Salut
Le dégout s’est raffiné, ça s’instaure doucement, ça prend son temps et pouf comme par magie tu te rends compte qu’il est là, en toi.
J’arrête les études, ça me gonfle.
Le dégout s’est raffiné, ça s’instaure doucement, ça prend son temps et pouf comme par magie tu te rends compte qu’il est là, en toi.
J’arrête les études, ça me gonfle.
Elle arriva en courant chez moi, avec ses valises et ses affaires. Sonna à la porte et rentra. Il y avait du monde chez moi à ce moment-là. Je sentais qu’elle était perturbée, je lui demande ce qui ne va pas, elle me répondit avec un regardé effrayé et triste; les U.N sont chez moi. Je ne comprenais pas pourquoi et lui demanda à quel étage elle habite, au -1 me dit-elle. Affolée, je sors de chez moi, prend l’ascenseur, mais pas le bon, il y a 5 ascenseurs dans l’immeuble et chacun mène dans un coin de l’immeuble. Je n’etais jamais allée chez elle. Je demandais aux voisins qui faisaient l’amour, laissant la porte ouverte, comment arriver chez elle, on me dit de traverser le pont.
De l’autre côté du pont au fond du couloir, se voyait une mini-boite de nuit. Mais il s’agissait d’un coffeeshop, mais aussi vente de drogue et on y trouve une chambre pour baiser, tout ça dans le style d’une mini-boîte, mais assez classe. Les gens à l’intérieur sont sophistiqués et riches. Je décide d’y faire un tour. Ce n’est pas très grand, autour des 90 mètres carrés, séparé en 3 pièces. Il y avait des lumières de couleurs partout, du jaune, vert et rouge, des canapés en cuir, et une chambre avec un king bed ayant un matelas haut. Je suis rentrée dans cette chambre aux décors tout gris et sobre, me suis posée dans le lit avant de m’affoler en pensant qu’elle avait ouvert ce business a son âge!
Je sortis en courant, et je vois des serveuses habillées en noir qui me touchent de partout, je ne comprenais pas au début, mais après je remarquais qu’elles étaient en train de me coller un sticker en forme de coeur noir sur mon pull, c’était une drogue nouvelle génération, elle voulait me tenter par ça, elles voulaient que je reste. Encore plus affolée, je courus en direction de la sortie; les 90 mètres carrés étaient interminables avec ces femmes qui essayaient de m’arrêter.
Depuis ce moment, je ne l’ai plus revue, et je n’ai plus osé descendre au -1.
JE VAIS CRÉER DES PROTOTYPES DE CANNES ET D’IRM
SANS INJECTIONS voilà l’avenir de ma production
Sans se mouvoir, des clichés homériques et criards.
« Après la première représentation, même le premier violon du philharmonique, qui était certainement le plus sceptique d’entre tous, est venu nous remercier. Comme quoi, les barrières, les différences, la musique seule est capable de passer au-dessus de tout ça ! ».
Emmanuel Dauchez
Le rêve était tellement étrange et prenant que le reveille n’eu pas lieu. Des souvenir flous et étranges, flous et incohérents, flous et insensés, flous et flous.
Ça parlais de voyage, de mer, de chat, de chien, de daulphins, de bus et de métro.
De gazon, de paneau, d’arbres, d’école, de A, de 32B, de Chirchill, de médiathèque, de rugby, de Valérie, d’ours, de déviation, de Amy, d’une meuf qui rigole comme une pute, de trous, d’orange, de sapin de noël blanc, de papillon rose, d’un dès vert, de six mois d’assurances et d’un bonnet.
De Jeanne et D’arc, de mère, de mer, de football americain et de jasmin.
Ça parlais de beaucoup d’autres choses, mais c’est flou.
Pour moi, rien de plus beau à regarder qu’une marche en train de marcher, pourvu qu’elle soit habillée d’une robe ou d’une jupe qui bouge au rythme de sa marche. Il y a celles qui filent rapidement vers un but, peut-être vers un rendez-vous. Il y a celles qui se promènent, avec sur leur visage un air de loisir. Certaines sont si belles vues de dos, que je retarde le moment d’arriver à leur hauteur pour ne pas être déçu. À vrai dire, je ne suis jamais déçu. Parce que celles qui sont belles de dos et moches de face, me donnent une sensation de soulagement. Puisque malheureusement, il n’est pas question de les avoir toutes.
Elles sont des milliers, tous les jours, à marcher dans les rues. Mais qui sont toutes ces femmes ? Où vont-elles ? À quel rendez-vous ? Si leur coeur est libre alors, leur corps est à prendre. Il me semble que je n’ai pas le droit de laisser passer la chance. La vérité je vais vous la dire. Elles veulent la même chose que moi. Elles veulent l’amour ; tout le monde veut l’amour. Toutes sortes d’amour ; l’amour physique et l’amour sentimental ou même simplement la tendresse désintéressée de quelqu’un qui a choisi quelqu’un d’autre pour la vie, et ne regarde plus personne.
Je n’en suis pas là, moi. Je regarde tout le monde.
L’écrivain Bertrand Morane dans L’homme qui aimait les femmes, François Truffaut, 1977.
Powered by WordPress