Je ne suis plus…
« Ingénieure?
Non, ça ne me distingue pas. », pensais-je
« Mais en fait, volontairement ou pas,
c’est bien ancré en moi. », réalise-je
« Ingénieure?
Non, ça ne me distingue pas. », pensais-je
« Mais en fait, volontairement ou pas,
c’est bien ancré en moi. », réalise-je
Après moult essais, j’y arrive
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bonne nuit
Ce matin j’ai pris du Quart-Quart.
J’en ai coupé deux tranches.
J’ai repensé à Séné.
À cette table ronde au milieu de la salle à manger, sur laquelle il y a pas si longtemps une nappe verte était dressée.
Où certains midis un petit morceau de papier était posé sur la commode de l’entrée, signe qu’il fallait venir me chercher.
On regardait Elise Lucet avant de zapper sur Arte.
Le plateau de fromage en bois tournait et le café coulait dans les mazagrans bleus.
Ce matin j’ai voyagé.
Je me suis retrouvé chez eux le temps du petit-déjeuner.
Le regard perdu au loin, encore endormi dans l’épais brouillard des marais.
Enivré par l’odeur du miel, du thé et des tartines grillés.
J’étais assis là à regarder les ilots de cacao couler dans mon bol de lait.
J’aurai bien voulu rester.
J’aurai préféré de ne pas m’en aller.
Rester encore un peu, attablé avec eux deux.
Ce matin j’ai pris du Quart-Quart et j’ai pensé très fort à Séné.
Nous démarrâmes en direction de la maison.
Nous primes la vague en sortant du port.
Nous rangeâmes les pare-battes alors qu’au loin le petit phare blanc rétrécissait.
Nous tirions des bords par un vent au près et fûmes surpris par les dauphins.
Le cheveux gras et la peau salée, une partie de l’été s’en était allé.
Elle était seule, assise sur un banc.
Le parc était plein, la pelouse était bondée.
Le vacarme assourdissant des enfants venus s’amuser un samedi après-midi ensoleillé nous entourait.
Elle était face à nous.
Elle était belle.
Elle avait sortie un carnet sombre aux feuilles épaisses et portait ses lunettes noires.
Elle décrocha son téléphone.
Elle était seule, assise sur un banc.
Le parc était plein et la pelouse était bondée.
Nous assistâmes désarmé à la scène qui se déroulait face à nous.
« Demain je vais prendre du temps pour moi ».
Elle raccrocha son téléphone et chassa de sa main les dernières larmes sur sa joue ridée.
Elle farfouilla dans son sac, désemparée.
Elle était seule, assise sur un banc.
La parc était plein, et la pelouse était bondée.
Je me suis levé et j’ai marché.
« Excusez moi, vous voulez un mouchoir ? »
Elle leva les yeux, ses bras son tombés.
Son visage s’est illuminé, elle m’a gentiment remercié.
Elle était seule, assise sur un banc.
Le parc était plein, et la pelouse était bondée.
j’ai en tête un air de Frank Ocean,( de son dernier album sorti le mois dernier : blonde) c’est très beau desfois ces textes sont un peu flou mais l’ensemble est sain. J’ai en tête le fait que avec l’admin A. parfois c’était comme si on dialoguait sans s’entendre, on était juste occupé, tout seul, dans notre bulle individuelle à écrire sur l’ordinateur. Finalement, le but d’errances.. C’est peut-être d’affirmer l’indépendance de soi en dépendance de l’outil internet ?
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