28 février 2011
27 février 2011
Quelque chose de génétique
Je ne l’ai jamais connue mais je sais que tante Berthe collectionnait les chapeaux. Chaque célébration familiale, chaque fête au village, était l’occasion d’en acheter un nouveau. Et Berthe avait une si grande famille que presque chaque semaine, elle avait un prétexte pour se faire un autre cadeau. Elle n’avait pas deux chapeaux identiques. Il y avait toujours un détail qui le rendait unique, une perle, un maillage de filet particulier, un tressage spécial, une provenance rare. Edmond ne comprenait pas trop cette passion qu’avait sa femme. Elle avait des cheveux, de beaux cheveux très longs, et pourtant elle cherchait toujours à les cacher. Lui n’en avait pas. D’ailleurs, Berthe l’avait toujours connu sans cheveux. Sa femme l’agaçait tellement qu’Edmond avait fini par détester les chapeaux. Mais il continuait à lui donner de l’argent. Elle passait ainsi ses journées à remplir les placards de la maison de ses précieux couvre-chefs et pendant ce temps, Edmond était tranquille.
« Au revoir Henriette † 1942 »
« Dix ans Nicole 1943 »
« Bon débarras Hubert † 1946 »
« Alfred & Paule, à la vie, à la mort ? 1950 »
26 février 2011
24 février 2011
23 février 2011
Je nage dans ma tête et dans mes vêtements.
Après tout il existe bien des poissons volants !
Attrapez moi par mon hameçon, car vous ne m’aurez pas avec vos bons mots.
22 février 2011
La nouvelle interprétation des rêves
Pour tous ceux qui s’intéressent aux rêves, je vous conseille un livre qui vient de sortir, écrit par un ethnopsychiatre.
Tobie Nathan
La nouvelle interprétation des rêves
éditeur : odile Jacob
parution : janvier 2011
il est possible de podcaster ou de réécouter deux émissions sur France inter (lundi et mardi) ou il explique son livre et sa position. À écouter :
lien france inter
21 février 2011
20 février 2011
18 février 2011
Multiples talents 3
Mary Floran
Catégorie: Auteur
Dates bio: 1856-1934
Activité: 1889-1933
Marie Leclercq née Guichard est née le 10 septembre 1856, fille de Henri Amédée Louis Guichard (1817-1893) et de son épouse Marie Albertine Joséphine de Beaulaincourt de Marles (1822-1887). Marie a vu le jour au 15 Rue Ringois, à Abbeville (Somme), ville dans laquelle M. Guichard était juge au Tribunal de première instance. Elle s’est éteinte en 1934, à l’âge de 78 ans, en son château de Beauvoir.
Le 10 avril 1883, elle épouse Florent Leclercq (1857-1937), dont elle aura trois enfants, Maurice (1884), Michel (1889) et Colette (1891). Le couple s’établit au château de Beauvoir.
Marie Guichard semble se lancer dans l’écriture en 1889, probablement peu après la naissance de son second fils, sous le nom de Mary Floran, pseudonyme dérivé du prénom de son époux.
Elle publia plus de quarante romans entre 1889 et 1930, dont plusieurs furent récompensés par des prix de l’Académie française.
nouvellesuzette.canalblog.com
Multiples talents
Née en 1980, Marie Leclercq commence ses études de violoncelle au Conservatoire national de région (CNR) de Dijon auprès de Christian Wolf. En 1995, elle y obtient à l’unanimité trois Médailles d’or de violoncelle, d’harmonie et de musique de chambre.
En 1998, après une année au CNR de Boulogne-Billancourt dans les classes de Xavier Gagnepain et Hortense Cartier-Bresson, elle est reçue première nommée au concours d’entrée du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) dans la classe de Philippe Muller. En 2001, elle remporte le Premier prix du Concours international Jean Françaix.
Parallèlement à ses études, elle enseigne le violoncelle au CNR de Dijon.
En 2002, elle obtient le Prix de violoncelle mention très bien au CNSMDP et devient titulaire à l’Orchestre de Paris.
Marie Leclercq participe à de nombreux festivals : Villa Musica en Allemagne, Chaillol, Villecroze, Gavaudun, Le Moulin d’Andé, l’Académie de Royaumont, le festival des Arcs. Elle est également membre du quatuor Thymos.
www.orchestredeparis.com
17 février 2011
Metropolis
Oeuvres de Martin Roemers sur le metropolis, Je me demande si toutes les grandes villes ont une vitesse de vie comme ca?
16 février 2011
15 février 2011
Un nid à part (partie 1/2, ou 1/3 peut-être…)
(oui, j’ai un gros problème de lettrage, mais ça viendra !)
14 février 2011
Artie, la 3D et moi.
Depuis toujours, je porte des lunettes. Je ne vois pas en 3 dimensions. Et ça personne ne le comprenait jamais ! On ne me croyait pas. Ou alors lorsqu’on me croyait, on trouvait ça incroyable, impossible. Je suis une mutante. Et à force de l’entendre, j’ai fini par vraiment le penser. J’ai passé tous les cours de badminton du collège dans le dernier terrain, tous les cours de ping-pong à la dernière table, tous les match de volley dans l’équipe des « nuls », je ne connais pas l’adrénaline qui parcourt les joueurs de base ball courrant autour du terrain car ma bate n’a jamais renvoyé la moindre balle.
– C’est pas d’ma faute monsieur, je vois pas la balle, je m’rend pas compte, je peux pas repérer ou elle est.
– Mon stylo a écrit 8/20, je n’y peux rien mademoiselle, j’me rends pas compte.
Ces expériences étaient assez frutrantes car j’étais sportive, tant qu’il n’y avait pas d’accessoire à rattraper. Et lorsque je me retrouvais dans la ligne la plus rapide en natation, on s’étonnait de m’y voir. Lorsque je tentais de me justifier après de mauvaises performances sportives, cela ne passait pas. Par contre, lorsque les mêmes détraqueurs me voyait dessiner dans la cours et croquer rapidement ce qui m’entourait, je les ai souvent entendu dire que c’était grâce à mes yeux. Oui, je vois tout à plat donc forcément, il est plus facile de reproduire l’image en deux dimensions telle qu’elle m’apparait.
Jusqu’à aujourd’hui j’étais seule au monde et je m’y étais faite. Mes amis savent qu’ils ne doivent pas me proposer d’aller voir Avatar ou Piranha 3D au cinéma. Voir un film en rouge et vert n’a rien d’exitant. Ils savent qu’ils n’ont pas besoin de me proposer d’essayer des jumelles, et encore moins les lunettes des nouveaux écrans 3D à la FNAC. Ils savent qu’à la plage, si je nage un peu pour m’éloigner du bord, je ne saurai pas s’ils sont devant ou derrière la dame au maillot rouge. Je vois parfois des superpositions amusantes.
Jusqu’à aujourd’hui, j’étais seule au monde, et Art Spigelman est arrivé dans ma vie, avec son album « Breakdowns ». Comme moi, Art ne voit pas en 3D. Comme moi, Art n’aime pas le base-ball.
« Dans les années 50, le base-ball n’était pas optionnel et être inapte vous classait plus bas que les filles dans la hiérarchie sociale…L’amblyopie, un oeil paresseux rend mon monde 2D. Alors confondre les 2D des comics et la réalité m’est naturel. »
Pour la première fois, je sais que quelqu’un sur terre me comprend !