lakrima — lakrima @ 10:18

trop tard, je me réveille mais j’ai déjà oublié le rêve
j’écris cette note après un sommeil somnambule
je pense au chiffre 7
j’ai vu le chiffre 7
nous somme le 17 octobre
il y a 7 éléments sur le bureau de mon ordinateur
dont 4 pense-bêtes et 3 dossiers
il y en a un qui s’appelle à trier,
je sais d’avance que je ne le trierai jamais
mon frère est né le 7 juin
je rêve souvent de mon frère
rarement en bien
j’aime associer les chiffres aux couleurs
pour moi, le 7 a la couleur verte
c’est peut-être à cause du get27
j’ai vu beaucoup de vert aujourd’hui,
ou peut-être était-ce dans mon rêve
dans les prairies ou sur la pointe des cheveux
sur des sacs, un sachet de thé ou la coque d’un téléphone
on dit du chiffre 7 qu’il porte chance
on dit des trèfles qu’ils portent chance
les trèfles sont de couleur verte
est-ce que la carte 7 de trèfle peut me porter chance ?
est-ce que la chance qu’apporte les trèfles est cumulable?
je me demande si sept trèfles sont plus porteurs de chance qu’un seul
est-ce que trop de trèfles peuvent porter malchance ?
il semblerait que le nombre de feuilles d’un trèfle ajuste la chance qu’il apporte
on dit d’un trèfle à trois feuilles qu’il n’apporte pas de chance
on dit d’un trèfle à quatre feuilles qu’il apporte beaucoup de chance
est-ce qu’un trèfle à sept feuilles m’apporterait toute la chance du monde ?
sur la carte du sept de trèfle
il y a sept trèfles à trois feuilles
peut-être que cette carte ne m’apportera aucune chance
sept trèfles à trois feuilles font 21 feuilles
un trèfle à vingt-et-une feuilles m’apportera probablement toute la chance du monde
et plus encore

11 octobre 2023

beach waves

Filed under: wanderings,- lakrima — lakrima @ 15:34

l’image de fond provient du film Cidade de Deus (2002) dir. Fernando Meirelles et Kátia Lund

vincere aut mori

Filed under: wanderings,- lakrima — lakrima @ 15:02

j’ai lu sur pinterest une citation qui disait vincere aut mori, conquer or die
aucun moyen d’être sûre que la traduction est bonne mais j’y pense souvent quand même
dans the secret history de donna tart il y a aussi consummatum est,
avec tout un tas de traductions françaises
tout est consommé
tout est défini pour toujours
ma préférée: tout est accompli

9 octobre 2023

la manière dont est le coton

Filed under: wanderings,- lakrima — lakrima @ 09:44

s’éclaire le soir uniquement à la bougie, a d’ailleurs déjà brûlé ainsi son tapis, collectionne livres et vinyles usés, utilise les idées des autres quand il n’en a pas, apprécie qu’on le jalouse mais pas qu’on s’identifie à lui, confie qu’il va mal lorsqu’il va très bien, parle peu pour jouer au mec mystérieux, estime pouvoir être possessif mais pas qu’on le soit avec lui, trompe son mec avec à peu près n’importe qui, prétend avoir fait l’école de la vie mais n’a jamais manqué de quoi que ce soit, a une vie plutôt banale alors s’en invente mille (fait genre d’avoir très mal vécu le divorce de ses parents, se vante d’avoir échappé à la mort mais n’en a aucune preuve, soutient qu’il pourrait arrêter la cigarette ce soir s’il le voulait alors qu’il est clairement dépendant)

6 octobre 2023

photo de famille

Filed under: wanderings,- lakrima — lakrima @ 19:06

sur cette photo, nous sommes quatre
les adultes portent du noir et les enfants
du rouge
la photo a été prise en plein cagnard
nous avons toustes les yeux plissés
ébloui.e.s
par le soleil

tout le monde est accroupi
sauf moi
trop petite à l’époque
presque-nourrisson dans les bras de papa
je fais l’étoile de mer

la mer
on la devine à l’arrière plan
derrière la roche calcaire
d’un beige qui tourne au blanc

c’est marrant, nous portons toustes des pulls d’hiver
mais les couleurs du sud
et surtout sa lumière
réchaufferaient n’importe quelle situation

