on a beau dire, la roue c’était un putain d’invention.
Par contre, les tabourets trop grands pour travailler en cours, c’est vraiment une invention de merde.
Je sais pas qui à eu cette idée comme quoi on travaillerait nettement mieux tout vouté mais si je le retrouve, je ne lui ferait rien physiquement mais je ne lui dirai rien non plus. Je garderai toute cette haine en moi, elle grossira jusqu’à ce que je passe à autre chose.
Elle pleura nerveusement, presque comme si on venait de lui annoncer le décès d’un proche.
1 fois sur 2 leur coup de fil finissait comme ça.
Parfois c’est comme s’il la détestait au point d’avoir mis en marche une entreprise de destruction, parfois elle en doutait.
Aussi, ces questions finiraient par la rendre folle un jour.
« Regardes toi ma pauvre, t’as pas honte de te mettre dans des états pareil » il disait.
Elle s’était souvent demandé jusqu’à quel point elle essayait inconsciemment de lui ressembler,
et ça lui faisait peur.
Elle avait une démarche chaloupée.
Elle était une excuse pour brouiller les pistes.
Elle devait être la pour maintenir le brouillard sur le paysage.
Elle était la pour sauver les meubles.
Elle avait été crée pour attirer l’attention.
Elle était le doute.
Elle contre balançait ce « Il » si souvent présent.
Elle faisait croire ce qui n’était pas vrai.
Elle était un artifice crée pour tromper.
Elle était la pour rassurer.
Elle était l’excuse de ce choix qui n’en était malheureusement pas un.
Elle était la couverture anonyme et imaginaire d’un problème plus profond.
Elle gardait en elle la surprise.
Elle éveillait le soupçon.
Elle finira par disparaitre.
Elle était la pour faire exister les « si ».
Elle rassurait.
Elle avait été crée pour laisser libre cours à l’imagination.
Elle permettait de faire tenir la supercherie.
Elle était la façade.
Elle était le nuage qui cache le soleil.
Elle était un mensonge.
Elle était éphémère.
Elle était la pour garder la main mise.
Elle était la croute qui cache la blessure.
Elle dissimulait la vérité.
Elle permettait de ne pas y croire.
Elle était là pour faire parler les babars.
Il avait un prénom de banlieue des années 2000.
Pour être en adéquation avec le thème de la soirée, il portait une blouse africaine.
Il se fraya un chemin dans cette foule riche et grande.
Il avait un prénom de banlieue des années 2000.
Il s’appelait Kevin.
Pour être en adéquation avec le thème de la soirée, il portait une blouse africaine.
Elle était bleue.
Il se fraya un chemin dans cette foule riche et grande.
Un plateau à la main.
Il avait un prénom de banlieue des années 2000.
Il s’appelait Kevin.
Il était brun et portait une barbe de 3 jours.
Pour être en adéquation avec le thème de la soirée, il portait une blouse africaine.
Elle était bleue.
Elle était ample.
Il se fraya un chemin dans cette foule riche et grande.
Un plateau à la main.
Il servait des verres.
Il avait un prénom de banlieue des années 2000.
Il s’appelait Kevin.
Il était brun et portait une barbe de 3 jours.
Il était beau.
Pour être en adéquation avec le thème de la soirée, il portait une blouse africaine.
Elle était bleue.
Elle était ample.
Elle était rentrée dans son pantalon fit noir.
Il se fraya un chemin dans cette foule riche et grande.
Un plateau à la main.
Il servait des verres.
Il encaissait les pourboires.
« Execusez moi, j’ai fait des traits. Qu’est-ce que je ferai par la suite? »
« Vas voir ta camarade. »
Okay.
« Execusez moi, j’ai fait des trous. Comment je commence à coudre? »
« Mais tu n’as pas fait les trous en haut et en bas. Je t’avais dit de les faire. »
Mais… non…. tu m’as rien dit…
Aujourd’hui je n’ai pas gagné de peluche.
Pas sûre que cela mérite un article mais il y a des journées avec et d’autres sans peluches,
peut-être qu’ici est un lieu approprié pour parler de cela.
Vous étiez aux Champs Libres vers 18h ?
Eh ben ça valait le coup.
Il y avait, dans le hall, une scène. Devant la scène, un parterre de chiards surexcités. Sur la scène, une instru type rap US lourd. Un flow pas dégueu, du genre MC des 90’s, rap classico. Du mouv, du rythme, ça suait de partout, les corps bougeaient, les yeux se perdaient dans les spotlights, le public semblait en pleine transe, le beat ne laissait pas le temps de respirer, les oreilles vrillaient de plaisir, la boule disco reflétait de partout, le sol était sur le point de craquer, ça faisait boum boum tchak et on n’avait jamais entendu quelque chose d’aussi mooving.
Et puis il y avait ces paroles d’anthologie :
« Bis cotte,
Petite biscotte ! »
Faut pas oublier que c’était un concert pour les moins de 6 ans.
Avec en plus la foire d’hiver en face des Champs Libres, c’était le ponpon (de noël).
Mais ça a eu le mérite de me faire vraiment rire