6 décembre 2009
5 décembre 2009
Il est interdit de transporter des cadavres en voitures
L’explosion suspend
l’anniversaire de notre club favori
Cotillons bienvenus
Entrée gratuite
pour ceux déguisés en nouveaux-nés
Cent morts en Russie
changent la face du cinéma
Groupe aussi faible
se paie sa tête
une épopée
bientôt fiché
l’écoute du peuple
emprisonné
4 décembre 2009
Mobilisez-vous pour Valérie
Tous droits réservés à Valérie. C’était son idée. Maintenant il faut assumer…
A VOIR ABSOLUMENT !!!!!!
Voici deux liens pour voir le film documentaire « Get Rid of Yourself »
http://www.archive.org/download/get_rid_of_yourself/GETRID_ENG-01.avi
3 décembre 2009
ça rugit dans ma tête
salut les errants. on dirait que je suis pas là mais je suis quand même là. je me pose des questions, je sculpte des lions et je dessine des crânes. et le soir, je viens voir le calendrier de katja et les photos de martin sur errances.fr ; ici pas de cadeaux, pas de guirlandes, pas de père noel et pas de neige (encore) et il fait beau alors j’ai l’impression d’être en septembre. et aussi : le soir je lis rilke et les lettres de van gogh à son frère, il est fou ce mec. voilà. à bientôt dans les rangs (hé hé).
Agoraphobie
Allo Marion? Oui, comment vas-tu? Je me disais, ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu.
Ça te dirait de sortir au centre avec moi? Je dois faire quelques courses.
Ce n’est pas grave. On se verra une prochaine fois. A bientôt.
…
Allo Lucie? Tout va bien? Oui. Moi aussi. Tu as prévu quelque chose aujourd’hui? Ah mince.
Bon… Oh non rien d’important. Des courses. Merci, toi aussi.
…
Allo Antoine? Oui c’est moi. Très bien. Je voudrais savoir si cela te dirais de m’accompagner en ville faire des courses. Demain? Je préférais aujourd’hui. Tant pis. Non, non, ne t’inquiète pas. Merci. Je t’appelle. A bientôt.
…
Allo? Maman, c’est moi… Tu es libre aujourd’hui? Tu pourrais m’accompagner faire des courses s’il te plait? Oui je sais…
Non personne d’autres. A tout de suite.
Oppressé
Face à la fenêtre, le regard sur la tour des horizons.
J’ai fui le jour où cette question d’aller voir des ailleurs, devenait essentielle.
Je désertais des lieux sûrs,
trop sûr d’y voir ma vie s’y écouler.
Ces ailleurs me font peur,
peur de découvrir ma place.
Quitter les gens, le monde d’ici,
avec qui notre vie s’établit,
partir pour tout rebâtir.
Peur de se retrouver seul et de subir l’échec.
Devenir mélancolique par la nostalgie
et se dire « avant, c’était bien ».
Cette peur de ne pas réussir à réaliser ce dont
pourquoi, pour qui, un jour on est parti.
La peur de ne pas être heureux.