26 mars 2008
25 mars 2008
24 mars 2008
Ce_n’est_que_pour_les_enfants
Grand casting Kinder que pour les enfants sur :
ta tête sur les paquets de kinder
Si tu veux avoir ta tête sur les paquets de kinder, bé, c’est râté!
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bon une pub
:: elsie else records :: compile de septembre ::
click the link to see and hear our noises, the new ‘compil mars 2008’ is coming soon!
elsie.stools.net/septembre.html
et un site pour les amis qui aiment bien le son et la poésie
www.erratum.org/
et plein de sons ici:
[10h07 une grosse fille]
[une très grosse fille]
[elle avait bien un joli prénom]
[ils faisaient des choses à quatre]
[il y avait un seul mec]
[il y avait des mains et des bras]
[il y avait des jambes et les autres]
[elle était au milieu de l’image]
[que je pensais avoir déjà vu]
[quelque part]
2008-03-22
[07h25 fille(s)]
[fille]
[une fille]
[une jolie fille]
[presque toute belle]
[on dirait]
[souriait]
[elle souriait]
[elle m’approchait]
[elle me souriait]
[ses cheveux]
[ses yeux]
[son nez]
[son menton]
[ses lèvres]
[son cou]
[ses bras]
[sont faux]
[ses seins]
[ses hanches]
[ses collants noirs]
[ses hauts talons rouges]
[fille]
[une fille]
[visage inconnu]
[fille]
[plein de filles]
[visages pareils]
[qui remplissaient mes yeux et l’air]
[…]
[faut que je me réveille]
2008-03-22
23 mars 2008
[06h17 un jeux vidéo étrange]
[dans une chambre]
[on était quatre ou cinq]
[il, moi]
[il et un couple]
[tout le monde se connaissait bien]
[il me regardait pas]
[j’étais très jalouse]
[je ne savais pas pourquoi]
[j’étais là]
[j’étais à côté]
[il était au lit]
[il était en train de jouer à un jeux vidéo étrange]
[elle était partie prendre une douche]
‘elle était moche’
[je disais]
[c’était ce que j’avais pensé]
[mais ils n’étaient pas d’accord]
‘Mais non! elle est belle!’
[il n’était pas d’accord]
[ils n’étaient pas d’accord]
[ils me regardaient pas]
[ils m’entendaient pas]
[j’étais là]
[j’étais juste à côté]
[je ne parlais pas]
[quand elle revint]
[elle s’allongea sur son cœur]
[moi]
[je me suis mis en colère]
[tout d’un coup,comme ça]
[je ne savais pas pourquoi]
[j’étais au lit]
[le lit était très grand]
[j’étais en train de jouer à un jeux vidéo étrange]
[toute seule]
[je regardais des cartes sur l’écran]
[dont il y avait des chiffres]
[il fallait attraper un numéro des autres]
[qui roulaient en vrai]
[sur une longue table]
[sous de son bras droit]
[il était en train de parler]
[avec les autres]
[je lui ai demandé d’attraper cette carte]
[pour moi]
[il m’entendait pas]
[il m’entendait pas]
[j’ai crié très fort]
[ça servait à rien]
[je le savais]
[il m’entendait pas]
[il m’entendait pas]
[à la fin]
[il m’a entendu]
[il a attrapé une carte]
[mais c’était trop tard]
[c’était pas ce que je voulais]
[c’était pas ce qu’il fallait]
[car c’était trop tard]
[je me suis mis en colère]
[tout d’un coup, encore une fois]
[j’ai explosé]
[en exprimant mes mécontentements]
[larmes s’enfuyaient sans aucun bruit]
[le cri du malheureux m’a réveillé]
[en coulant mes tristesses sous le drap]
[je me suis dit]
[je ne savais pas pourquoi]
2008-03-22
22 mars 2008
erre_mutt
J’erre_mutte
tu erres_muttes
il, elle, on erre_mutte
nous erre_muttons
vous erre_muttez
ils, elles erre_muttent
[close the][windows]
when I close the [windows]
I don’t need to see those violences any more.
