29 février 2016
Et des fois il faut aller au cinéma
Et des fois il faut aller dans un parc et ouvrir un bouquin
Mais tout le temps je ne trouve pas le temps
Et des fois je pars loin et j’oublie le cinéma et les bouquins
Il n’y a plus que de l’inconnu de l’étrangeté pourtant famillière
Des paysages qui défilent en se transformant qu’au bout des heures
Un univers macro des mondes micros
De l’étonnement au coin des yeux
Puis de la lassitude ou un renfermement
Voir à l’intérieur de soi sans y distinguer grand chose
Ne plus voir l’environnement
Oublier ses yeux
S’ouvrir à l’autre qui est en soi
Ne pas en sortir indemne
Oser
28 février 2016
Kun
Kun un « errant » de l’année dernière expose à Paris Yohann Gallery
son travail sur errances (on peut voir des travaux dans le film)
dimanche 28 février
Il y a des histoires de temps en temps (off) et des histoires d’espaces (in)volontaires
27 février 2016
C’est toujours le même bureau imbibé d’une secrétaire fictive, d’une maîtresse tyrannique, d’un espion maladroit, de comptable jusqu’à vingt-huit, d’une mère à l’heure du goûter, d’une serveuse aux gribouillis.
Errances m’a manqué
Marcher, marcher, marcher
Pieds : charpie éparpillés
cloques explosée peau en lambeaux accrochés
hanche écorchée à force de frotter
Six jours sans solitude sans espace pour soi
Sans liberté de ne pas faire
Sans choix de reculer
Avancer avancez
Avoir mal mais aller loin
Claudiquer boiter mais continuer
Pleurer vouloir abandonner
Ne pas se doucher
Passer sa tête à l’eau glacée
Et discuter comprendre échanger
Aller au delà des idées
Faire sans théoriser
s’adapter, muter
inventer transformer
De rien, aller loin
Aimer ces riens qui font tout
Ne pas vouloir se reconnecter
Le faire tout de même
Espérer repartir bientôt
Ne pas oublier : dehors est fertile
Inconfort est fertile
Douleur est fertile
26 février 2016
vendredi 26 février
(Tout à l’heure je dois parler de la futur édition )
Ne pas écrire sur une école d’art mais écrire dans une école d’art partout, partout
25 février 2016
jeudi 25 février
je pense au fait de ne pas être organisée ni méthodique à autre chose quand j’écris
» Tu sais ou tu ne sais pas, ma chère Colette, que dans la maison on ne détruit rien. Nous avons en haut, sous le toit, une grande chambre de débarras, qu’on appelle la « pièce aux vieux objets ». Tout ce qui ne sert plus est jeté là. Souvent j’y monte et je regarde autour de moi. Alors je retrouve un tas de riens auxquels je ne pensais plus, et qui me rappellent un tas de choses. Ce ne sont point ces bons meubles amis que nous connaissons depuis l’enfance, et auxquels sont attachés des souvenirs d’événements, de joies ou de tristesses, des dates de notre histoire ; qui ont pris, à force d’être mêlés à notre vie, une sorte de personnalité, une physionomie ; qui sont les compagnons de nos heures douces ou sombres, les seuls compagnons, hélas ! que nous sommes sûrs de ne pas perdre, les seuls qui ne mourront point comme les autres, ceux dont les traits, les yeux aimants, la bouche, la voix sont disparus à jamais. Mais je trouve dans le fouillis des bibelots usés ces vieux petits objets insignifiants qui ont traîné pendant quarante ans à côté de nous sans qu’on les ait jamais remarqués, et qui, quand on les revoit tout à coup, prennent une importance, une signification de témoins anciens. Ils me font l’effet de ces gens qu’on a connus indéfiniment sans qu’ils se soient jamais révélés, et qui, soudain, un soir, à propos de rien, se mettent à bavarder sans fin, à raconter tout leur être et toute leur intimité qu’on ne soupçonnait nullement.
Et je vais de l’un à l’autre avec de légères secousses au coeur. Je me dis : « Tiens, j’ai brisé cela, le soir où Paul est parti pour Lyon », ou bien : « Ah ! voilà la petite lanterne de maman, dont elle se servait pour aller au salut, les soirs d’hiver. »
Il y a même là dedans des choses qui ne disent rien, qui viennent de mes grands-parents, des choses donc que personne de vivant aujourd’hui n’a connues, dont personne ne sait l’histoire, les aventures ; dont personne ne se rappelle même les propriétaires. Personne n’a vu les mains qui les ont maniées, ni les yeux qui les ont regardées. Elle me font songer longtemps, celles-là ! Elles me représentent des abandonnées dont les derniers amis sont morts. »
Guy de Maupassant, extrait de Vieux objets.
