Il n’avait l’air de rien avec son petit ventre rond, sa polaire Quiksilver avec deux ouvertures sur le côté au niveau du cou et ses yeux d’un bleu pur qui me rappelle les belles photos des pays nordiques comme la Norvege ou l’Islande.
A partir du moment où nous avons franchi le seuil de son atelier, il n’a pas arrêté de parler.
Passionné. Voici le mot qui pourrait le définir.
Le sourire aux lèvres lorsque ses cerfs volants se sont envolés malgré le froid mordant et la baisse de motivation de l’équipe.
Touchant, attachant, ‘monsieur je-sais-tout’ (dans le bon sens du terme) et le coeur sur la main, voilà comment je pourrais le décrire si on me posait la question.
Une seule petite veste, un peu texture vareuse lui a suffit pour affronter le froid de novembre.
L’ ordinateur m’a écorché. Les paupières. Je le suporte une fois encore. Il faut maîtriser l’ordinateur pour être illustrateur, alors je ne serais pas illustrateur. ( Ordinateur puise son éthymologie dans le verbe ordonner, c’est un être suprème qui nous gouverne. )
C’est moi qui me trouve dans l’espace de téléchargement, j’attend de charger, il y a une mauvaise connection.
Le monsieur du jour n’avait pas de gouttière entre le nez et la bouche. Presque on aurait pu dire qu’il n’avait pas de lèvre supérieure tellement elle semblait pendre et reposer sur celle inférieure qui la cachait un peu. Avec de géants yeux ouverts. Étonnant.
le monde musical, tout fatigué qu'il soit des concerts,
s'occupe d'une réunion qui aura le pouvoir de ranimer les esprits les plus blasés.
Il est un artiste à Paris qui a une place tout à fait particulière ;
chacun le connait, chacun l'admire, et presque personne ne l'a entendu.
Il ne va pas même pas à Londres ni à St-Pétersbourg, ni à Vienne,
et la Russie et l'Angleterre et l'Allemagne le citent et l'attendent.
Il ne donne jamais de concerts et sa réputation reste toujours la même en dépit de son silence.
les talents les plus éclatants l'honorent et le saluent avec respect ;
sa gloire cachée au fond du cœur n'éclipse celle de personne, et domine celle de tout le monde.
Il n'est pas le premier, il est à part.
Je me sens foudroyé, TÉTANISÉ, à cet instant, (perdu dans ton espace « Téléchargement »), alors pour paraître sain d’esprit et bon, je tente de m’apaiser avec une agréable musique. Mon cœur percute l’Iceberg.