Hmong
Les Hmong sont un peuple d’Asie originaire des régions montagneuses du sud de la Chine (spécialement la région du Guizhou) au nord du Viêt Nam et du Laos. Ils sont aussi appelés les Miao, 苗 (Miáo) ce qui signifie « riz cru » et désigne depuis longtemps des populations nomades peu intégrées. Les Hmong eux-mêmes emploient souvent la dénomination « montagnards ».
La seule certitude sur l’origine des Hmong est qu’ils ont occupé, avec d’autres ethnies miao, les bassins du fleuve Huang He avant même l’arrivée des premiers Chinois sur ce territoire, comme ces derniers le signalent dans leurs annales. Malgré les hypothèses émises par les ethnologues anglophones ou les missionnaires français, les seuls mouvements migratoires miao connus et attestés sont ceux signalés par les Chinois. Le reste n’est que supposition.
D’abord établis vers le centre de la Chine, les Miao ont été peu à peu repoussés par les Chinois vers le sud du pays parce qu’ils n’ont jamais accepté la sinisation malgré plusieurs millénaires de vie en contact avec leurs voisins. Au fil des guerres, des rébellions et des défaites, les Miao se sont vus dispersés à travers la Chine et, notamment, dans les montagnes des provinces du sud. C’est ainsi que l’on trouve aujourd’hui la plupart des Miao dans les provinces du Yunnan, du Guizhou et du Guangxi.
Au début du XIXe siècle, des Hmong franchirent la frontière sino-laotienne pour aller s’établir dans les régions de Nong Het, Hua Phan, Phongsaly, Oudomxay, ou encore de Muang Sing. C’est sur les montagnes du Laos qu’ils furent encouragés à cultiver le pavot et à produire de l’opium. D’abord par et pour les Chinois, puis par et pour les Français.
Les Hmong connurent des débuts paisibles au Laos, vivant en autarcie sur les sommets des montagnes. Avec la colonisation de l’Indochine, ils furent encouragés à produire de l’opium pour les Français. Ces derniers, comme les Laotiens, les appelaient Méo, une déformation du Miao chinois avec une connotation péjorative (signifiant montagnard sauvage).
L’accumulation des taxes et de divers impôts, ainsi que le fait de se faire administrer systématiquement par des non-Hmong et les nombreux cas de corruption sont autant de facteurs qui amenèrent les Hmong à se soulever contre le colonisateur. Cette révolte nommée « Guerre du fou » durera cinq ans (1917-1922), jusqu’à la mort de Pa Chay, le leader hmong de la révolte. Cet épisode amena les Français à changer leur politique avec cette ethnie en particulier. Ils se virent désigner des responsables hmong, dont l’un, Ly Foung, devint administrateur de sous-district[réf. nécessaire].
Ce poste permit à Ly Foung d’envoyer ses enfants à l’école, et l’un de ses fils, Touby, obtint même le baccalauréat[réf. nécessaire], fait assez rare à l’époque[réf. nécessaire]. Son éducation et ses talents de bureaucrate valurent à Touby Ly Foung de gravir rapidement les échelons dans l’administration coloniale française et surtout, de devenir un des grands leaders hmong de l’histoire récente[réf. nécessaire]. Malgré son décès, il reste pour les Hmong de la diaspora un personnage de toute première importance. Il occupera successivement les postes de Ministre de la Santé, de Ministre des Postes et Télécommunications et le poste de Conseiller du Roi. Il fut le meneur des Hmong de XiengKhouang, à la fin de la seconde guerre mondiale, pour aider l’armée Française à reconquérir la ville et reprendre le contrôle du pays. Il profitera de son rang de dirigeant pour pousser les Hmong à l’éducation d’un côté et à combattre les communistes vietnamiens de l’autre.
