26 novembre 2009
25 novembre 2009
Old monster
On découvre que c’est, en fait, une gousse d’ail. Dans un effort désespéré pour se protéger des vampires, l’homme dormait avec une gousse d’ail dans la bouche et il en est mort étouffé. Ainsi, d’une manière détournée, les vampires ont eu raison de lui.
Texte extrait de Mystères des Créatures Fabuleuses par Daniel Farson et Angus Hall.
A propos des photographies d’anonymes
Extrait du magazine « Polka » numéro 5
Article « Album de familles » écrit par Robert Delpirre
« Je connais cette photo depuis longtemps. Mais, chaque fois que je la revois, c’est comme si j’entendais une rumeur. La rumeur du non-dit. Comme si ces personnages figés dans l’attitude de la convention la plus parfaite laissaient échapper ce qu’ils n’oseraient pas dire. Au delà du respect que chacun porte à cette photo souvenir et que signent à la fois le soin apporté à la toilette et le souci d’offrir de soi le visage le plus conforme à ce qu’ils souhaitent être. »
comme l’errance de la lune – favicon pas si con
demain je vous la refais pour que ça marche en petit format… là : j’ai la flemme. bonne nuit errance.
« En raison de travaux sur la voie de déviation, la route nationale est momentanément réouverte »
extrait des Contes carnivores de Bernard Quiriny
Aaah la Gironde…
Je trainais sur Google Maps, puis j’ai vu le Banc d’Arguin, superbe lieu.
C’est une île mouvante entre le Cap Ferret et la dune du Pilat, refuge d’oiseux et de quelques voiliers.
A breakfast please
La petite culotte verte à pois blanc lui coupait les fesses en deux,
alors quatre petites fesses apparaissaient, quatre tranches à déguster
comme la brioche sucrée que l’on achète chez son boulanger.
Quatre petites brioches et deux œufs sur le plat.
De quoi se faire un festin pour quiconque voudrait bien la toucher.
Un petit déjeuner so british attend sa saucisse au goût peu raffinée.
Elle se pensait sucrerie à tremper dans le thé,
pin-up de Wesselman préfabriquée habiller de sa peau blanche,
mais il en sortait une languette en papier
que l’on actionnait pour la déguiser en boucher.
Petite effigie en papier aux couleurs bariolées.
Je meurs! Barrez-vous…
– Est-ce que vous allez finir par me foutre la paix? JE MEURS! Barrez-vous…
– Je vais pas vous laisser comme ça…
– Mais si! J’en ai vu d’autre.
– Ouais, ben là vous risquez plus de voir grand chose!
– Bah… c’est qu’un mauvais moment à passer.
– Vous souffrez?
– Bizarrement, non. Mais j’me sens pas dans mon assiette.
– Quel effet ça fait?
– Un peu comme un lavabo qui se vide… eh, vous prenez pas mon pognon?…
Extrait de Buffet froid, Bertrand BLIER
24 novembre 2009
premier jet..
Un jour on se dit qu’on devrait faire au moins une photo par jour. On se dit que ça ne peut pas faire de mal, que ça forme le regard.
Ça, c’était le 23 octobre 2008.
Alors on s’exécute, on fait des images avec son appareil dans la journée et le soir on trie, on en sélectionne une. Une seule. Et on la publie sur internet. Pour cristalliser, laisser une marque. Ou justifier la pratique, au choix. On est conscient que le concept est facile, que ça ne fait pas révolution. Le lendemain, on recommence. Ça remplit un peu le vide, donne l’impression d’être actif.
On continue.
Quelquefois on se force, mais souvent non. Les images se suivent, elle se touchent parfois. Il n’y a qu’une seconde entre deux journées.
On continue.
Un jour on a pas d’appareil, alors on triche un peu. Mais ça compte quand même, non? Et puis à un moment ça devient naturel, presque comme si on avait fait ça depuis toujours. Ça devient un peu cliché aussi. Et puis à un autre moment on se demande pourquoi on s’entête, pourquoi on ne prendrait pas plus de temps, une semaine, un mois, pour ne faire qu’une seule photo. Mais on s’est fixé un but. Pas explicite au début, mais après trois cent cinquante jours on se rend compte qu’il fallait tenir pendant au moins un an. Alors on reprend son souffle et le 23 octobre 2009, on arrête.
ce soir je suis fatiguée
j’ai mal aux jambes, j’ai mal aux pieds, je suis restée debout pendant plus de 7h pour finir une horreur pour mon premier examen de demain. je suis allée à un cours d’histoire de l’art en ukrainien et j’ai rien compris. j’ai bu six ou sept thés avec les copains et aucun verre de vin rouge. et j’avais des chaussures à talon alors maintenant j’ai des crampes sous les pieds. donc, je ne ferai pas d’émoti-je-sais-pas-quoi pour thierry ce soir. à demain !
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> Errances: déplacement, mouvement, légereté
> Le « E » à l’envers sans la barre verticale, assemblé au « R » du mot Errances, le tout visible dans une forme qui donne le sentiment de déplacement.