Une belle tambouille judiciaire pour contenter tout le monde.
Une conduite en état d’ivresse condamnable.
Une GAV abusive dans des conditions inhumaines.
Résultat, Mr Delabouteille obtient une remise de peine et n’est donc pas vraiment puni pour son infraction. Et Mr l’Etat n’est pas jugé pour son atteinte à la dignité humaine.
C’est logique, on l’apprend en math,
plus + moins = zéro.
20 février 2010
La justice et les comptes d’apothicaires
19 février 2010
Nostalgie des années BTS…
Putain ct’instru, il est mortel,
Mais j’vois pas ck’on peut faire avec,
T’façon c’est pas un truc pour nous,
moi d’ssus jverrais plus moz def;
l’aut’ jour j’ai écouté c’mec d’façon analytique,
Ca m’échappe, il a des plans de rap trop techniques
qu’il sort avec trop d’aisances!
ça fait quinze ans qu’jécoute cette zik’,
comme lui j’voudrais peser dans un style trop d’avance
mais bon, j’yarrive moyen,
j’crois bien qu’y a pas moyen et putain,
tu peux l’garder ton instru pourri qui sert à rien.
Et j’dirais même qui gave
avec cette fausse voie en anglais où on sait pas c’qui bave,
ça s’trouve c’est tout naze ou même pire: on s’rait pas d’accord,
genre un truc politique de l’aut’bord !
Bon qu’est ce qu’on fait, on l’ retravaille ?
Ca peut péter pour un freestyle…
Tu veux poser sur ct’instru ?
La disquette jl’ai perdu, d’mande aux lardus
aux objets trouvés, l’ont ptêt’ entendu.
Ok ça sort d’l’ordinaire,
moi, cet ordi m’fout les nerfs.
J’en ai plein le disque dur mais ça m’donne pas d’disque d’or.
T’façon j’me rappelle, j’ai été au plus vite pour faire ce beat,
avec le Svink’ c’est c’kon évite,
le hip-hop français à la Mobb Deep:
Autant faire un rap sans paroles et sans thème.
Déclarer cet instru ce s’rait comme déposer l’silence à la Sacem :
Tout ceux qui l’entendront pas, y vont s’chier d’ssus.
Y’aura tout plein d’rappeurs en chien
pour ct’ instru qui sert à rien.
J’pourrrais l’céder à un zine de rap vendu avec un CD
ou l’placer sur une mixtape dont j’me tape et qui sortent jamais.
J’vais l’déposer comme gerbe sur la tombe du Mc Inconnu;
Q’tous les rappeurs ont descendu Q’personne n’a entendu.
Arrêtes de faire ton new-yorkais, cette instru t’va pas!
Tu brailles comme un yorkshire au karaoké dans une grosse parka!
Allez vas-y lâches le morceau…
J’vais le garder pour mon solo,
j’fais un clash avec le svink et j’me mets tout le monde à dos,
j’sors un album violon piano spécial Skyrock pour ado,
j’fais l’rappeur qui pleurniche avec une grognasse au micro,
moi c’est Nico,
Ethique No Futur et no featuring,
sur mes instrus j’veux pas d’rappeurs qui viennent faire figurines,
ça sert à rien…
Moi j’veux pas d’DJ non plus.
Svinkels, « ça sert à rien », Bons pour l’asile, 2003.
18 février 2010
présent à son absence
« Tout ce qui était directement vécu s’est éloigné dans une représentation. »
Guy Debord, La Société du spectacle
un titre ou un titre
(ing)érence et jeux de maux
ou
l’art de vouloir tout gérer sans y parvenir.
Retour dans la vie réelle…
Chers petits amis,
me revoilà.
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Après plusieurs jours à régler cette *%%ù! de comm des portes ouvertes de l’école,
malentendus et problèmes techniques à la pelle, je suis presque au bout
et je prend donc quelques minutes pour vous parler du livre d’Errances.
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Piqûre de rappel pour ce futur ouvrage:
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« J’ai besoin d’une matière première que vous seuls pouvez m’apporter,
j’ai besoin de vos dessins, de vos photos, de vos textes…
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Je vous invite donc à sélectionner (dare-dare) dix à vingt de vos travaux
et de me les envoyer (poste, mail, ou poste, ou mail…)
en qualité respectable pour un traitement en print (soit 300 dpi). »
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Par où commencer…
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Tout d’abord, en réfléchissant à ce livre et à l’évolution d’Errances dans le temps,
j’ai jugé maladroite la formule courante des éditiond collectives
(à savoir une ou deux double-pages par personne,
les unes à la suite des autres, point, fin du livre.).