Les Français ont employé les Hmong, connus pour leur efficacité à se déplacer en milieu hostile, lors de la bataille de Dien Bien Phû [4]. Ils furent abandonnés par la France après la défaite, en 1954[réf. nécessaire].
En 1962, les Etats-Unis les recrutent à nouveau, pendant la guerre du Vietnam, pour combattre la présence des soldats vietnamiens au Laos[réf. nécessaire]. Cette opération appelée « US Secret War » a été financée par la CIA. Elle consistait à sécuriser la zone et à récupérer les pilotes américains abattus en venant bombarder la piste Ho Chi Minh. Au retrait de ces derniers du Vietnam en 1975, ils fermèrent les camps d’entraînement et suspendirent toute aide militaire et financière envers le Laos et les Hmong. Quand le parti communiste du Pathet-Lao prit le contrôle du pays, les Hmong furent alors persécutés, considérés comme des traîtres[réf. nécessaire]. Leur leader politique, Touby Lyfoung, fut emprisonné et mourut en détention[réf. nécessaire], tandis que leur leader militaire, Vang Pao, s’enfuit aux Etats-Unis[réf. nécessaire].
Les représailles laotiennes et vietnamiennes envers les Hmong continuent à l’heure actuelle. Les reportages de Philip Blenkinsop en 2002, Thierry Falise en 2003, de Grégoire Deniau et Cyril Payen en 2005, et de l’Américain Roger Arnold en septembre 2006, dans la presse occidentale, ont montré la situation désastreuse des Hmong dans la forêt laotienne. Ils sont traqués et exterminés depuis plus de trente ans maintenant, sans pouvoir espérer fuir le pays. Ceux d’entre eux qui y parviennent s’enfuient en Thaïlande d’où ils peuvent être accueillis, pour certains d’entre eux, dans d’autres pays occidentaux. Cependant, beaucoup aussi restent dans une situation délicate au Laos. En Thaïlande, parqués dans des prisons à ciel ouvert, ils n’ont pas le statut de réfugiés, mais celui « d’immigrant économique illégal ». Environ dix mille d’entre eux sont enfermés dans ces camps de prisonniers, dans la province de Phetchabun, par exemple, ou dans d’autres prisons du Nord et du centre de la Thaïlande. La situation humanitaire y est préoccupante comme en témoigne une association française, qui a eu accès aux Hmong des camps et des prisons thaïlandaises.
Les Hmong en France métropolitaine [modifier]
Leur nombre est estimé à près de 10.000 personnes sur plus ou moins 150.000 habitants en Guyane française. Une grande partie des Hmong en France se retrouve dans la région de Nîmes, où ils sont exploitants agricoles. Ceci surtout dans la Vistrenque[7]que les Hmong sont exploitants agricoles.
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Hmong
Les Hmong sont un peuple d’Asie originaire des régions montagneuses du sud de la Chine (spécialement la région du Guizhou) au nord du Viêt Nam et du Laos. Ils sont aussi appelés les Miao, 苗 (Miáo) ce qui signifie « riz cru » et désigne depuis longtemps des populations nomades peu intégrées. Les Hmong eux-mêmes emploient souvent la dénomination « montagnards ».
La seule certitude sur l’origine des Hmong est qu’ils ont occupé, avec d’autres ethnies miao, les bassins du fleuve Huang He avant même l’arrivée des premiers Chinois sur ce territoire, comme ces derniers le signalent dans leurs annales. Malgré les hypothèses émises par les ethnologues anglophones ou les missionnaires français, les seuls mouvements migratoires miao connus et attestés sont ceux signalés par les Chinois. Le reste n’est que supposition.
D’abord établis vers le centre de la Chine, les Miao ont été peu à peu repoussés par les Chinois vers le sud du pays parce qu’ils n’ont jamais accepté la sinisation malgré plusieurs millénaires de vie en contact avec leurs voisins. Au fil des guerres, des rébellions et des défaites, les Miao se sont vus dispersés à travers la Chine et, notamment, dans les montagnes des provinces du sud. C’est ainsi que l’on trouve aujourd’hui la plupart des Miao dans les provinces du Yunnan, du Guizhou et du Guangxi.
