30 novembre 2015
lundi 30 novembre
On apprend à relier des livres, on apprends à relier nos exercices, j’apprends la couture, et ça m’a fais tourner la tête comme apprendre un nouveau langage. Je lis l’oulipien Roubaud (grâce à Anna) mais quel fou des couleurs ce monsieur, je me suis perdu dès la première page. J’écris sur du papier, des murs, de la toile, j’invente des prétextes pour ne plus peindre mais pour écrire sans arrêt. Je trouve que l’écriture est plus naturelle, nécessaire et accessible que la peinture où il faut du matériel spécifique, de la place.
18:50
Question intéressée
Ventre criant famine
Lumière artificielle
Mec parlant trop fort
Jus de cerveau
29 novembre 2015
Blade Runner sur grand écran
Blade Runner, c’est encore un film de science fiction avec un sale délire sur les yeux.
Quand je me dis ça, je me dis qu’il y a forcément quelqu’un qui dans son cursus universitaire à écrit un essai, un mémoire, une thèse sur les yeux dans les films de science fiction. Je trouve ça fascinant. D’un côté j’aimerais bien lire une étude sur le sale délire des yeux au cinéma, de l’autre je me demande toujours qui est cette personne qui a passé son temps, son énergie à faire ça.
18:51
Aigreur stomacale et vertige, échéance de la fermeture et de la vraie vie qui arrive à grands pas.
Dimanche 29 nov
Je n’ai plus le temps de regarder l’heure. Hier, à la librairie Rennes D’arabie, on m’a dit que nous vivons dans un monde trop rapide. Où faut-il encore saisir la lenteur ? Dans le faire un repas, lire un livre allongée, écouter de la musique et la siffler, boire un thé aromatisé seule, repeindre un espace tout en blanc, contempler le ciel c’est une sorte de lenteur naturelle pour moi.
Une phrase de Loreto Martinez Troncoso revient depuis plusieurs jours dans ma tête : Un artiste est une cible vivante.
:s
J’ai peur pour mon pc
J’ai oublié ma clef usb quelque part
J’ai pas les images que je voulais mettre là
Mood: désespoir
(Mais j’ai un nouveau bonnet ultra chou)
28 novembre 2015
17:43
C’est plus le jour C’est pas encore la nuit Les drapeaux flottent et les machines s’activent, j’ai mal aux yeux et tout le monde se fait des bisous.