A bientôt quand même !
Mon errance continue sur http://sandracado.fr/live/blog
Je nifle et je renifle. J’ai beau éternuer, me moucher, épandre ma morve au quatre coins d’un mouchoir, il ne part pas, il s’accroche à mes vrilles. Il se cimente à mes narines…
J’ai quelqu’un dans le nez. J’ai quelqu’un dans le nez c’est terrible ! Je le sens bouger, tel un fœtus mal placé, lové dans un placenta de morve entre deux parois nasal.
Pourtant malgré cette constante présence, je ne peux pas le sentir. J’ai beau le respirer à plein poumons, aucune odeur n’atteint mon cerveau.
Pourtant j’aurais du m’en douter, j’aurais du me méfier quand on m’a présenté cet homme. Lors d’une discussion bien sentie entre nous deux, il avait commencé à me parler de logement, comme quoi il était à la recherche d’une garçonnière, d’une grotte bien ventilée pour s’aérer les idées.
Cette dernière phrase aurait du me mettre la goutte au nez. Mais voilà je suis trop naif et je n’ai rien sentit venir….
Jongler avec les hasards
pas si hasardeux et laisser aller.
Les publications faites sur Errances.fr
ont, en y réfléchissant bien, la même approche que celle que j‘entrevois
dans mes souvenirs : elles vont, elles viennent, se suppriment,
s’ajoutent les unes au dessus des autres,
et parfois feraient mieux de
se faire oublier.
Mais à la fin, invariablement,
on les prend comme elle sont :
un peu maladroites ou bancales,
incohérentes ou abstruses,
jamais contentes ou un poil niaises.
Ainsi, grâce à un travail de modeleur/assembleur et
l’aide d’yeux connaisseurs les images de ces dites publications
forment un tout que j’espère choyé et onirique.
Rester immobile, projection irréductible.
Croupir, mourir pour pourrir
Pente naturelle conduisant au point de non-retour.
Ecrire !
Ecriture comme témoin d’une respiration
Dans des jours si semblables
J’essaye de déborder des lignes
De tacher sur les autres de mon empreinte
Comme peur de l’oubli !
Oubli, oubli d’exister
Peut-être !
Aujourd’hui, ma langue s’est pendue. Elle a profité de mon sommeil pour se pendre à un filet de bave.
Elle n’a pas laissé un seul mot d’explication derrière elle.
Qu’il y a t-il de plus triste qu’une langue morte?
Et me voilà avec ma langue pendante! Les mots dégoulinent et restent coincés sur le bout!
Il va falloir que je me décroche la mâchoire pour l’enterrer…
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