G pas d inspi pour poster, g limpression que g rien fait aujourd’hui alors que j’ai quand même manger des biscottes….
sinon:
JE VOUS INVITE TOUS A VENIR A 16h30 A LA CAFET MERCREDI PROCHAIN POUR UN SUPER GOUTER DE LANCEMENT FORMAT XXL !!! Vous pourrez découvrir le projet COLORIAGE et si sa vous plait participer au prochain, si vous êtes pas déja dedans ! spécial tizing je v essayer de trouver une image qui n’en dit pas trop…. En plus c’est une édition limité a 100 exemplaire et totalement gratosssss yeah (c un fanzine)
PK JARRIVE PAS A AJOUTER DIMAGE SA FAIT SUPER PITIER SANS, BON JEN METTRAIS UNE DEMAIN
Quand on parle du travail en peinture avec une amie :
Importance des dimensions, du rapport au corps, l’échelle
mouvements plus larges, libération du geste à travers les grands formats
souvenirs d’exposition (Rothko), marquée par la taille se séparer de la préciosité du petit, le grand ne nécessite pas toute la retenue du petit format
grande toile comme terrain d’expérience, c’est dans l’expérimentation que chaque couche est visible, chaque étape
ex : Martin Barré
création d’espace, plein/vide, créé par les lignes et malgré les superpositions
respiration entre les lignes mais pas espace vide
la ligne est le geste principal, évolue selon la taille, selon la matière (fluide ou non)
composition créée par les lignes entre plein et vide, caché/visible entre elles
importance de la série pour montrer les variations, évolution et dialogue entre chaque pièce
Habiter son corps c’est être à l’intérieur de soi mais aussi autour ! Est ce que nous sommes comme de la buée, une brume flottante, nous somme dedans notre carapace de chair mais aussi tout autour ?
Quand je repense à un souvenir je ne me voit pas dans ma brume intérieur mais je me vois de ma brume extérieur je voit mon premier habitat, celui de chair, d’os et de sang !
Frontière mouvante, qu’est ce que le « moi », le dedans, le dehors les deux ?
Construite de plastique
la ville prend sa forme
sous une architecture de papier
(le dessin arrive demain)
Soupe de légumes mous. Trop mous parce que je les ai oublié. Ou plutôt je n’ai pas voulu les manger. J’ai préféré le poulet rôti aux pommes, les endives au jambon, les apéros à rallonge. Je dois maintenant manger des légumes mous. Bien fait.
Soupe aux légumes avec du cumin. Du goût par les épices pour faire comme si c’était élaboré. Trop d’épices ça pue. Petit fromage de brebis trop bio trop locavore dans mon frigo. Tu pues trop je te déteste. Tu sens l’ail. Je vais te manger rapidement au moins tu ne sera pas mous comme les navets de ma soupe. Dès que j’ouvre le frigo pour le petit déjeuné ça sent l’ail. La première odeur de ma journée c’est de l’ail. Terrible perspective d’avenir que d’avoir un frigo qui pue.
Soupe mal moulinée, à la fin tu dois manger des gros bouts de navets mous.
J’ai oublié de poster une fois, puis deux, puis plein argh alors que je prenais des photos
T’es vraiment une grosse croute me dis-je
du discours amoureux
– Je t’aime
-Moi aussi.
-Je sais
-Je sais que tu le sais.
-Je sais que tu sais que je sais que tu m’aimes.
-Je sais que tu le sais et tu sais que je sais que tu sais que je le sais et tu sais que je sais que tu sais que je t’aime.
-Je sais que tu sais que je sais que tu sais que je sais que tu sais que je t’aime, et je sais que tu sais que je sais que tu sais que je sais que tu le sais.
-Et tu aimes que je le sache ?
-Oui, j’aime savoir que tu le sais, j’aime que tu saches que je sais que tu m’aimes.
-Et moi j’aime savoir que tu sais que je sais que tu aimes savoir que je t’aime.
-J’aime savoir que tu saches que je sais que tu sais que j’aime aimer savoir que tu saches que je sais que tu m’aimes
-J’aime t’aimer.
-Et moi j’aime aimer que tu aimes le savoir.
-Je sais que tu m’aimes et j’aime savoir que tu sais que je le sais.