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Je vois plutôt un grand mélange, formé de questions/réponses,
de ressemblances ou d’oppositions, de confrontations,
de consonances et de dissonances entre les multiples travaux.
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Le livre ne sera linéaire ni dans le temps,
ni dans la présentation des différentes personnalités plastiques.
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Et c’est pourquoi l’appel à participation demande entre dix et vingt travaux
(textes, photos, dessins et tutti quanti).
Une petite équipe et moi-même
allons trier, éloigner ou assembler, séparer ou combiner
vos productions les unes avec les autres.
Il est important, lorsque l’on a dans les mains une base de travail
aussi riche que celle d’Errances, de jongler intelligemment avec les choses.
C’est ce que je vais essayer de faire.
Quelques-uns d’entre vous ont déjà proposé leur aide
et c’est plus que parfait.
Mon jugement seul n’aura pas de sens dans cette démarche.
Bien sûr, tous les travaux que vous m’enverrez
ne trouveront pas leur place dans la cohérence du livre.
Mais c’est ça le jeu!
Trier, sélectionner et éliminer, pour mieux rassembler!
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Pour l’allure générale, la ligne éditoriale du bouquin,
j’ai en tête un tas d’idées, un tas d’images.
J’aimerais que cela ne soit pas trop rangé,
que l’on ressente ces urgences, ces esquisses,
cette spontanéité que l’on voit souvent sur le site.
J’aimerais que certaines lignes trop droites deviennent courbes,
que la mise en page, sans bien sûr devenir un véritable fatras,
se permette certaines libertés liées au différents propos.
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Mais voilà, sans vos petits papiers numériques, je ne peux rien faire.
J’attend donc vos dix à vingt travaux « préférés ».
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Et puis je vais faire un petit coup ma chiante:
la limite d’envoi est le 20 mars, BE CAREFUL, DERNIER DELAI !!!!!
(je pars en stage le 31 et il faut discuter du contenu avant).
Ceux qui n’auront rien envoyé au 20 mars seront punis,
ils ne copieront aucune ligne mais ne figureront pas dans le livre.
ET TOC !
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Il serait intéressant, aussi, de donner une double page à chaque participant
pour qu’il se lâche sur son expérience d’errant.
Ces doubles-pages viendront ponctuer l’ouvrage, mais ce n’est pas encore bien clair.
En tous cas, cela viendra après le 20 mars, (à cette date, je ne vous demande qu’une sélection en 300 dpi de vos travaux). De toutes façons, vous ne pourrez répondre
à cette demande que lorsque vous aurez un format, ce qui n’est pas encore le cas.
Cette partie du boulot sera pour le mois de juin, réfléchissez y!
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Anna Chevance
33 quai de la Prévalaye
35 000 – RENNES
(jusqu’au 25 avril)
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anna_chevance(at)hotmail.fr
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Anna Gavalda, poils aux doigts,
Anna Karénine, poils à là rétine,
Anna Kournikova, poils au bras,
Anna Chevance, poils à la panse!
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(ouh la la, je suis fatiguée…)
17 février 2010
Une bonne bande d’encurés.
Confessions intimes
Une pipe au Pape et on oublie
Je m’excuse auprès des gentils catholiques.
16 février 2010
15 février 2010
14 février 2010
13 février 2010
12 février 2010
Coupé en deux
J’ai de l’eau jusqu’aux genoux maintenant. Les vagues me repoussent en arrière, comme si je devais faire demi-tour.
Je regarde derrière moi et m’aperçoit que le sable est visible à deux mètres. Ce n’est pas assez.
J’avance encore jusqu’à ce que l’eau m’enveloppe à moitié.
Une impression d’être coupé en deux. Le sable tourbillonne quand j’avance. Mon corps devient flou. Des choses passent près de moi, et se cognent sur mes jambes. Je ne bouge plus.
Je regarde l’horizon et encore une fois derrière moi, la plage est trop loin. Un grand silence m’angoisse et la surface de l’eau est sombre,
je n’y vois rien. Je panique.