Nous égarons nos âmes dans la douceur de la nuit, funambules tremblant sur leur fil, des instants évaporés, des supplices illusoires. Nous espérons que la sagesse nous mèneras vers quelques chaleurs et quelques espoirs, mais dans la beauté du noir tout se consume. Nous ne sommes plus qui nous étions et, passant devant les miroirs, l’on ne reconnais plus notre âme, notre corps, tout est recouvert d’un voile, et nos esprits deviennent flous. Les larmes ne viennent plus, emportées par la rage, et cet espoir, qui nous faisait autrefois vibrer, vacille. Les vagues se brisent dans des éclats somptueux, dans une élégance orageuse ; l’on verrait de la beauté dans toute les tempêtes.
Tu pleures à cet instant parce que tu as peur, parce que la réalité vient s’ancrer en toi, tu n’enterreras jamais les blessures. Elles sont là. Chaque jour, elles te poursuivent. Elles laissent aux sourires des cicatrices imparfaites.
Nous parlions de la tristesse, l’éblouissement de la mélancolie, la symphonie de la nostalgie, restant éveillés tard dans la nuit, entre deux cigarettes, entre deux vodkas. Mais tremper nos lèvres dans ces poisons n’enlevait pas l’amertume de nos lèvres, ce goût acide sur nos langues. L’on restait sans rien dire. Le silence devenait naufrage.
On reste à la merci d’une douleur endormie, d’un chaste spleen, d’une étincelle quelque part…
Extrait de la chanson de Daniel Johnston « Life in Vain », la meilleure chanson du monde.
Première Fest Noz à Rennes hier soir…
Bruxelles
Mes yeux s’équarquillent et mes jambes flanchent.
Sous le poids de cette haine, celle du corps,
Le mépris du sang et des veines.
Ma peau se déchire.
que tout autre miette de noir
Je marche et je m’endors
Assise près de ton corps
Mes liens se sont rompus
Ma vie à corps perdu
Le silence est divin
Lorsqu’il revient enfin
Ma ligne s’etait brisée
Je me suis enlacée
Si parfois je m’éveil
Je pars et je t’épele
Ton sens est si soudain
Je suis un corps salin
Mes veines sont prêtes à boire
Tes mots sans jamais y croire
Ma peau devient glacée
Je me suis entrelacée
Sous le soleil si bleu
La vie devient docile
Je marche sur un fil, fragile
Je reviens en moi
Pardonne au ciel qui dort
Rejette au ciel un sort
Redresse un peu les doigts
Parcours les jours et moi
Le silence est divin
Lorsqu’il revient enfin
Ma ligne s’etait brisée
Je me suis enlacée
Tu sais le dessin que tu peux continuer pendant des heures.
Celui qui te vide la tête, répétitif.
Celui qui te repose le truc là-haut.
Un ventilo quand le moteur chauffe un peu trop.
qu’on vienne pas me dire que les femmes ne sont pas des bricoleuses !
Est-ce que tu sera encore là, après ?
à mon retour.
J’aime pas quand tu fais cette tête…
Oui exactement cette tête!
J’aime pas non plus quand tu ne dis rien…
Exactement comme maintenant!
Pourquoi tu ne dis rien, quand moi j’ai tellement de chose à te dire?
Aujourd’hui j’ai pensé à toi, c’était bien.
Voici ma deuxième astuce de gros rat des villes. D’autres sont à venir bientôt. Je crois que je vais en faire en recueil : « Les combines de tonton Philippe » ! Si vous avez des idées et même si vous en avez honte, les commentaires sont là pour ça. Digne de « C’est mon choix » (Ha quelle nostalgie, aujourd’hui « Tellement vrai » tente de retrouver ce niveau intellectuel incroyable mais n’y parvient pas), ces combines nous sortirons de la crise ! (ou pas)
« Il n’y a pas de solutions, parce qu’il n’y a pas de problème. »
Ça, c’est ce que dit Marcel Duchamp.
Il n’y a pas de solutions parce qu’on aura toujours un problème.
L’art de se pourrir la vie.
Les choses qui nous rendent haineux, fou, mélancolique, histérique, malade mental et parano.
On essaye de dormir depuis deux heures et juste au moment où on s’enfonce dans le matelas…..
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On passe notre vie à chasser la mouche qu’on a invité parce que c’est trop calme, car on entend qu’ elle parce que justement, c’est trop calme.
Qui de la mouche ou de la tapette aura le dernier mot?
Bzzzzzz……..z