4 novembre 2014
3 novembre 2014
2 novembre 2014
C’est dans cette musique dure et noire qu’ils se vidaient de leur dégout d’être. Tentative de pardon cosmique désespérée.
Au milieu du chaos, les machines toutes puissantes ont déraillé, elles foncent à tombeaux ouverts. C’est la Technique qui
pette les plombs. Elle a créée le néant qui les attire ; force irrésistible. En tête de file, la locomotive noire. Et Satan,
en costard a bloqué les moteurs. Alors, au milieu du brasier, transcendés par l’orchestre infernal, ils descendent dans
la rue. Et c’est là qu’ils secouent leurs petits corps frêles, pathétiques. Ils s’en fichent, ils se déchaînent. Ils dansent aux rythmes
des pistons, du métal brulant, martelé, noyés dans les vapeurs. Et chacun dans sa transe, se projette plus loin que la nuit.
Ils dansent pour exister, pour célébrer ce qu’il reste de vie.
« JE VIENS DE M’APERCEVOIR QUE LE SITE À 1HEURE D’AVANCE DANS LE FUTUR ».
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(ET QUE DU COUP, MOI, JE VOUS ÉCRIS DU PASSÉ.)