-Je t’aime
-Je sais
-Je le savais
Jean-Michel Espitallier
Qu’est-ce que sa veux dire écrire tous les jours ?Quand doit-on arrêter ou continuer d’écrire ?
Utiliser le médium écriture pour quoi ? Ecrire quoi ? Décrire les alentours, écrire cette époque, écrire les autres, écrire des recherches, écrire des pensées, écrire des doutes, écrire avec des contraintes, écrire avec des couleurs, Ecrire.
c’est comme pour la peinture, je me dis qu’à force de peindre, de recopier des peintres, leurs idées ça va finir par faire germer mes propres idées, plus tard plus tard.
Oui mais plus tard c’est déjà maintenant. J’ai de l’urgence en moi.
je dois baigner dans de l’eau bouillante pour comprendre ce qui m’entoure. Ca ne me fais pas du bien vu que je me brûle. J’essaye d’attendre que l’eau refroidisse mais je suis trop impatiente d’attendre, puisque j’ai comme le besoin de me brûler les ailes. Peut-être que c’est comme ça quand on est jeune. Je sais pas. Je constate que c’est très compliqué de changer de méthode, qu’on ne peut pas changer à la demande. Je me suis construit dans la rapidité, maintenant on me demande de ralentir. Desfois je me dis que c’est dur les études aux Beaux-arts et que l’écriture est un refuge, une bulle de respiration. On peut vite étouffer dans le même environnement. C’est important de trouver de l’air frais, nouveau. En meme temps on est dans une bulle ici. Une bulle protectrice. Bienveillante. Dehors c’est un peu le chaos. Alors je me dis qu’écrire c’est mettre le bordel en équilibre.L’écriture stabilise.
Curiosités en fin de page
Blabla dans le vide
Commentaire youtube
Dire quelque chose quand on n’a rien à dire.
Manger quelque chose quand on n’a pas vraiment faim.
Faire du shopping pour rendre obsolète des vêtements corrects.
Faire l’exercice pour faire l’exercice.
Répondre à la question pour répondre à quelque chose.
Le faire pour le faire sans un objectif d’accomplissement.
Puis il y a marcher pour marcher.
Lire pour lire.
Dessiner pour dessiner.
Courir pour courir.
Écrire pour écrire.
Etre désintéressé.
le x du xylophone. le x de xxl. Le x du X.
Souffle bruyant et lent
le corps n’existe plus
l’autre si
À la levée, c’est chaud et tremblant à la fois. C’est dur de sentir son corps.
J’ai des yeux coquillettes parce que la nuit est trop courte.
Il y avait une brume monstrueuse, elle mangeait le paysage ! Ne laissant apparaître que de moitié les chemins sinueux du Botconan.Le temps idéal pour aller frapper l’asphalte avec mes petites chaussures roses flash !
J’ai fait le parallèle entre la brume et mon cerveau encore embué, et comme le chemin était sinueux la rêverie a commencé. l’impression d’être dans un lieu à la fois connu (parce que c’est le cas) mais aussi inconnu puisque j’avançais a l’aveuglette. J’aime beaucoup courir, c’est un des rares moment ou tu te sens en vie, pas parce que tu es actif mais parce que tu prends le contrôle de toi-même.
C’est comme si mon cerveau me laissait les commandes, qu’il me disait vas y je te passe le relay, ce n’est plus à moi de réguler ta respiration (ma respiration n’est plus passive je l’exécute), et tes pas, il va falloir que tu régules ta vitesse, (je contrôle la force que je mets dans chaque pas, je contrôle moi-même l’impact sur le sol),( et je sens mes muscles se contracter, j’ai l’impression d’être une machine).
mais mon cerveau est encore présent et au bout d’un moment ce manque de controle le frustre, alors il essaie de me faire capituler, route trop longue, point de côté, longueur de l’effort, côte insurmontable, tu me test pour voir de quoi mes cellules sont faite, voir ce que j’ai dans mes noyaux cellulaire, voir si je vais m’arrêter dans cette côte pour te redonner le relay! Mon casque m’insuffle de quoi tenir comme si il essayait de m’aider :
« Oh, it’s just me, myself and I
Solo ride until I die
Cause I got me for life
Oh I don’t need a hand to hold
Even when the night is cold
I got that fire in my soul »