de temps en temps, errances republiera un article, là il s’agit d’une publication de clément du 21 février 2008, il y avait juste le mot clic, je vous le conseille …et jouez
clic
4 novembre 2011
3 novembre 2011
nostalgie
L’Association
« L’humanité ne sera heureuse que le jour où le dernier bureaucrate aura été pendu avec les tripes du dernier capitaliste »
Cette petite phrase de mai 68 figurait jusqu’à il y a peu sur toutes les étiquettes des BD de l’Association. Elle faisait partie d’un texte expliquant leur choix de ne pas imprimer les codes barres sur les livres mais plutôt de coller des étiquettes avec une colle non salissante pour obtenir de beaux livres, de belles couvertures saines. Finalement pour faire des économies, l’Association vient de se résoudre à les imprimer.
Le 15 septembre 2011, Lewis Trondheim a dit :
« Que ceux qui veulent pendre des bureaucrates avec les tripes des fonctionnaires ou inversement s’en chargent eux-même. »
À chaque fois que je retournais un de leurs livres, cela me faisait rire (je suis bon public), alors je vous la fais partager ; on ne sait jamais, que la maison coule (actuellement, c’est plus proche de la guerre civile que de l’utopie participative et associative des débuts), on ne sait jamais, que l’Europe coule.
2 novembre 2011
manœuvres chaotiques
« Je suis un œil / Un œil mécanique / Moi, c’est-à-dire la machine, je suis la machine qui vous montre le monde comme elle seule peut le voir / Désormais je serais libéré de l’immobilité humaine / Je suis en perpétuel mouvement / Je m’approche des choses, je m’en éloigne / Je me glisse sous elles, j’entre en elles (…) Voilà ce que je suis, une machine tournant avec des manœuvres chaotiques, enregistrant les mouvements les uns derrière les autres les assemblant en fatras. Libérée des frontières du temps et de l’espace, j’organise comme je le souhaite chaque point de l’univers. Ma voie, est celle d’une nouvelle conception du monde. Je vous fais découvrir le monde que vous ne connaissez pas. »
Extrait du manifeste du Ciné-Œil – 1923
1 novembre 2011
L’autruche
Je suis l’autruche rouillée au torticolis, condamnée à regarder par-dessous, chacune des vertèbres paralysées par mille petits clous oxydés. Le temps de faire craquer chacune d’elles, je tire sur mon cou, mais mes cils résistent et s’emmêlent: ma tête devient une racine.