Au début du XIXe siècle, des Hmong franchirent la frontière sino-laotienne pour aller s’établir dans les régions de Nong Het, Hua Phan, Phongsaly, Oudomxay, ou encore de Muang Sing. C’est sur les montagnes du Laos qu’ils furent encouragés à cultiver le pavot et à produire de l’opium. D’abord par et pour les Chinois, puis par et pour les Français.
Les Hmong connurent des débuts paisibles au Laos, vivant en autarcie sur les sommets des montagnes. Avec la colonisation de l’Indochine, ils furent encouragés à produire de l’opium pour les Français. Ces derniers, comme les Laotiens, les appelaient Méo, une déformation du Miao chinois avec une connotation péjorative (signifiant montagnard sauvage).
L’accumulation des taxes et de divers impôts, ainsi que le fait de se faire administrer systématiquement par des non-Hmong et les nombreux cas de corruption sont autant de facteurs qui amenèrent les Hmong à se soulever contre le colonisateur. Cette révolte nommée « Guerre du fou » durera cinq ans (1917-1922), jusqu’à la mort de Pa Chay, le leader hmong de la révolte. Cet épisode amena les Français à changer leur politique avec cette ethnie en particulier. Ils se virent désigner des responsables hmong, dont l’un, Ly Foung, devint administrateur de sous-district[réf. nécessaire].
Ce poste permit à Ly Foung d’envoyer ses enfants à l’école, et l’un de ses fils, Touby, obtint même le baccalauréat[réf. nécessaire], fait assez rare à l’époque[réf. nécessaire]. Son éducation et ses talents de bureaucrate valurent à Touby Ly Foung de gravir rapidement les échelons dans l’administration coloniale française et surtout, de devenir un des grands leaders hmong de l’histoire récente[réf. nécessaire]. Malgré son décès, il reste pour les Hmong de la diaspora un personnage de toute première importance. Il occupera successivement les postes de Ministre de la Santé, de Ministre des Postes et Télécommunications et le poste de Conseiller du Roi. Il fut le meneur des Hmong de XiengKhouang, à la fin de la seconde guerre mondiale, pour aider l’armée Française à reconquérir la ville et reprendre le contrôle du pays. Il profitera de son rang de dirigeant pour pousser les Hmong à l’éducation d’un côté et à combattre les communistes vietnamiens de l’autre.
Les Français ont employé les Hmong, connus pour leur efficacité à se déplacer en milieu hostile, lors de la bataille de Dien Bien Phû [4]. Ils furent abandonnés par la France après la défaite, en 1954[réf. nécessaire].
En 1962, les Etats-Unis les recrutent à nouveau, pendant la guerre du Vietnam, pour combattre la présence des soldats vietnamiens au Laos[réf. nécessaire]. Cette opération appelée « US Secret War » a été financée par la CIA. Elle consistait à sécuriser la zone et à récupérer les pilotes américains abattus en venant bombarder la piste Ho Chi Minh. Au retrait de ces derniers du Vietnam en 1975, ils fermèrent les camps d’entraînement et suspendirent toute aide militaire et financière envers le Laos et les Hmong. Quand le parti communiste du Pathet-Lao prit le contrôle du pays, les Hmong furent alors persécutés, considérés comme des traîtres[réf. nécessaire]. Leur leader politique, Touby Lyfoung, fut emprisonné et mourut en détention[réf. nécessaire], tandis que leur leader militaire, Vang Pao, s’enfuit aux Etats-Unis[réf. nécessaire].