29 mars 1882
24 février 2016
Rubrique Nécrologique
Merci à tous,
Bon bas forcement je ne sais pas quoi dire, je voulais pas faire de pot de départ mais apparemment personne ne déroge à la tradition de la maison.
Moi je voulais juste repartir comme j’étais arrivé, timide et discret, sans faire de bruit.
Bon bas vous étiez un peu comme une famille, des sortes de tantes et oncles, cousins cousines avec qui je prenais plaisir à travailler.
Je me levais le matin en espérant fortement que se soit la rigolade toute au long de la journée.
bon bas du coup j’ai ris avec vous, j’ai pleuré avec vous, j’ai réfléchi avec vous, j’ai bavardé avec vous, je me suis moqué avec vous, j’ai marché avec vous, j’ai vendu des chaussures avec vous, j’ai fais du merch avec vous, j’ai fais des posts instagram avec vous, j’ai mangé la galette avec vous, je me suis tapé le book vente avec vous, j’ai fais des nocturne avec vous, j’ai mangé de l’onglet avec vous, et j’ai surtout beaucoup grandis avec vous.
Merci à tous,
L’enfant, l’ado, Bouboule, Gaspard, le fils, Bouli, Monique, sont très triste de tous vous quitter et retournent le coeur un peu lourd au bercail breton.
Bonne continuation à vous tous,
J’espère revenir bientôt, faire la rigolade.
La bise.
Le stagiaire du pôle image.
23 février 2016
j’ai entendu ce que je voulais et j’ai secoué la tête …
« Il y a quand même eu tout un processus de recherche pour ce nouveau procédé, mais remis en cause »
Mon copain à propos d’un « super » poivron résistant à la mouche blanche je crois …
mardi 23 février
J e p e n s e d é c o u p e r s e s a c c u m u l a t i o n s d e p a r o l e s
J e p e n s e d é c o u p e r s e s a c c u m u l a t i o n s d e p a r o l e s
J e p e n s e d é c o u p e r s e s a c c u m u l a t i o n s d e p a r o l e s
J e p e n s e d é c o u p e r s e s a c c u m u l a t i o n s d e p a r o l e s
J e p e n s e d é c o u p e r s e s a c c u m u l a t i o n s d e p a r o l e s
J e p e n s e d é c o u p e r s e s a c c u m u l a t i o n s d e p a r o l e s.
22 février 2016
Le
temps.
Le passé.
La présence.
L’avenir.
Je suis sur le temps ou dans le temps ou dehors de temps?
Je ne décroche paaas
a chak fois quand je me connecte sur errances je met mon pseudo et mon mdp et sa me refuz tjr une première fois, la deuxième c ok en general. C très étrange et en même temps devenu habituel ! G des mails a envoyé mais je ne le fait pas psk g pas allumé mon pc depuis lgtmps et que ce médium avc lekel je poste ne me donne pas une assez grande fluidité d’écriture pr m’en servir pour écrire des mails…. Qui s’en fou ?
21 février 2016
Hergé et Errances
« Je pars en général d’un scénario très linéaire et très simple autour duquel je peux broder comme je le désire. Je sais où je pars et je sais à peu près où je veux arriver. Entre les deux c’est terra incognita.
Si tout est décidé d’avance, je trouve que c ‘est ennuyeux. Je ne pourrais plus le faire, ça ne me paraîtrait pas vivant. Ça deviendrait de la fabrication et donc ça m’ennuierait. »
Hergé
La 1er douleur
Quand j’étais petite il y a une chose que j’aimais beaucoup, perdre une dent, pas pour la surprise sous l’oreiller mais juste pour le plaisir de l’arracher ! Une douleur douce, je me rappelle même avoir forcé certaine dents à tomber, sa me prenais 1 ou 2 jour. Pousser, tourner, triturer, je sentais que la gencive s’arracher je l’entendais même et le plaisir que c’était de sentir que la dent allé céder avant que je céde à la douleur. Douleur que j’appréciais, la sensation de sentir battre ma gencive comme mon cœur, sa pulsait ! c’était étrange …. Le moment où mes dents définitives ont poussé était nettement moins drôle j’avais l’impression horrible d’entendre les grincements des dents qui luttaient contre la gencive, et la douleur n’était pas la même c’était plus tiraillant et je n’avais aucun contrôle dessus ! C’est peut être là la limite entre une douleur que l’on supporte, parce que l’on peut la gérer et celle que l’on ne peut suppoter parce qu’elle ne dépends pas totalement de nous.
= Est-ce que tu vas bien?
– Oui, ça va et toi?
= Oui, ça va bien, je crois.
– Que-ce qu’il y a? T’as un problème?
= Tout le monde en a non?