23 février 2009
22 février 2009
21 février 2009
20 février 2009
19 février 2009
« La conscience de ne pas exister, de ne jamais réellement exister, voilà ce que c’est, vivre. »
(Chahdortt Djavann, extrait de Autoportrait de l’autre
« L’enfant se laisse vivre, l’adolescent attend de vivre, l’homme essaye de vivre et le vieillard de survivre. »
(Maurice Chapelan)
« Survivre c’est mourir. Il faut patiemment et sans relâche construire, organiser, ordonner. »
(Michel Tournier, extrait de Vendredi ou les limbes du Pacifique )
Panique à bord…
« Stop! Plus personne ne sort!
On ne bouge plus! »
(…)
Qui l’a piqué?
Impossible de remettre la main dessus. Il n’est plus à son emplacement habituel.
On veille pourtant tous à ce qu’il y reste…
C’est l’incompréhension…
Droite, gauche… Coups d’oeil jetés aux alentours…
Rien!
(…)
Mais qui l’a embarqué? Qui a osé?
Bon, peu importe!
L’objectif: se remettre au plus vite de ses émotions, et se lancer à sa recherche!
Plus de temps a perdre…
Sous le journal…Nan!
Derrière les bouteilles de rouge… non-plus!
Le vide-poche… toujours pas!
Galère!
… (Et puis le service qui n’avance pas)…
(…)
Là! Sous le torchon! A côté de la tireuse!
Ourah! Je le tiens!
(…)
Nan, parce-qu’il faut savoir, que dans un bar… Le tire-bouchon/décapsuleur…
C’est un outil indispensable…
Je dirais même: « VITAL »!
18 février 2009
17 février 2009
6,70 …
Six euros soixante dix!
Chaque fois, il y en a généreusement pour au moins deux euros; l’autre jour, pour quatre…
Mais aujourd’hui, non, c’était six euros soixante dix!
Six euros soixante dix, c’est trois cafés-crème, deux pintes, six baguettes de pain, ou encore sept croissants, autant de chocolatines, de scones au raisin, ou trois brioches aux pépites de chocolat…
Six euros soixante dix… Six euros soixante dix de pourboire!
Une addition à 13,30 € pour deux Grim (6,00 €), deux américains (6,00 €) et un café (1,30 €).
Il laisse deux billets de dix sur le plateau posé au coin du bar, tout près de la caisse, et s’en va.
Je le rappelle en suivant: « vous avez oublié votre monnaie! »
_ « Nan, c’est pour vous »… (m’a-t-il dit en passant le pas de la porte)
_ « Quoi? Mais non… mais je ne peux pas… »
(…)
Ma monnaie dans une main, le ticket dans l’autre, je ne savais plus ou me mettre…
Il ne m’avait encore jamais laissé autant!
16 février 2009
J’ai perdu mon client…
Il est entré vers midi.
(Non que j’épie le moindre mouvement des clients du bar au point de noter leur horaire d’arrivée; mais je venais de prendre mon service).
Il est donc arrivé vers midi, s’est approché du bar et m’a discrètement demandé un café.
Je me retourne et me dirige alors vers la machine à expresso. Le café coulé, et enregistré en caisse; je retire le ticket.
Je me retourne ensuite en direction de la table où semblait vouloir s’installer le client…
… et là… Personne!
Je risque alors un pied dehors… par -15°C. Oui, parce qu’il faut le savoir: « Qu’il pleuve, qu’il neige, ou qu’il vente, le breton aime prendre son café en terrasse! »
Oui, le breton est une race un peu à part…
Bref! mon client n’y était pas non plus…
Un peu paniquée par le chrono (en effet, un expresso refroidit vite), et par un patron qui n’apprécie que très peu que l’on fasse couler des cafés pour ne pas les servir; je jette encore un coup d’oeil alentours…
Et « oh drame, oh désespoir! » Pas d’autre demande de café à venir (à laquelle j’aurais pu refourguer celui que je venais de faire couler)…
J’interroge alors du regard un habitué assis tout prêt, qui semblait ne pas en savoir plus que moi. Ca avait l’air de beaucoup l’amuser d’ailleurs!
Nous avons alors émis l’hypothèse selon laquelle il se serait rendu aux toilettes.
Hypothèse confirmée quelques dix minutes plus tard par un claquement de verrou provenant d’un coin du café; mais surtout par ce parfum si caractéristique, échappé de la petite pièce lors de la fermeture de la porte… Que du bonheur…
Mon expresso devenu tiède venait de retrouver son destinataire… et moi mon client…