Les représailles laotiennes et vietnamiennes envers les Hmong continuent à l’heure actuelle. Les reportages de Philip Blenkinsop en 2002, Thierry Falise en 2003, de Grégoire Deniau et Cyril Payen en 2005, et de l’Américain Roger Arnold en septembre 2006, dans la presse occidentale, ont montré la situation désastreuse des Hmong dans la forêt laotienne. Ils sont traqués et exterminés depuis plus de trente ans maintenant, sans pouvoir espérer fuir le pays. Ceux d’entre eux qui y parviennent s’enfuient en Thaïlande d’où ils peuvent être accueillis, pour certains d’entre eux, dans d’autres pays occidentaux. Cependant, beaucoup aussi restent dans une situation délicate au Laos. En Thaïlande, parqués dans des prisons à ciel ouvert, ils n’ont pas le statut de réfugiés, mais celui « d’immigrant économique illégal ». Environ dix mille d’entre eux sont enfermés dans ces camps de prisonniers, dans la province de Phetchabun, par exemple, ou dans d’autres prisons du Nord et du centre de la Thaïlande. La situation humanitaire y est préoccupante comme en témoigne une association française, qui a eu accès aux Hmong des camps et des prisons thaïlandaises.
Les Hmong en France métropolitaine [modifier]
Leur nombre est estimé à près de 10.000 personnes sur plus ou moins 150.000 habitants en Guyane française. Une grande partie des Hmong en France se retrouve dans la région de Nîmes, où ils sont exploitants agricoles. Ceci surtout dans la Vistrenque[7]que les Hmong sont exploitants agricoles.
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Hmong
Les Hmong sont un peuple d’Asie originaire des régions montagneuses du sud de la Chine (spécialement la région du Guizhou) au nord du Viêt Nam et du Laos. Ils sont aussi appelés les Miao, 苗 (Miáo) ce qui signifie « riz cru » et désigne depuis longtemps des populations nomades peu intégrées. Les Hmong eux-mêmes emploient souvent la dénomination « montagnards ».
La seule certitude sur l’origine des Hmong est qu’ils ont occupé, avec d’autres ethnies miao, les bassins du fleuve Huang He avant même l’arrivée des premiers Chinois sur ce territoire, comme ces derniers le signalent dans leurs annales. Malgré les hypothèses émises par les ethnologues anglophones ou les missionnaires français, les seuls mouvements migratoires miao connus et attestés sont ceux signalés par les Chinois. Le reste n’est que supposition.
D’abord établis vers le centre de la Chine, les Miao ont été peu à peu repoussés par les Chinois vers le sud du pays parce qu’ils n’ont jamais accepté la sinisation malgré plusieurs millénaires de vie en contact avec leurs voisins. Au fil des guerres, des rébellions et des défaites, les Miao se sont vus dispersés à travers la Chine et, notamment, dans les montagnes des provinces du sud. C’est ainsi que l’on trouve aujourd’hui la plupart des Miao dans les provinces du Yunnan, du Guizhou et du Guangxi.
Au début du XIXe siècle, des Hmong franchirent la frontière sino-laotienne pour aller s’établir dans les régions de Nong Het, Hua Phan, Phongsaly, Oudomxay, ou encore de Muang Sing. C’est sur les montagnes du Laos qu’ils furent encouragés à cultiver le pavot et à produire de l’opium. D’abord par et pour les Chinois, puis par et pour les Français.
Les Hmong connurent des débuts paisibles au Laos, vivant en autarcie sur les sommets des montagnes. Avec la colonisation de l’Indochine, ils furent encouragés à produire de l’opium pour les Français. Ces derniers, comme les Laotiens, les appelaient Méo, une déformation du Miao chinois avec une connotation péjorative (signifiant montagnard sauvage).
L’accumulation des taxes et de divers impôts, ainsi que le fait de se faire administrer systématiquement par des non-Hmong et les nombreux cas de corruption sont autant de facteurs qui amenèrent les Hmong à se soulever contre le colonisateur. Cette révolte nommée « Guerre du fou » durera cinq ans (1917-1922), jusqu’à la mort de Pa Chay, le leader hmong de la révolte. Cet épisode amena les Français à changer leur politique avec cette ethnie en particulier. Ils se virent désigner des responsables hmong, dont l’un, Ly Foung, devint administrateur de sous-district[réf. nécessaire].
