Errances

Ou plutôt … être tête à l’air ?

– Le meilleur des maquillages c’est d’avoir des potes moches. –

ViolenteViande

Je pars.

Victoire m’a emprunter ma camisole.

Victoire m’a emprunter ma camisole.

Victoire m’a emprunter ma camisole.

Victoire m’a emprunter ma camisole.

« Je sais pas si je veux manger ou boire. »

Il m’emmerde l’autre con avec ses boîtes aux lettres, ses affiches et ses passions. Il m’exaspère avec ses regards douteux, ses paroles de dramaturge et sa colère insouciante. Il me pèse avec ses gestes implicites, ses pensées hautaines et ses pas légers. Sa présence me dérange.

Vous croyez pas qu’c’est un peu trop là. Non ce n’est pas trop. C’est con. Mais c’est pas trop.

J’ai encore pleuré 2heures, sur ta boîte de petits beurres.

Loizeau

Je n’ai jamais comrpis où je devais sortir.

Ce soir j’ai traversé la ville avec une des mes colocataires. Il y a eu cet échange bref avec un ancien camarade de lycée. Nous savions tous deux que nous n’avions jamais été très proche, mais la discussion fût vive et malgré les vagues, intéressante. Puis il y a eu  ce jeune homme très laid, que cet ami semblait cotoyer et dont le visage semblait familier à ma partenaire. Il eu une reaction de moquerie, de dédain et de  jugement quand il entendit un  » OH my God  »  sortir de ma bouche, et me compara à une collégienne de  12 ans. Bouillon dans les veines. Grande surprise quand  elle découvrit que cet homme laid et dégarni était raciste et homophobe. Je n’entendis malheureusement pas les « Fiotte » et « PD », qui volèrent. Insultes si courantes que j’ai peur de ne plus les percevoir. Ce qui est le plus désobligeant, c’est que ce « Oh-my-god » est une expression « caméléon » que je copie par mégarde et qui n’est pas propre à mon langage. ( Ce qui ne justifie pas de telles-insutltes).  Et que j’ai raté une belle occasion de me battre et de caser un éventuel Nez. 

La chaleur circule sur mon visage. Mes lèvres sont brûlantes. C’était comme mettre sa main sur une bouilloire et le sifflement qu’elle émet résonne dans la colonne vertébrale. Ma bouche est fermée à clé, mes yeux sont embués, mon corps me lâche. Le cerveau hyperactif augmente son poids à chaque pensée et mes tempes se resserrent. Il me faudrait un autre corps. Un plus vif, plus léger. Un qui n’en ferait pas qu’à sa tête, qui agirait sans attendre d’évaluer tout les dangers.

Incapacité totale à effectuer quoi que ce soit pour cause de surcharge en arrière-plan.
La meilleure solution est encore d’abdiquer.

Pourquoi tu te caches ?

Parce que j’te cherche