Il semblerait que sous ses airs de fêtard reconnu et d’hédoniste aguerri, se cache un personnage écumant chaque label avec la plus grande attention et travaillant dur pour développer ses skills de DJ. Parfois, on ne l’aperçoit pas de la journée. Il reste cloîtré dans son antre, un casque vissé sur sa tête, les doigts collés aux machines. Lorsqu’on le voit descendre enfin, un large sourire aux lèvres, il s’assoit dans son fauteuil et raconte ses histoires. « Eh, tête de mort! Prend ton cheval et quitte la ville! ». Ensuite, on part, et dans ces moments là, c’est le monde qu’on pourrait écumer.
17 janvier 2018
Une grue, une pierre
On a trouvé un tas d’objets par terre en sortant. Certains les ont observés et en ont fait des images, d’autres les ont écoutés et en ont fait des sons. D’autres encore ont lié les résultats pour en faire une vie symbiotique, aussi élégante que puissante. Encore une fois ils façonnent le réel à leur manière. Ils s’échappent du commun et plongent, tête baissée dans une autre dimension.
16 janvier 2018
Quand tu pleures, du corail meurt.
MOROSE MOT/MAUX ROSES
Une éditions sur le savoir être et la maladie ?
Maur roses : premier chapitre
La Psychose du crocodile
Le post que j’aurai dû poster y’a plus d’une semaine
En rentrant en bus, on regardais le film, moi je pensais a lui, 10 ans plus tard, j’imaginais que c’est nous, heureux, proches peut être, et surtout amis. Mais c’est pas ça l’histoire.
En étant plongée dans le film, je n’avais plus la notion de temps ni de lieu. Et j’avais oublié que Salomé était à côté de moi. Et en relevant la tête, je regardai par la fenêtre de gauche.
Tout était noir dehors, on ne voyais pas beaucoup,
En pendant une minute, je pensais être chez moi;
Je voyais dehors ce que je vois sur la « route du sud » en rentrant le soir après une longue journée à la plage, je voyais les mêmes lumières, les mêmes magazin, la boulagerie que maman aime bien, les mini montagnes avec le magazin de poisson en haut, et bientôt la route qui vas vers chez moi. Et là étant tellement contente d’être chez moi, je décide de regarder à la vitre droite pour voir si on vois bien la mer. Et c’est à ce moment là que je vois deux personnes assises sur les bancs de bus. Et que je me rend compte que ce ne sont que des illusions et je suis a Rennes et qu’il fait froid et que je suis bientôt solo chez moi dans mon 26 mètres carrés.
15 janvier 2018
Taper sur du métal
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Simagrées
Un bon magret et des pommes de terre pour braver la maladie. S’il vous plait, garçon !
La championne de tenue dans le métro
J’ai l’impression d’être hyper cool, hyper forte quand jsui dans le métro. Enfaite je fais tout pour pas toucher à la bar pas si propre du métro. Pourquoi ? Parce que je suis un peu maniaque; j’ai le droit. Penser à la personne qui s’est curé le nez, nettoyé vite fais sur son pantalon, pensez à la meuf qui est allée aux toilettes et ne s’est pas lavée les mains, les gens qui ont mangé leurs sandwish tout huileux avec du fromage, du poisson, du beurre, du porc, des choses, la personne aux cheveux hyper sales qui se gratte, à la personne qui s’st percé un bouton degeu, et les gens qui touchent tout et n’importe quoi avant de vouloir tenir cette bar.
Moi je pense à eux, à chacun d’entre eux à chaque fois que je prend le métro. Et je décide de tenir en équilibre. Enfaite c’est simple, il avance vers la droite faut se pencher vers la gauche, il avance vers la gauche faut se pencher vers la droite, il accélère faut plisser les jambes, il s’arrête faut se plisser la jambe dans le sens inverse du métro. Et comme ça, je garde sereinement mes mains dans mes poches.
14 janvier 2018
Affirmation du jour
Vous savez, plus je fais des recherches et j’écris mon mémoire, plus je me dis que je n’ai pas choisi errances par hasard.
Errer entre les pages, entre les artistes, les références et les annotations.
Faire des liens où on ne pensait pas pouvoir en faire.
Grandir et apprendre.
Voilà je pense que c’est aussi ça errance.
Etes vous d’accord ?
Dés lors, comme le dit Kostas Axelos, on peut « habiter l’errance » puisque « bâtie et habitée forme la configuration infigurable de notre site bougé »
…
Et ce depuis un petit bout de temps …
Il récolte aussi des feuilles, des herbes et autres végétaux lors de ses promenades dans la campagne ou lors de ses voyages.
Au cours de ses voyages, il sillonne les rues des villes et des villages à la recherche de boutiques ou de marché où l’on vend des plantes aux vertus médicinales : il les achètes pour compléter, d’un voyage à l’autre, la collection de celles qu’il conserve chez lui.
En outre, il conserve pas moins de 2400 échantillons de terres différentes collectés autour du monde depuis 1969, qu’il conserve dans des sacs plastique, des boîtes en carton ou en bois.
Anne-Françoise Penders