Ce poste permit à Ly Foung d’envoyer ses enfants à l’école, et l’un de ses fils, Touby, obtint même le baccalauréat[réf. nécessaire], fait assez rare à l’époque[réf. nécessaire]. Son éducation et ses talents de bureaucrate valurent à Touby Ly Foung de gravir rapidement les échelons dans l’administration coloniale française et surtout, de devenir un des grands leaders hmong de l’histoire récente[réf. nécessaire]. Malgré son décès, il reste pour les Hmong de la diaspora un personnage de toute première importance. Il occupera successivement les postes de Ministre de la Santé, de Ministre des Postes et Télécommunications et le poste de Conseiller du Roi. Il fut le meneur des Hmong de XiengKhouang, à la fin de la seconde guerre mondiale, pour aider l’armée Française à reconquérir la ville et reprendre le contrôle du pays. Il profitera de son rang de dirigeant pour pousser les Hmong à l’éducation d’un côté et à combattre les communistes vietnamiens de l’autre.
Les Français ont employé les Hmong, connus pour leur efficacité à se déplacer en milieu hostile, lors de la bataille de Dien Bien Phû [4]. Ils furent abandonnés par la France après la défaite, en 1954[réf. nécessaire].
En 1962, les Etats-Unis les recrutent à nouveau, pendant la guerre du Vietnam, pour combattre la présence des soldats vietnamiens au Laos[réf. nécessaire]. Cette opération appelée « US Secret War » a été financée par la CIA. Elle consistait à sécuriser la zone et à récupérer les pilotes américains abattus en venant bombarder la piste Ho Chi Minh. Au retrait de ces derniers du Vietnam en 1975, ils fermèrent les camps d’entraînement et suspendirent toute aide militaire et financière envers le Laos et les Hmong. Quand le parti communiste du Pathet-Lao prit le contrôle du pays, les Hmong furent alors persécutés, considérés comme des traîtres[réf. nécessaire]. Leur leader politique, Touby Lyfoung, fut emprisonné et mourut en détention[réf. nécessaire], tandis que leur leader militaire, Vang Pao, s’enfuit aux Etats-Unis[réf. nécessaire].
Les représailles laotiennes et vietnamiennes envers les Hmong continuent à l’heure actuelle. Les reportages de Philip Blenkinsop en 2002, Thierry Falise en 2003, de Grégoire Deniau et Cyril Payen en 2005, et de l’Américain Roger Arnold en septembre 2006, dans la presse occidentale, ont montré la situation désastreuse des Hmong dans la forêt laotienne. Ils sont traqués et exterminés depuis plus de trente ans maintenant, sans pouvoir espérer fuir le pays. Ceux d’entre eux qui y parviennent s’enfuient en Thaïlande d’où ils peuvent être accueillis, pour certains d’entre eux, dans d’autres pays occidentaux. Cependant, beaucoup aussi restent dans une situation délicate au Laos. En Thaïlande, parqués dans des prisons à ciel ouvert, ils n’ont pas le statut de réfugiés, mais celui « d’immigrant économique illégal ». Environ dix mille d’entre eux sont enfermés dans ces camps de prisonniers, dans la province de Phetchabun, par exemple, ou dans d’autres prisons du Nord et du centre de la Thaïlande. La situation humanitaire y est préoccupante comme en témoigne une association française, qui a eu accès aux Hmong des camps et des prisons thaïlandaises.
Les Hmong en France métropolitaine [modifier]
Leur nombre est estimé à près de 10.000 personnes sur plus ou moins 150.000 habitants en Guyane française. Une grande partie des Hmong en France se retrouve dans la région de Nîmes, où ils sont exploitants agricoles. Ceci surtout dans la Vistrenque[7]que les Hmong sont exploitants agricoles.