4 octobre 2023

j’oublie toujours de répondre aux gens

Filed under: wanderings,- lakrima — lakrima @ 12:24

nombre de mes notifications:

appels: 1
sms: 4
discord: 1
instagram: 7
deuxième compte instagram: 29
whatsapp: 2
tumblr: 2
mail: 12
autre mail: 87
vinted: 62
ubereats: 1

3 octobre 2023

des bagues et des mails

Filed under: wanderings,- lakrima — lakrima @ 16:15

Je crois que je cherche beaucoup à me discipliner, à revenir à mon moi de quand j’étais petite, qui s’enfermait dans sa chambre avec un J’aime Lire, un puzzle ou un coloriage, et que l’on entendait pas pendant des heures. En grandissant, j’ai longtemps eu le fomo. J’avais peur qu’on finisse par m’oublier si je ne pointais pas régulièrement le bout de mon nez.

Aujourd’hui, je crois que j’ai un peu envie qu’on m’oublie. Je pense que ça me va, de laisser des petites traces de moi par-ci par-là dans les vies des gens — et me dire qu’un jour quelqu’un peut retomber dessus et ne penser à moi qu’après un long moment.

2 octobre 2023

les claviers font du bruit

Filed under: wanderings,- lakrima — lakrima @ 14:41

aujourd’hui je suis en stage
je pense « c’est fou », c’est fou comme même dans les endroits les moins standardisés
on y trouve toujours un peu de corpo un peu de startup
j’ai deux collègues — on a chacun.e notre ordinateur
il y a un mot ou deux qui parfois remplit le bureau d’un petit écho
les plus bavards restent quand même les claviers
franchement ils parlent beaucoup, ils font du bruit
on tapote vite, clic clac clac clac clac toum clac clac clic clac
le toum c’est la barre d’espace

moi je souris derrière mon écran
j’écoute le concerto du clavier azerty

1 octobre 2023

crottes

Filed under: wanderings,- lakrima — lakrima @ 12:20

viala est trop gourmande
pourtant ses friandises ressemblent à ses crottes

30 septembre 2023

casquette

Filed under: wanderings,- lakrima — lakrima @ 16:18

aujourd’hui je pense à ce mec que j’aimais bien mais avec qui ça a pas duré
la première nuit qu’on a passé ensemble c’est un peu marrant c’était ni chez lui, ni chez moi
c’était chez un type avec un nom bizarre, j’ai dormi chez ce type
il a dormi avec moi
dans le lit de ce type
qui lui n’était pas là

je m’en souviens bien car chez ce type, comme son nom, c’était un peu bizarre
c’était un appart avec un salon tout en long
et puis des escaliers lugubres en colimaçon
y’avait la chambre en haut, en mode tour de château
on s’est endormis vite, mi-contents mi-gênés
un peu timides

on s’est revus plusieurs fois
jamais chez lui, une fois chez moi
un jour avec des bébé chats, un jour au bord d’un vieux matelas
il aimait, comme moi, beaucoup le cinéma
beaucoup la musique aussi, je me souviens que j’ouvrais grand les yeux
quand un peu bourré il se mettait à sauter sur du gabber hardcore techno remix 90s
j’avoue j’étais impressionnée, je trouvais ça trop stylé

aujourd’hui je pense à ce mec que j’aimais bien
mais avec qui ça a pas duré
pour vous la faire courte, en fait
il portait toujours une casquette…
je le trouvais vraiment sex un peu comme requin dans foot2rue

29 septembre 2023

trop chouette

Filed under: wanderings,- lakrima — lakrima @ 15:13

en mode trop chouette aujourd’hui
petites larmes
petite pluie
auréoles salines sur ticket de caisse
j’ai aussi appris que mon crush était un peu le crush de tout le monde mais bon c’est ok

je partage petite zik parce que askip le blog d’errances peut aussi faire office de playlist
et moi j’aime bien la zik

28 septembre 2023

rabattu les volets

Filed under: wanderings,- lakrima — lakrima @ 14:04

moi je me réveille mais lily la poupée dort encore
elle m’a laissé des petits mots que j’accroche au mur
ça me saoule un peu car elle utilise mes post-its tout neufs
elle laisse toujours un coeur à côté de son prénom
avec son crayon
ou avec mes stylos

j’aimerais bien qu’il neige cet hiver
ça marquerait l’arrivée des anges

27 septembre 2023

(mater) lakrima(rum)

Filed under: - lakrima — lakrima @ 17:49

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